L’observation pour de nouvelles pratiques pédagogiques

7 membres du personnel du LEGTA François Rabelais à Saint-Chély-d’Apcher ont réalisé des stages d’observation en Espagne, Norvège et Roumanie grâce à des mobilités Erasmus +, dans le cadre du consortium EFP porté par l’ENSFEA.

Les participants ont découvert de nouvelles pratiques pédagogiques, amélioré leurs compétences linguistiques et se sont immergés dans les cultures locales.

Le consortium Occitanie Erasmus+Enseignement et Formation Professionnels rassemble les 22 établissements d’enseignement techniques agricole d’Occitanie, dont le LEGTA de Saint-Chély-d’Apcher.

La biologie en espagnol

Mme Maruzzi, enseignante de biologie et Mme Bloc, enseignante de zootechnie, se sont rendues à Badajoz, en Espagne, du 5 au 9 février 2024, pour un stage d’observation. Elles ont été accueillies dans deux lycées : le lycée général IES Bioclimatico et le lycée agricole Nra Sra BOTOA au sein desquels elles ont assisté à des cours de biologie et d’autres matières, ce qui leur a permis d’améliorer leurs compétences linguistiques en espagnol. Elles ont également eu l’occasion de présenter leur lycée en espagnol dans plusieurs classes, favorisant ainsi les échanges interculturels. Dans le lycée agricole Nra Sr BOTOA, elles ont visité les exploitations agricoles du lycée, notamment un centre équestre et une serre, où elles ont pu observer les pratiques agricoles locales.

“Nous avons trouvé les élèves très sages et disciplinés, assistant à des cours qui semblaient très traditionnels : le professeur parle et les élèves écoutent et prennent des notes. Les enseignants espagnols étaient très souriants et l’organisation du lycée était remarquable. La personne qui nous a accueillie et préparé le programme, a également voulu que nous participions à des cours de flamenco, une expérience que nous avons adorée. Notre séjour à Badajoz a coïncidé avec le carnaval, où élèves et enseignants se sont déguisés, ajoutant une touche festive et colorée à notre visite” – Mme Maruzzi et Mme Bloch en Espagne.

Entre exploitations agricoles et traditions locales Roumaines

Mme Chaleil, enseignante en production végétale, et Mme Rioux, enseignante en production animale, ont effectué un stage d’observation, du 8 au 12 avril 2024, au lycée agricole « Colegiul Pentru Agricultura Si Industrie Alimentara Tara Barsei » situé à Prejmer, dans le centre-est de la Roumanie. Elles ont observé les pratiques pédagogiques et les méthodes de gestion des exploitations agricoles locales. En plus des activités professionnelles, les hôtes roumains ont organisé des visites culturelles pour les enseignants français, leur permettant de découvrir les traditions culinaires et les coutumes locales.

“Mon expérience en Roumanie a été à la fois enrichissante et dépaysante. L’accueil a été exceptionnel, malgré quelques difficultés avec l’application de trajet en bus qui ne fonctionnait pas correctement, nous envoyant à un endroit différent. Cela a cependant donné lieu à une situation assez amusante. À notre arrivée, une personne est venue nous chercher à l’aéroport en voiture, mais ne parlait pas un mot d’anglais. Pour nous mettre à l’aise, cette personne a diffusé des chansons de Céline Dion et d’Édith Piaf à la radio, un geste qui a instantanément créé une ambiance familière et chaleureuse” – Mme Rioux en Roumanie.

La didactique en anglais

M. Hanssens, professeur d’ESC, Mme Vega, professeure d’anglais, et Mme Petit, secrétaire pédagogique, ont réalisé leur stage d’observation au lycée agricole SKJETLEIN à Trondheim, en Norvège du 13 au 15 février 2024. Mme Vega et M. Hanssens ont assisté à des cours d’anglais pour observer les méthodes didactiques et d’apprentissage en anglais. Mme Petit a étudié les procédures de gestion des dossiers administratifs et des sorties scolaires en Norvège. Les participants ont visité les exploitations agricoles du lycée et ont assisté à des ateliers avec les élèves pour voir comment ces derniers gèrent les animaux et les productions. Ils ont également présenté leur lycée agricole François Rabelais devant le personnel norvégien, favorisant ainsi les échanges professionnels et culturels.

“En Norvège, nous avons trouvé la compréhension des lignes de bus compliquée, surtout avec les noms de rues et de villes en norvégien. Cependant, l’accueil était superbe. Le personnel était très sympathique et ils prenaient le temps de s’asseoir avec nous pour manger et rigoler. Nous avons eu l’opportunité de discuter avec des élèves en classe. Une expérience particulièrement marquante fut de voir une classe composée de seulement sept élèves, deux enseignants d’anglais et une personne dédiée à aider les jeunes timides à s’intégrer en classe. Dans les programmes de Bac Pro, les élèves n’ont des cours d’anglais que durant la première année de leur lycée. Nous avons également découvert qu’ils étaient en train de mettre en place des méthodes pédagogiques innovantes, comme l’utilisation de lunettes spéciales tridimensionnelles pour rendre les cours d’anglais plus interactifs et amusants à travers des jeux. Grâce à cette mobilité 2 élèves de bac pro auront la possibilité de faire leur stage de découverte à Trondheim. » – Mme Vega en Norvège.

Pour partager cette riche expérience avec le lycée de Saint-Chély-d’Apcher, une exposition de photos a été mise en place en salle polyvalente pendant un mois. Cela a permis à toute la communauté éducative de découvrir et de partager les moments marquants de ces mobilités.

Retrouvez également les blogs de chaque enseignant sur Moveagri, Malaury en Roumanie , Maëly en Espagne et Juana en Norvège

Contact : Marion DEMAY, déléguée aux relations internationales de l’ENSFEA, marion.demay@ensfea.fr




Journées Export Agro 2024

Mieux connaître les thématiques agricole, agroalimentaire et d’équipements de l’export

Du 25 au 29 mars 2024, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et ses partenaires organisent les Journées Export Agro 2024 pour les entreprises des secteurs agricole, agroalimentaire et des équipements agricoles et agroalimentaires, dans le cadre de la « Semaine de l’export ».

Les JEA 2024, un ensemble de webinaires répartis sur 5 jours pour mieux :
– identifier et analyser les opportunités sur des marchés porteurs,
– connaître les tendances de consommation,
– décrypter les circuits de distribution,
– découvrir d’autres informations sur l’export collaboratif, les agréments, les outils digitaux pour l’export…

Attention : chaque webinaire nécessite le remplissage d’un formulaire d’inscription séparé.

Calendrier de la semaine de l’export :
ÉTATS-UNIS : produits alimentaires et vins & spiritueux
  • Opportunités et concurrence pour les produits alimentaires, vins et spiritueux français
  • 25 MARS • 15H30 à 17H
ROUMANIE : Les fonds européens irriguent les projets agricoles en Roumanie
  • comment en profiter ? (équipements agri/agro)
  • 26 MARS • 9H30 à 10H30
ALLEMAGNE : Marché allemand
  • campagnes de promotion des origines concurrentes et opportunités d’affaire pour le secteur agroalimentaire
  • 26 MARS • 11H à 12H30
CORÉE DU SUD : De la « Temple Food » au e-commerce
  • quelles opportunités pour les produits agroalimentaires français?
  • 27 MARS • 9H30 à 11H
ROYAUME-UNI : Les impacts du Brexit sur les échanges commerciaux au sein des filières françaises agricoles et agroalimentaires
  • 27 MARS • 14H à 15H30
INDE : Profiter du moment Indien
  • comment saisir les opportunités de l’industrie agro-alimentaire générées par le dynamisme économique et la jeunesse du pays ?
  • 28 MARS • 11H à 12H30
ÉTATS-UNIS : Équipements
  • S’attaquer au géant américain : stratégies gagnantes pour les équipementiers agricoles et agroalimentaires
  • 28 MARS • 16H à 17H
INDICATIONS GÉOGRAPHIQUES : Protection à l’international
  • 29 MARS • 14H à 15H



La transhumance, un patrimoine mondial

L’agroécosystème du troupeau transhumant : place aux jeunes pour valoriser la pratique !

Depuis le 1 septembre 2023, le lycée agricole de Saint Gaudens est chef de file pour un projet ERASMUS de type K2 de coopération internationale « Eco-TransH » et cela pour 3 ans et dont le but principal est de valoriser la pratique de la transhumance auprès des jeunes générations avec 5 autres pays (Grèce, Italie, Maroc, Mongolie, Roumanie). Bénéficiant de l’inscription de la pratique au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité (UNESCO) le 5 décembre dernier, le lycée agricole porte un projet d’envergure qui s’inscrit parfaitement dans le cadre du plan de sauvegarde international de la pratique tel que validé par l’UNESCO.

Les objectifs étant d’apporter aux jeunes futurs éleveurs les savoirs et savoir-faire contextualisés nécessaires à un exercice viable, vivable et équitable de leur pratique. Les partenaires se mobiliseront pour sensibiliser, former, échanger, valoriser cette pratique dans des pays où l’enseignement professionnel agricole est, ou doit devenir, un acteur majeur.

Serons proposés des activités pour faire découvrir aux élèves les pratiques de la transhumance et ses enjeux de durabilité. Des témoignages de jeunes pour sensibiliser ; des débats et solutions autour du renouvellement des générations ; des outils et formations nécessaires à une bonne organisation et gestion de la pratique ; des échanges pour améliorer ses connaissances sur l’optimisation de la gestion des ressources naturelles ; des actions de valorisation des territoires et des produits.

Mais avant tout faire prendre conscience que la transhumance est une pratique durable qui conforte la vie économique et sociale des territoires et s’inscrit dans les transitions climatiques et écologiques. La formation des jeunes favorisera leur employabilité et leur inclusion. La coopération entre les 6 pays favorisera les compréhensions mutuelles et permettra des enrichissements culturelles et linguistiques. L’usage du numérique augmentera les compétences des participants et rendra accessible l’ensemble de nos livrables.

Mais pour démarrer ce projet porteur de sens, une première rencontre en présentiel était nécessaire et indispensable pour que les différents relais des pays concernés par ce projet apprennent à se connaitre et retravaille sur le planning des 3 prochaines années. C’est dans un cadre idyllique a Saint Bertrand de Comminges que la délégation s’est retrouvée durant une petite semaine. Au cœur et au pied des Pyrénées, ce petit village médiéval à la croisée des chemins de transhumance, a offert un hébergement considéré comme un tiers lieu pour justement accueillir les groupes dans les meilleures conditions de confort, d’espace de travail et d’approvisionnement en produits locaux pour les moments de restauration.

Rythmé par les visites du lycée agricole, les rencontres avec les élèves, les temps de présentation de la transhumance par les pays participants, les dégustations de produits apportés ou faits sur place par les élèves, favorisant ainsi les échanges de recettes interculturelles, puis le premier comité de projet pour valider les outils de communication et de gestion et repréciser les échéances pour chacun. La semaine fut intense et fructueuse. Le groupe a appris à fonctionner ensemble avec ses diversités de structures adhérentes, entre lycée et universités, entre culture latine et asiatique, et marocaine. La langue n’était pas un problème, notre facilitatrice Francesca Pasetti était présente, et les échanges se sont faits naturellement, dans la joie et la bonne humeur, et dans l’envie de partager pour conduire ce projet dans les meilleures conditions et le valoriser en 2026 lors de l’année internationale des parcours et des pasteurs en Mongolie. L’occasion également pour le nouveau directeur du lycée agricole Pierre Virmont de découvrir tous ces participants et le contenu du projet à venir auquel il adhère avec enthousiasme.

Enfin la semaine s’est terminée le vendredi 15 décembre 2023 par une visite du salon régional agricole le REGAL à Toulouse mais surtout par l’organisation du premier COPIL en présentiel par la coordinatrice du projet Fabienne GILOT. Plusieurs institutions présentes en présentiel et en visio : FAO, Ministère de l’agriculture, commissariat de massif des Pyrénées, Direction de l’agriculture Occitanie, Irqualim, conseil départemental haute Garonne, puis les représentants des pays partenaires du projet : Mongolie, Grèce, Italie, Roumanie et Maroc en visio.

Une réunion réussie qui s’est clôturée par la présentation de l’agriculture et de la pratique de la transhumance en Mongolie.

Une découverte pour certains ce qui laisse présager de belles surprises à travers ce projet innovant et fédérateur.

Crédit photographique : Site Intranet du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

Contact : Fabienne GILOT, Responsable coopération internationale pour l’EPL Saint-Gaudens et coordonnatrice du projet ERASMUS+, fabienne.gilot@educagri.fr

 




Bună ziua, Cyrille

Les conseillers aux affaires agricoles français sont les intermédiaires entre les États, les administrations et les entreprises. Ils assurent un relais d’influence et de diplomatie dans plus de 120 pays du globe. Depuis le 17 octobre 2022, Cyrille Schweizer a débuté sa mission pour faciliter la coopération internationale y compris dans le domaine de la formation et de la recherche entre la France et la Roumanie, ainsi que la Hongrie et la Bulgarie.

Bună ziua*, Cyrille [*Bonjour en Roumain]
– Vous êtes le nouveau Conseiller aux affaires agricoles (CAA) en poste à l’Ambassade de France à Bucarest, compétent également pour la Bulgarie et la Hongrie, depuis l’automne 2022. En quelques mots, quel est votre parcours professionnel ?

J’étais précédemment en charge des questions européennes au sein de la Sous-Direction des Filières Agricoles à la DGPE, rattaché directement à la sous directrice. J’ai notamment beaucoup travaillé au sein des groupes d’experts et comités de gestion de la Commission européenne pour les sujets relevant de l’organisation des marchés (règlement 1308/2013 OCM unique) mais j’ai surtout été mobilisé sur la réforme de la PAC et la réalisation du plan stratégique national.

Avant cela, j’étais en charge des questions de coopération internationale et européenne, au sein de la mission internationale de FranceAgriMer.

– Dans quel contexte avez-vous abordé la coopération internationale ? sur quel(s)pays ou quelle(s) zone(s) et sur quelle(s) thématique(s) ?

Compte tenu de mon parcours, je distingue deux volets en matière de coopération internationale : celui de la coopération avec les pays tiers – que je connais bien pour avoir travaillé dans ce domaine quelques années lorsque j’étais à FranceAgriMer, et celui de la coopération européenne, qui plus encore que la première, relève d’une logique d’influence dans le cadre des négociations et discussions européennes sur les réformes en cours et à venir, en particulier relatives à la mise en place de la stratégie « Farm to fork « .

Aujourd’hui, mon poste de CAA en charge des échanges bilatéraux avec 3 Etats membres de l’Union Européenne s’inscrit dans cette logique. Ma mission s’appuie bien évidemment aussi sur des actions de coopération, notamment dans le domaine de l’enseignement et de la formation agricole portées par la DGER. 

 – Quelle opportunité vous a amené à intégrer votre poste en Roumanie et pourquoi avoir postulé pour une mission de CAA ?

Cela fait déjà quelques années que je souhaitais un poste de CAA, en particulier au sein d’un Etat membre de l’UE compte tenu de mon parcours et de mon expérience en matière de politique agricole commune. Après 5 années passées à la DGPE, l’occasion de candidater à ce poste de CAA en Roumanie s’est présentée et je l’ai saisie, en remerciant bien sûr les personnes qui, au sein du MASA, m’ont accordé leur confiance.

 – En quelques mots, quels sont les objectifs que vous allez poursuivre en tant que CAA ?

J’en ai évoqué déjà un certain nombre, mais ils peuvent être résumés ainsi :

  • Partager nos positions avec mes interlocuteurs en Roumanie, en Hongrie et en Bulgarie sur l’ensemble des réformes en cours conduites par la Commission européenne ;
  • Faire vivre les accords de coopération avec ces pays, au premier rang desquels celui entre la France et la Roumanie sur les corridors de solidarité signé en septembre dans le contexte de la guerre en Ukraine et en initier de nouveaux ;
  • Initier et faciliter autant que possible l’ensemble des échanges entre la France et les pays de ma zone tant dans le domaine institutionnel, en particulier en matière d’enseignement, de formation et de recherche, mais également au niveau professionnel auprès des filières et des entreprises françaises en collaborant avec Business France et les chambres de commerce françaises présentes dans ces trois pays.
 – Pouvez-vous nous partager un axe de coopération qui caractérise votre nouvelle mission ?

Évidemment le premier qui me vient à l’esprit est celui que je viens d’évoquer concernant les corridors de solidarité en Roumanie, signé avant mon arrivée et qui depuis prend de l’ampleur. Celui-ci relève en fait du Ministère des transitions écologiques chargé des Transports plus que du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire mais il m’appartient de l’animer et de faciliter les échanges et les missions d’experts entre la France et la Roumanie. Il vise à accompagner la Roumanie dans l’amélioration de ses capacités logistiques – maritimes, ferroviaires et fluviales – pour faciliter les exportations, principalement de céréales ukrainiennes via la Roumanie dans le contexte actuel de la guerre. Il s’agit d’un sujet essentiel qui vise également à garantir la sécurité alimentaire mondiale.

 – Dans le contexte particulier que le monde traverse en 2022, comment abordez-vous l’organisation de votre mission, la «construction » des contacts avec les acteurs, les membres du réseau et les partenaires français et étranger ?

Je ne crois pas que le contexte actuel change la nature de mes missions… Elles ont a minima un impact sur la nature de celles-ci. En Roumanie, elles sont en outre facilitées par l’implication de notre pays auprès de la Roumanie avec une participation active, au sein de l’OTAN, de la France, qui joue le rôle de nation cadre et a envoyé des unités militaires dans ce pays. Je ne reviens pas ici sur notre implication également en matière de développement des capacités logistiques. Cela nous met collectivement dans une position singulière, très positive et nous engage plus encore.

– Souhaitez-vous développer un volet particulier de votre mission ou une collaboration spécifique dans le domaine de la formation, de la recherche ou de l’innovation ?

A ce stade, j’en suis encore à faire l’inventaire des actions conduites. En matière d’enseignement et de formation, les actions engagées sont nombreuses et les échanges riches, plus en Roumanie qu’en Hongrie et en Bulgarie cependant. D’ores et déjà, si je peux aider à les rendre plus faciles et plus fluides, j’en serais heureux. En tout cas, je reste naturellement au service de la DGER et son réseau d’animateurs à l’international pour les assister dans toutes les actions qui seront engagées.

En matière de recherche et d’innovation, j’ai déjà eu des échanges avec l’Académie agricole de Bulgarie, qui est très dynamique et souhaite développer ses actions de coopération en particulier avec la France.

A suivre donc…

– Pour finir sur une note culturelle – quelle référence vous tient à cœur (artistique, scientifique, philosophique, linguistique…etc.) et représente, pour vous, le pays dans lequel vous exercez votre mission ?

Pour le coup, je n’évoquerai ici que la Roumanie qui est mon pays de résidence. Je connaissais déjà ce pays avant pour y avoir effectué quelques missions mais y vivre est sensiblement différent.

Je dirai que les principales caractéristiques qui me viennent à l’esprit au bout de ces deux premiers mois sont la latinité, revendiquée, de ce pays. Une sorte d’ilot perdu au milieu d’un monde slave ! qui va de pair avec son histoire singulière et son dynamisme culturel.

– Merci à vous et nous vous donnons rendez-vous dans quelques mois pour en savoir plus sur les opportunités de coopération en faveur de l’enseignement agricole et la recherche que vous aurez pu identifier en particulier en collaboration avec le réseau Roumanie-Bulgarie de l’enseignement agricole.
Comment vous traduiriez « Au revoir » en roumain ?

« La revedere » [bien prononcer « é » sur chaque e]

 

Photo de tête d’article : crédit photographique – Dragos Asaftei

Contact : Cyrille Schweizer Conseiller aux affaires agricoles pour la Roumanie, la Hongrie et la Bulgarie, cyrille.schweizer@dgtresor.gouv.fr