Colombia y Francia para la Reforma Rural Integral

Colombia y Francia suscriben memorando por un millón de euros para fortalecer la Reforma Rural Integral.

Este nuevo respaldo internacional a una de las políticas del Gobierno del Cambio busca impulsar los procesos de agricultura campesina, familiar, étnica y comunitaria en siete departamentos.

​La ministra Martha Carvajalino sostuvo reuniones con otras embajadas, para fortalecer la cooperación internacional en función de la Reforma Agraria que lidera la cartera agropecuaria.

Bogotá @MinAgricultura

La ministra de Agricultura y Desarrollo Rural, Martha Carvajalino, y el embajador de Francia en Colombia, Sylvain Itté, suscribieron este miércoles un memorando de entendimiento para la acelerar la implementación del Acuerdo de Paz en el territorio como mecanismo encaminado a lograr la justicia social, la democracia participativa y el bienestar de la población campesina.

Este proyecto, que contará con recursos por un millón de euros, abarca un primer componente que buscará fortalecer el sistema de capacitación mediante promotorías campesinas, asesoría e innovación agropecuaria para una transición agroecológica.

Sobre la firma de este memorando, la ministra Martha Carvajalino señaló que “busca apoyar la consolidación de la agricultura campesina, familiar, étnica y comunitaria en territorios específicos en el marco de la Reforma Agraria que impulsa el Gobierno del presidente Gustavo Petro”.

Un segundo objetivo de este proyecto es el de fortalecer la asociatividad y el cooperativismo rural con mecanismos de política pública para incentivar la producción de productos frescos y procesados en los territorios priorizados.

Por su parte, el embajador Itté aseguró que “vamos a trabajar para apoyar la Reforma Agraria de este país, que es esencial para la paz, el desarrollo y la democracia. Esa es nuestra misión”. Promover la articulación y participación de distintos actores en la construcción de políticas públicas alineadas con la agroecología es el tercer objetivo de esta alianza, que le apuesta a beneficiar poblaciones que desarrollen proyectos de agricultura campesina, familiar, étnica y comunitaria, así como a pequeños productores que transiten hacia procesos agroecológicos.

“La solidaridad, la cooperación y la asistencia técnica nos van a permitir consolidar los territorios hacia la Epaz, a la lucha que estas familias hacen con sus sistemas agroalimentarios para enfrentar el cambio climático y elevar la producción alimentaria”, concluyó la ministra.

Bolívar, Córdoba, Sucre, Cesar, Santander, Antioquia y Huila son los departamentos priorizados para poner en marcha este proyecto.

Reuniones clave para la Reforma Agraria

De otra parte, la ministra Carvajalino también sostuvo un encuentro con el embajador de Noruega en Colombia, Nils Gunneng, en el que se abordaron temas como la inversión en proyectos para el cumplimiento del Acuerdo de Paz, el cuidado de la Amazonía y la desaceleración de la deforestación.

La delegación noruega resaltó su interés en participar en la consolidación de las Zonas de Reforma Campesina y los Núcleos de Reforma Agraria. “Es una apuesta ambiciosa y muy poderosa que puede transformar los territorios para cumplir el Acuerdo de Paz. Estamos en Colombia para ayudarles a que sea una realidad”, aseguró el embajador.De igual forma, la ministra también sostuvo una reunión con la embajadora de Uruguay en Colombia, Mercedes Corominas, para hablar de la soberanía alimentaria, el fortalecimiento de la figura de las mujeres y los jóvenes en el campo, y la ganadería sostenible.“Nos interesa dar debate sobre la ganadería, aprender de sus logros y de los errores. Si bien nuestra Reforma Agraria propone volcar la tierra a la producción agropecuaria, queremos que la tierra con ganadería sea bien utilizada y no promueva la deforestación”, aseguró la ministra Carvajalino.

Artículo publicado en la página web del Ministerio de Agricultura de Colombia

Contact : Magali LOUPIAS, coordinador de la red latinoamericana de enseñanza agrícola, magali.loupias@educagri.fr



Warwi, de la formation à l’emploi

Le projet Warwi « Outils de pilotage de la formation agricole et rurale (FAR) pour l’emploi décent des jeunes au Sénégal » poursuit sa progression, comme le comité de pilotage a pu le constater le 24 novembre 2021. Le Campus Franco-Sénégalais, grand symbole de la coopération universitaire et scientifique entre nos deux pays, a accueilli cette deuxième rencontre.

D’une durée de deux ans pour un montant de 260 k€ (170,5 millions de francs CFA), ce projet vise le développement d’outils de suivi et de pilotage, mais aussi d’information pour tous les usagers (agriculteurs, entreprises, organisations professionnelles agricoles, organisations de la société civile, autorités, partenaires au développement, etc.) et d’orientation pour les apprenants.

Une cartographie interactive

L’accent a été mis sur les avancées des trois composantes du projet. Parmi les livrables sont à citer le site www.warwi.org accessible librement en ligne. La cartographie interactive répertorie les 258 dispositifs et opérateurs de la formation agricole et rurale répartis sur le territoire sénégalais. Outre les institutions publiques et privées, il s’agit de fermes écoles, GIE, associations, ONG, etc. Une plaquette synthétise les premiers résultats obtenus à travers des infographies, dont le nombre d’apprenants entrants en 2021 en formation initiale et modulaire. La charte graphique a également été définie. Deux ateliers, l’un avec les Maisons familiales rurales, et l’autre, avec l’Université du Sine Saloum El-Hâdj Ibrahima NIASS (USSEIN), deux partenaires de longue date, ont permis d’appuyer des ajustements stratégiques de leur offre de formation pour les rendre plus attractives et efficientes. Une activité pilote a aussi été réalisée au niveau de l’école franco-sénégalaise Dial DIOP pour sensibiliser le corps enseignant à l’éducation sociale, financière et entrepreneuriale agricole. Les jardins scolaires permettent aux maîtres de véhiculer une image positive et rémunératrice des métiers agricoles auprès des plus jeunes.

Warwi – une plateforme, des services

En 2022, la plateforme communautaire www.warwi.org comprendra plusieurs services, dont un moteur de recherche pour faciliter à la navigation de l’usager. Elle s’articulera aussi avec les outils déjà mis en place par les ministères sénégalais associés depuis la conception du projet et tout particulièrement ceux en charge de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la jeunesse.

Des activités seront également portées en région pour promouvoir, à travers Warwi, la formation agricole et rurale auprès des apprenants et des acteurs locaux (collectivités territoriales, entreprises, etc.), en favorisant les innovations ainsi que les dynamiques des territoires.

Financé par le Ministère français de l’Europe et des affaires étrangères, ce projet s’inscrit dans le cadre des accords intergouvernementaux signés en 2016 dans le domaine de la formation agricole entre le ministère français en charge de l’agriculture et les ministères sénégalais en charge de l’enseignement supérieur, d’une part, et de la formation professionnelle, d’autre part. Des accords confortés lors des séminaires inter-gouvernementaux successifs entre le Sénégal et la France.

Cette coopération s’inscrit également dans le cadre de la stratégie Europe et International du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation pour lequel le continent africain constitue une zone prioritaire, ainsi que dans le cadre des 4 engagements pour l’Afrique de l’enseignement agricole français, formalisés suite au discours de Ouagadougou prononcé par le président Macron le 28 novembre 2017 à l’Université de Ouagadougou.

Contacts :

Maryline Loquet, Attachée de coopération – Enseignement agricole, Ambassade de France au Sénégal – maryline.loquet@diplomatie.gouv.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

 

Précédent article sur le lancement du Projet : https://portailcoop.educagri.fr/warwi-started/




Amérique latine – Pari sur l’enseignement agricole

Mettre en œuvre un baccalauréat technologique pour former des jeunes capables de participer à un développement territorial basé sur l’agroécologie, fédérer des jeunes autour de projets territoriaux ruraux, construire des programmes de formation répondant aux besoins des territoires, travailler sur un référentiel de formation au bénéfice de petits producteurs de cacao pour leur permettre de peser sur les politiques publiques locales et régionales…

Un financement pour des projets innovants

Une diversité de projets fédérés et accompagnés par le projet Fond de Solidarité pour les Projets Innovants (FSPI) « Appui à le jeunesse sud-américaine pour un développement durable et inclusif, un engagement citoyen ainsi que l’amélioration des dispositifs de formation en milieu rural ». Financé par le MEAE et fruit d’un partenariat entre le MAA et Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF), il a été mis en œuvre par FranceAgriMer (FAM) et AVSF depuis février 2020.

Ce FSPI se fixe pour objectif de contribuer au développement de territoires andins (Equateur, Bolivie, Pérou, Colombie) et du Paraguay via la participation de jeunes, leaders de leurs territoires respectifs, agissant de manière significative dans la résolution de problématiques rurales.

Il vise également à appuyer la structuration de réseaux d’acteurs d’horizons diversifiés afin de proposer ou consolider une offre de formations techniques agricoles permettant aux jeunes des zones rurales de prétendre à de meilleures perspectives d’insertion sociale et professionnelle.

Des formations à l’écoute des territoires

L’accompagnement des partenaires latino-américains (centres publics et privés) vise à améliorer leur offre de formation technique et professionnelle en prenant en compte les besoins des leurs territoires d’une part et d’autre part à encourager les acteurs nationaux et locaux dans le but de faciliter et accroitre l’accès à la formation des jeunes ruraux.

Partage d’expériences

Après 18 mois d’un travail intense en distanciel, une cinquantaine de personnes originaires de Bolivie, Colombie, Pérou, Equateur et Paraguay se sont retrouvées au Paraguay du 22 au 28 Octobre 2021 pour partager leurs expériences dans la formation des jeunes en secteur rural, mais également leurs axes de travail communs.

4 représentants du MAA étaient également présents pour conforter l’engagement du ministère et de ses opérateurs dans le projet (directions régionales, réseaux thématiques et géographiques, établissements), témoigner de l’expérience de l’enseignement agricole et valoriser le dispositif, partager certaines préoccupations communes (le renouvellement des générations dans le secteur agricole et para-agricole, la pertinence des diplômes pour répondre aux besoins des territoires, l’enseignement agricole technique comme un dispositif permettant aux jeunes de bâtir un projet de vie professionnelle et personnelle de qualité en secteur rural…) et envisager une suite aux collaborations mises en place et une dynamiques au réseau régionale d’échange lancé par le projet.

La séance inaugurale s’est tenue le 22 Octobre 2021 à Edelira (Département de Itapua), en présence de l’Ambassadeur de France au Paraguay, Emmanuel COCHER. Lors de sa prise de parole, l’Ambassadeur de France a rappelé les nombreux défis du secteur agricole paraguayen, l’expérience de la France dans la mise en place d’une politique agricole, l’attention portée à la formation des jeunes ruraux qui résonne avec des préoccupations politiques de plus vaste ampleur telles que l’accès au foncier.

Les participants ont pu découvrir l’enseignement agricole au Paraguay grâce aux visites dans les établissements de Bellavista. Des rencontres et visites avec des professionnels agricoles ont été aussi organisées : la coopérative Oñoiru qui produit, transforme et commercialise du maté biologique et Alfonso Maidana, producteur de semences.

L’enseignement agricole dans l’hémicycle

L’ensemble des participants réunit dans l’Hémicycle du Sénat à Asunción (Paraguay)

Le mardi 26 Octobre s’est tenu dans l’hémicycle du parlement paraguayen une séquence d’échanges institutionnels en présence de la vice-ministre de l’agriculture Mme Bettina Rosmary Aguilera et de Emmanuel COCHER, Ambassadeur de France. Mme Aguilera a rappelé l’importance de l’agriculture familiale au Paraguay, l’importance stratégique d’un enseignement agricole qui réponde aux enjeux du pays et a annoncé la publication en Décembre 2021 d’un projet de modernisation de l’enseignement agricole.

Le représentant du ministère en chargé de l’agriculture français a rappelé la singularité du dispositif français (l’ensemble de l’enseignement technique et supérieur, ainsi que le principal organisme de recherche agronomique et environnementale, l’INRAE, sont sous la tutelle du MAA), son originalité (missions de formation mais aussi d’animation et développement des territoires ou encore d’expérimentation et de recherche), et l’ouverture à l’internationale. La mission de coopération internationale est en effet une des missions de l’enseignement agricole, ce qui donne une base solide aux établissements qui souhaitent mettre en places des échanges d’apprenants et de projets de coopération avec des partenaires étrangers.

Des grands défis à relever

Les témoignages des différents acteurs ont mis en lumière des préoccupations et défis partagés parmi lesquels : l’inégalité d’accès à la formation en milieu rural, la quasi absence d’opportunités pour les jeunes en secteur rural, l’insécurité alimentaire, la fragilité des politiques publiques dédiées au secteur rural et à la formation technique, une offre de formation qui ne répond pas aux besoins du secteur rural, et qui souffre de ne pas être en adéquation avec les réalités professionnelles, le nécessaire passage de l’évaluation de connaissances à l’évaluation de compétences.

Des enjeux communs pour l’avenir

Le séminaire a été enfin l’occasion d’identifier des thématiques de travail atour des enjeux communs pour poursuivre les liens crées grâce au FSPI et la dynamique d’échange régionale, parmi lesquelles la pérennisation des activités des structures de formation (financement, qualité des infrastructures…), l’adéquation entre l’offre de formation et les besoins des territoires (emplois/compétences), la formation des enseignants, la place de la transition agro écologique dans les formations, l’implication du secteur professionnel dans la formation des jeunes, l’accès au foncier agricole ou encore les perspectives de mobilités croisées (apprenants, enseignants, décideurs…).

Autant des perspectives de travail qui pourront se concrétiser à partir de 2022 !

Dans le pays, environ 33 000 élèves suivent une formation agricole (70% de garçons, 30 % de filles) dans 140 établissements. La FECAPP (Federacion de Escuelas y Centros de Capacitacion Agricola Privados del Paraguay), principal réseau de formation professionnelle agricole, accueille quant à elle 1430 jeunes (2021) dans 19 centres de formation, et propose 4 cursus de formation.

Contact : Charles Gendron : charles.gendron@agriculture.gouv.fr, Gerardo Ruiz : gerardo.ruiz@agriculture.gouv.fr

légende de la photo de tête d’article : de gauche à droite – Sandrine Belveze, Directrice du CFA/CFPPA de l’EPL de Figeac, Charles Gendron, coordonnateur du projet FSPI (CGAAER), Gerardo RUIZ, Adjoint au Chef du BRECI, Marie-Catherine Arbellot de Vacqueur, cheffe par intérim du SRFD Bourgogne Franche-Comté, Emmanuel Cocher, Ambassadeur de France au Paraguay.




Formation pour « Agripreneuses » Nigérianes

Le lancement officiel du projet SEFAN – Soutien à l’Entreprenariat féminin dans le secteur agroalimentaire au Nigéria / SWEAN (Support to Women Entreprepreneurship in the Agrifood Sector in Nigeria) s’est tenu à l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA), à Ibadan, le 11 juin 2021.

A cette occasion, l’ambassadeur de France au Nigéria, M. Jérôme Pasquier, a réitéré la détermination de la France à être partenaire du Nigéria dans sa volonté d’améliorer les conditions de vie des citoyens et des citoyennes.

Le projet vise à participer au développement des compétences des femmes agripreneuses au Nigéria en vue d’une plus grande autonomisation et de leur inclusion dynamique dans les réseaux de marché. L’objectif est de mettre en place des formations en agribusiness pour plus de 300 femmes rurales déjà établies dans le secteur ou ayant un fort potentiel pour devenir entrepreneurs. Chacune de ces femmes influencera de nombreuses autres femmes, à commencer par celles de sa propre famille, et certaines d’entre elles deviendront à leur tour des formatrices. Le programme a donc un effet multiplicateur, avec un potentiel bien supérieur à ce qui a été initialement prévu.

Aider les agricultrices nigérianes à améliorer leur accès au marché et aux consommateurs contribuera à la croissance économique, et si les Etats d’Oyo et de Kaduna ont été choisis comme états pilotes, les formations seront intégrées aux programmes de l’ensemble des établissements d’enseignement technique agricole du Nigéria.

Avec le soutien de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche, des ateliers d’échange de pratique ont été organisés autour de la commercialisation des produits agricoles avec la participation du réseau Afrique de l’enseignement agricole français.
L’expertise de l’enseignement agricole est également associé au projet pour l’aspect pédagogique de l’enseignement des modules de formation, à l’instar des thématiques enseignés en France, tel que la maintenance et la réparation des petits équipements de transformation. Ces modules sont apparus,
après les entretiens menés auprès des agricultrices nigériennes, comme des compétences majeures à acquérir.

Ces activités s’inscrivent pleinement dans les « 4 engagements pour l’Afrique » en termes d’enseignement agricole et contribuent ainsi au rayonnement de la France.

Voir les liens vers le site de l’Ambassade : https://ng.ambafrance.org/-English-; https://ng.ambafrance.org/-Francais-

Contacts :

Sonia DARRACQ, Conseillère agricole à l’Ambassade de France au Nigéria (compétence régionale : Nigeria, Bénin, Cameroun, Ghana, Niger, Togo) – sonia.darracq@dgtresor.gouv.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr