15ème Rencontres de l’action internationale des collectivités territoriales
La 15e édition des « Rencontres de l’action internationale des collectivités territoriales » sera organisée par Cités Unies France les mercredi 23 et jeudi 24 octobre 2024, au Pavillon d’Armenonville Paris 16ème
Chaque année, cet événement permet aux collectivités françaises et étrangères – petites, moyennes et grandes villes, départements, régions, métropoles et autres intercommunalités – de se rassembler, d’effectuer un bilan prospectif des enjeux de l’action internationale des collectivités territoriales, d’envisager de nouvelles perspectives d’échanges et de créer des liens ainsi que des opportunités de coopération.
Dans un format renouvelé, les 15èmes Rencontres s’articuleront autour de l’axe suivant : « La Diplomatie des territoires : les singularités de la coopération décentralisée ».
De multiples conférences, des ateliers thématiques variés et plusieurs réunions géographiques et régionales, se succèderont au cours de cette journée et demie, afin de favoriser les échanges entre les collectivités et leurs partenaires, français comme étrangers autour des enjeux liés à l’action internationale des collectivités territoriales.
Les Rencontres de l’AICT sont organisées avec leurs partenaires historiques : le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, l’Agence française de développement et le projet PLATFORMA, co-financé par l’Union européenne.
Les inscriptions seront ouvertes à partir du 15 juin 2024, et le programme des Rencontres sera mis en ligne à partir du mois de juin sur le site dédié aux Rencontres de l’AICT.
A noter – changement de lieu par rapport aux éditions précédentes
Conférence : Comment gérer la fertilité des sols pour renforcer la souveraineté alimentaire en Afrique ?
Mardi 27 février, 15:30 – 17:30, Espace 2000 au Pavillon 1 et retransmission en ligne
Conférence : Le CIRAD au cœur des territoires ultramarins
Lundi 26 février, 15:00 – 16:30, Stand groupe AFD-CIRAD
Conférence: La Grande Muraille verte face aux défis de la diversité des terroirs sahéliens : la nécessaire mobilisation de toutes les expertises
Mercredi 28 février, 10:30 – 12:00, Stand groupe AFD-CIRAD
Conférence : Déconstruire des idées reçues sur le foncier rural dans les pays du Sud
Mercredi 28 février, 15:00 – 16:30, Stand groupe AFD-CIRAD
Conférence : Que seraient nos sols sans fumier ?
Jeudi 29 février, 11:00 – 12:30, Stand groupe AFD-CIRAD
Conférence : Orienter l’agriculture irriguée vers l’agroécologie pour renforcer la souveraineté alimentaire et la résilience climatique : l’expérience du COSTEA
Jeudi 29 février, 15:00 – 16:30, Stand groupe AFD-CIRAD
Rendez-vous au stand conjoint Groupe AFD-CIRAD, Pavillon 4, allée D, stand n°144 pour en savoir plus !
Oser sortir de sa zone de confort !
Angélique Vilsalmon témoigne sur ses choix d’études qui ont bouleversé ses habitudes et le cours de sa vie lorsqu’elle a osé franchir les frontières pour apprendre, découvrir et travailler outre-atlantique et revenir en Europe. Voici sa vision de l’aventure !
Après un bac professionnel Services à la personne et aux territoires (SAPAT), j’ai préparé un BTS Assistant de Manager. Dans le cadre de ce BTS, j’ai saisi l’opportunité d’effectuer un stage de 5 semaines à Malte. J’ai alors découvert et vraiment adoré la vie à l’étranger. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai voulu changer complètement de domaine, pour m’orienter vers les métiers de l’aéroportuaire. Cependant, une maîtrise de la langue anglaise est exigée pour accéder à ce type de formation.
Se perfectionner en anglais
C’est alors que j’ai décidé de partir aux États-Unis pendant 1 an, en tant que Jeune Fille Au Pair et ainsi améliorer mon anglais. Vivre un an aux Etats-Unis a confirmé mon souhait de vivre à l’étranger : j’ y étais épanouie et plus heureuse qu’en France. De retour en France, un mois et demi après, j’étais à nouveau prête à partir.
De retour en Europe, destination Portugal
Pendant deux ans, j’ai travaillé au Portugal en tant que conseillère de réservation. En 2022, je me suis envolée pour la Hongrie, et je vis actuellement à Budapest et tout se passe très bien !
Connaître Budapest et sa région
Travailler à l’étranger me permet de voyager plus facilement, de découvrir le pays, les villes voisines de Budapest, de comprendre la vie, le quotidien des gens. Cette approche est plus enrichissante que lorsque l’on voyage en simple touriste.
Ce qui me plaît le plus à Budapest, c’est l’architecture et les bâtiments le long du Danube, c’est incroyable !
Aujourd’hui, je travaille pour Agoda, une agence de voyage en ligne, qui propose un service de réservation de chambres d’hôtels et de billets d’avion, principalement dans la zone Asie-Pacifique. La langue utilisée dans l’entreprise est l’anglais, mais les échanges peuvent se faire dans d’autres langues pour répondre aux partenaires (français, italien, espagnol, russe, arabe…).
Mon travail consiste à répondre aux emails et aux appels téléphoniques des partenaires, à les assister pour l’utilisation de l’extranet (nouvel accès, paiement, réservation…) et à gérer les disponibilités sur le site. J’ai un contrat pour une durée d’un an, renouvelable.
Nostalgique de la gastronomie française
Ce qui me manque le plus à l’étranger, je dirais que c’est la nourriture française !
Le plus dur a été aux États-Unis, car c’est loin et c’est très cher (ex : un pain au chocolat coûte 4 $, ce qui équivaut à peu près à 4€ !). De retour en Europe, c’est beaucoup plus facile et surtout moins cher d’obtenir des produits français. « Notre » cuisine reste mon péché mignon et c’est là que je me rends compte qu’aucune autre cuisine n’égale la gastronomie française !
Lors de mes expériences dans ces 3 pays, un accompagnement par l’organisme ou l’entreprise d’accueil a facilité l’obtention des documents administratifs nécessaires pour mon séjour (par exemple numéro de sécurité sociale ou numéro d’impôts).
Mes voyages m’ont appris à relativiser, à être plus persévérante, plus patiente pour surmonter les difficultés rencontrées.
Le voyage me forme et je me découvre chaque jour .
Sans forcément faire le tour du monde, les jeunes de l’enseignement agricole bougent à l’étranger pour réaliser un stage, une période d’étude pendant leur cursus de formation ou après l’option de leur diplôme. Ils racontent et donnent des conseils sur leurs blogs Moveagri.
Les arts du Japon à Saint-Flour
La ville de Saint-Flour en partenariat avec le lycée agricole Saint-Vincent – Saint-Flour a mis en place un week-end sur les arts du Japon les 5, 6 et 7 novembre 2021. Les sanflorains ont été accueillis par les élèves qui avaient revêtu des tenues japonaises de fête pour l’occasion.
De nombreux ateliers étaient proposés aux habitants de Saint-Flour afin de faire découvrir différents visages de la culture nippone. Pour les adultes, une dégustation de saké a été organisée par le bureau de représentation de la province de Hyogo en Europe. En effet, le lycée partenaire du lycée Saint-Vincent se situe dans la ville de Tamba-Sasayama située dans le département du Hyogo. L’association Clair Paris qui promeut les partenariats entre territoires européens et japonais était également représentée et un atelier calligraphie a été organisé. Le lycée Saint- Vincent en plus de l’accueil et de l’orientation du public avait mis en place une dégustation de soupe de miso, de choco-banana et de cantalyaki.
Cantalyaki
Le cantalyaki est une spécialité culinaire créée au lycée Saint-Vincent et qui associe cuisine japonaise et cantalienne.
L’association des bonsaïs du Cantal a exposé des sujets remarquables et a proposé des ateliers de formation à l’art du Bonzaï et la fabrication de kokedama.
Qu’est-ce qu’un Kokedama ?
C’est une sphère de terre argileuse recouverte de mousse tenue par des fils discrets et dans laquelle pousse une plante choisie pour sa facilité de culture et pour ses qualités graphiques.
Atelier Théâtre de papier
Des sushis étaient proposés à la dégustation. La médiathèque a tenu un atelier origami et un atelier kamishibaï. Kamishibaï signifie littéralement : « théâtre de papier ». C’est une technique de contage d’origine japonaise basée sur des images qui défilent dans un butaï (théâtre en bois), équipé de petits ouvrants (ou non).
Furoshiki : l’emballage écologique et réutilisable
Un atelier furoshiki et une exposition d’oeuvres artistiques était aussi organisés lors de ces journées japonnaises.
Le furoshiki est une tradition japonaise. C’est une technique de pliage et de nouage de tissus pour emballer des cadeaux et des objets afin de les protéger et de les transporter.
La maison du koji est venue de Clermont-Ferrand pour faire découvrir les repas sous forme de obentos et un miso fabriqué à base de lentille de Saint-Flour. Le dernier jour, l’association ichigokaï de Clermont-Ferrand, qui héberge une école de japonais, a réalisé un spectacle de danse Yosakoï interprété par les élèves et une séance de mochitsukikaï, fabrication de pâte de riz à la main, activité très rare en France.