Salon Formations Post-Bac au Sénégal

Les écoles d’enseignement supérieur agronomique et vétérinaire françaises ont répondu présente pour informer les jeunes sénégalais sur la diversité de formation et les perspectives d’étude au Campus franco-sénégalais.

L’orientation est un moment crucial dans la vie lycéenne, celui des choix déterminants pour l’avenir, le début d’un parcours professionnel. Pour sa nouvelle édition, le salon des formations post bac s’est tenu au Lycée Jean Mermoz de Dakar du 14 au 15 janvier 2022. Organisé par les écoles à programme scolaire français (AEFE) et l’Ambassade de France au Sénégal, conjointement avec les autorités locales, cet évènement a accueilli plus de 2 300 lycéens en présentiel et réuni 74 établissements publics-privés, de France et du Sénégal.

Stands de présentation des formations des différentes écoles françaises présentes au Salon (ONIRIS, ISARA, Uni-LaSalle)

Parmi eux, ONIRIS, UniLaSalle et ISARA. Leur participation et leur implication y compris à travers les conférences ont illustré la diversité et la richesse de l’enseignement supérieur agricole en France. Au programme : informations transmises aux apprenants et leur parents, échange de coordonnées avec les nouvelles recrues ou partenaires potentiels. Au-delà des coopérations inter-établissements existantes, d’autres perspectives se sont esquissées notamment dans le cadre du Campus franco-sénégalais, qui devrait prochainement publier un nouvel appel à projet.

Cette manifestation a aussi donné l’occasion de présenter www.warwi.org, une plateforme accessible à tous cartographiant les dispositifs et les opérateurs de la formation agricole et rural au Sénégal. Cette opération de promotion de l’enseignement agricole au Sénégal s’inscrit dans le principe des 4 engagements pour l’Afrique.

 

Contacts :

Maryline Loquet, Attachée de coopération – Enseignement agricole, Ambassade de France au Sénégal – maryline.loquet@diplomatie.gouv.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

 




ARFAGRI reparle enfin de mobilité !

Le 2ème forum du programme de mobilité académique ARFAGRI (ARgentine France AGRIculture) s’est tenu en distantiel du 19 au 20 octobre 2021 sur les thématiques de la pandémie et One Health.

Environ 60 participants représentant les 14 écoles françaises et 17 universités argentines d’agronomie et de médecine vétérinaire ont participé à ces deux jours de séminaire. La richesse des échanges, la diversité d’actions présentées, mises en œuvre malgré le contexte sanitaire (cycles de conférences scientifiques, modules de formation en ligne bilingues, signature des accords de double diplôme) et la forte volonté de reprendre les échanges physiques d’étudiants et d’enseignants-chercheurs, sont un reflet de la force des liens crées entre établissements grâce au programme!

Juliette, à la découverte de l’Argentine

« Un semestre d’études à l’étranger est l’une des meilleures expériences que l’on peut avoir dans une vie. » Lisez son témoignage sur 6 mois d’expérience et d’immersion en Argentine.

Le Programme ARFAGRI en Bref

10 projets/15 écoles d’ingénieurs et vétérinaires ont montés des projets avec 16 universités argentines. 150 étudiants ont déjà réalisé une mobilité académique en formation croisée depuis 2015. Ces accords offrent la possibilité aux étudiants inscrits dans les écoles d’enseignement supérieur française en sciences agronomique, agroalimentaire et vétérinaire de partir en mobilité d’un ou deux semestres (3 semestres dans le cadre d’un double-diplôme), ainsi que d’effectuer des stages dans des laboratoires d’universités ou en milieu professionnel. Les étudiants peuvent également bénéficier d’une aide financière spécifique à ce programme. Les cours sont en espagnol et un niveau B1 minimum est requis pour partir. Des cours de perfectionnement en langue sont souvent proposés sur place. Au cours de ce séjour, le logement se fait en colocation avec des étudiants argentins.

Qu’est-ce qu’un accord de double diplôme?

Un accord de double diplôme permet aux deux établissements signataires de proposer aux étudiants volontaires des parcours d’échanges leur offrant in fine l’obtention simultanée du diplôme de chaque établissement. L’étudiant qui s’engage volontairement dans un parcours de double diplôme réalise 3 semestres de formation dans son établissement d’origine, puis 3 semestres de formation dans l’établissement partenaire et enfin réalise son stage de fin d’études avec un co-encadrement des deux établissements. Après son stage, il soutient son mémoire devant une commission composée d’enseignants chercheurs des deux établissements et obtient le diplôme d’ingénieur agronome de chaque université/école.

Contact : Responsables des relations internationales des Ecoles d’enseignement supérieur agronomique et vétérinaire (l’InstitutAgro/AgroCampusOuest-MontpelierSupAgro, BordeauxSciencesAgro, VetagroSup, AgroSup Dijon, UniLaSalle)

 




Formation internationale pour enseignants « véto et agro »

Du 1er au 5 février s’est tenu le premier séminaire en ligne VAI²P (Veterinary and Agronomic International Innovative Pedagogy Training) réunissant enseignants de médecine vétérinaire et d’agronomie de France, d’Angola, du Maroc, d’Ukraine et du Canada.

Ils sont 24 enseignants de nationalités différentes à réaliser une formation à l’approche par compétences et aux outils numériques pour l’enseignement. Ce projet de formation à l’international permet de mettre en relation des enseignants du monde vétérinaire et agronomique français avec leurs homologues étrangers afin de partager et d’échanger leurs savoirs et leurs pratiques.

Ils sont formés en binôme ou trinôme et produisent des ressources intégrant des techniques et des méthodes pédagogiques innovantes. Le dispositif itératif, de formation e-learning, mobilise la plateforme moodle VetAgroSup Lyon et un accompagnement organisé autour d’une réflexion sur l’approche par compétences, la pédagogie numérique, la co-élaboration de ressources.

Près de 4 mois après le début de la formation, un premier séminaire d’étape était organisé du 1er au 5 février 2021. Tous les participants engagés dans la formation ont suivi avec intérêt ce premier rassemblement organisé en distanciel, comme en témoignent la richesse des contributions et des échanges.

 Quels étaient les objectifs de ce séminaire ?
  • Partager les pratiques pédagogiques mises en place par ces enseignants dans leurs établissements ;
  • Présenter, en binômes ou trinômes internationaux, une réflexion sur les premières ressources pédagogiques réalisées ou en cours de réalisation mobilisant l’approche par compétences. Echanger et mutualiser ;
  • Découvrir et utiliser des outils numériques et collaboratifs (tels que Padlet, Wooclap, Carte Mentale) .

L’alternance entre l’apport d’informations et les mises en activités, les échanges avec les autres apprenants, l’accompagnement, le rythme de travail, la durée du séminaire sont autant de points forts soulignés via le questionnaire d’évaluation réalisé auprès des participants à l’issue du séminaire. Si les temps d’échanges ont été riches, les participants n’ont pas pu exprimer toutes les questions et débattre plus longuement. Le séminaire, forcément en temps limité, est un point d’étape du processus en cours.
La qualité du distanciel, en particulier l’utilisation de la fonctionnalité « d’interprétation » permettant de gérer les deux langues anglais et français (parfois même le portugais) a été satisfaisante.

Quelles sont les étapes suivantes de la formation VAI²P ?

Jusqu’à fin 2021, ces enseignants poursuivront la formation afin de co-concevoir et mettre en œuvre respectivement une séquence d’enseignement autour des thèmes retenus, organiser la progression et détailler les séances (choix d’outils moyens et méthodes, création de ressources, etc.). Un autre objectif de la formation est de découvrir et de renforcer les compétences didactiques notamment dans la mise en place d’ateliers pour un plateau d’enseignement par simulation dédiée aux animaux d’élevages. Un prochain séminaire sera organisé au mois de mai 2021.

Le modèle pédagogique du projet de formation VAI²P et sa dynamique itérative ouvrent de belles perspectives d’avenir pour la coopération internationale des enseignants dans le domaine de la formation vétérinaire, agronomique et pour leurs étudiants.

Pour en savoir plus sur le projet VAI2P sur le site de l’ENSFEA
Visionnez la vidéo de présentation du projet de formation internationale à l’innovation pédagogique pour les enseignants vétérinaires et agronomes
Contacts  :
Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr
Agnès Leblond, Professeur en Médecine interne des Equidés / Directrice adjointe des Relations Internationales -Vetagro Sup, agnes.leblond@vetagro-sup.fr

 




Études vétérinaires à Moscou, deux jeunes français témoignent

Chaque année, 5 à 6 étudiants de l’enseignement agricole partent en mobilité académique en Russie. Ce sont des étudiants des écoles d’ingénieurs.

La mobilité vers la Russie peut être différente ! C’est le témoignage d’Emma, qui, après une première année de BTSA, présente sa poursuivre d’études à Moscou.

En partenariat avec les lycées membres du réseau Russie de l’enseignement agricole français, l’Académie vétérinaire de Moscou envoie ses étudiants en stage dans des élevages entre autre en France. C’est ainsi qu’Emma a découvert la possibilité qu’offre cette université à de jeunes étrangers d’intégrer un cursus de formation en Russie. Elle a eu envie de témoigner sur son expérience internationale.

Nous sommes Emma et Tom, deux étudiants français, de la région de Châteauroux et nous avons décidé de partir étudier à Moscou, capitale de la Russie.

L’Académie d’état de médecine vétérinaire et de biotechnologie SCRIABINE de Moscou

Nous avons fait le choix de partir étudier à l’académie vétérinaire « SCRIABINE » de Moscou.

Depuis septembre 2019, nous effectuons une année de préparation à la langue russe, qui est une langue difficile à apprendre, mais avec du travail et de l’envie c’est tout à fait possible.

Durant cette année nous n’avons pas officiellement le statut d’étudiant, ce qui veux dire que les prix du visa (235€), de l’année scolaire (environ 1700€) et du logement (autour de 175€/mois) sont à notre charge.

L’année prochaine nous allons suivre des études différentes : Tom va suivre une formation de maître-chien, formation proposée aussi à l’académie Scriabine et qui est réalisable sans obtention du bac et moi je vais suivre les cours de vétérinaire.

Pour devenir maître-chien c’est 3 ans d’études, pour devenir vétérinaire c’est 5 ans.

Cette fois, dès notre première année nous aurons droit à des bourses (année scolaire gratuite, logement à des prix très réduits et de nombreuses réductions, notamment pour les musées, le métro, etc.).

Avant de venir à Moscou, j’étais en BTSA au lycée agricole de Châteauroux. C’est là que j’ai découvert cette possibilité, car 3 étudiantes de l’académie vétérinaire de Moscou, dont une française (Pauline CLEMENT), sont venues témoigner dans notre classe.

Véto, c’était mon rêve, alors… à la fin de ma 1ère année de BTSA, j’ai franchi le pas !

[L’accès à la formation vétérinaire est différente que dans le système français]. [Actuellement] En France, il faut d’abord suivre deux années préparatoires puis passer un concours [en Russie, l’Université propose d’intégrer les études vétérinaires directement].

Nous sommes les deux seuls français dans l’académie. Nous étudions la langue russe avec beaucoup d’étrangers (syriens, algériens, chinois), mais beaucoup parlent français !

Une fois les 5 années d’études finies ce sera beaucoup de « paperasse » afin que le diplôme soit reconnu en France, il faudra aussi passer un petit examen afin d’avoir l’équivalence.

C’est une expérience très enrichissante, Moscou est une très belle ville et la vie y est beaucoup moins chère pour des étudiants.

Le lac Кузьминки -Kuzminki-dans Moscou

Moscow City un quartier équivalent à La Défense à Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous ne regrettons pas d’avoir quitté la France et d’avoir fait le pas d’aller vivre une nouvelle vie à Moscou malgré le froid et la neige !

Emma, Moscou, Janvier 2020 – emmacoubronne@gmail.com

Réseau Russie de l’enseignement agricole – Contacts : isabelle.glomot@educagri.fr et d.baratgin@institut-st-christophe.com