L’aventure DEFIAA se poursuit en Inde

Namasté et Bot Danyavad ! C’est ce que nous disent les jeunes français du programme DEFIAA de retour d’un séjour en Inde, effectué en août 2023, dans le cadre de leur cursus en BTS Agricole.

Après l’accueil de 18 étudiants indiens en France au printemps 2023, la mobilité rime avec réciprocité, avec le stage de 8 étudiants français en Inde pendant un mois. Ces jeunes en BTSA au sein de différents lycées agricoles français sont inscrits au programme DEFIAA pour réaliser leur mobilité de fin de 1ère année à l’international. Ce sont les professeurs, les Docteurs d’Université et les étudiants de G.B Pant University of Agriculture & Technology of Pantnagar en Uttarakhand, au Nord de l’Inde, qui ont accueillis chaleureusement les jeunes français !

*Namasté et Bot Danyavad une façon de dire bonjour/enchanté et merci en hindi

Début août Lola, Edouard, Brunissande, Nicolas, Maylis, Cynthia, Clémentine et Marie rejoignent le territoire indien après avoir surmonté l’indispensable et fastidieuse étape des visas !

Lola, comment s’est passée la préparation au départ pour l’Inde ?
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Lola, en BTSA Anabiotech au Lycée Agricole et Agroalimentaire d’Yvetot, témoigne sur son blog Moveagri.

« Après quelques difficultés rencontrées pour obtenir mon visa , j’ai eu la chance de partir à Bhārata varṣam [au pays de Bharata] le 28 juillet 2023 dans le cadre du programme DEFIAA. Nous sommes arrivés à l’aéroport de New Delhi et nous avons été accueillis chaleureusement par deux étudiants indiens : Khaba et Nimisha , que j’avais eu la chance de recevoir dans mon établissement au mois de mars. »

Lola, quel était votre ressenti avant le départ vers l’Incredible India ?

« Avant de venir en Inde, j’avais la tête pleine de craintes et de questions : comment je vais communiquer avec les gens d’ici ? comment sera l’environnement là-bas dans l’établissement ? ce que les professeurs attendent de nous ? comment va être la nourriture etc… ? Maintenant, j’ai des réponses à toutes mes questions et je ne regrette absolument pas d’être partie ! »

Vivez l’aventure en lisant le blog de Lola – 30 days in India

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G.B Pant University of Agriculture & Technology of Pantnagar en Uttarakhand, au Nord de l’Inde
Cynthia, quel était votre impression en arrivant en Inde ?

« Une fois arrivé on a fait la connaissance de Dr.Premlata et du responsable, le Dean Dr. S.K Kashyap. C’était très impressionnant, le fait d’être dans un autre pays on veut faire la meilleure impression possible, je me suis rendu compte par la suite que pour eux le plus important c’est qu’on profite au maximum de cette expérience : ce qui m’a beaucoup touché et rassuré, par rapport à tout et notamment mon niveau d’anglais. »

Je m’appelle Cynthia Delgado j’ai 19 ans, je suis étudiante en première années de BTSA production horticole au Lycée de Théza . Ce que j’aime dans l’agriculture, c’est découvrir les plantes des Pyrénées Orientales et d’ailleurs…  j’ai besoin de sortir de ma zone de confort et de découvrir ce qui m’entoure. Lire le Blog Moveagri de Cythia DEFIAA – Mobilité France/Inde

Clémentine, pouvez vous nous développer vos activités à l’université de Pantnagar ?
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« Nous sommes allés dans un premier établissement : College of Agriculture. On y a réalisé des productions alimentaires, telles que du lait de soja, du jus de citron et de litchi ainsi que du tofu.

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Nous y avons également fait de très belles rencontres dont nous nous souviendrons : les étudiants sont très amicaux. »

Découvrez les deux épisodes de sa Découverte de l’Inde (1) (épisode 2) par Clémentine du Lycée Agricole Les Sardières-Bourg en Bresse

Edouard, outre les activités à l’université, avez vous été à la rencontre du monde professionnel ?

« Nous avons eu la chance de pouvoir visiter deux usines, à savoir « Parle » et « Roquette », qui nous ont ouvert leurs portes. Cela nous a permis de comprendre davantage comment les normes indiennes influençaient la disposition des usines et des laboratoires sur les sites industriels de transformation alimentaire.
À la fin de cette semaine, nous avons cuisiné un repas avec des aliments typiques français et indiens. »

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Edouard, avez vous échangé des recettes et réalisé des dégustations en réciprocité françaises et indiennes ?

« Nous avons appris à cuisiner certains plats traditionnels d’Inde, tels que le « Roti », la « Paratha », les « Idli », les « momos » et bien d’autres plats. Par la suite, nous avons effectué sur chacun de ces aliments une analyse sensorielle. »

DEFIAA 2023 Blog d’Edouard

Maylis, outre les visites sur l’université ou dans les entreprises, avez-vous effectué des visites de manière informelle ?

« Pour notre jour de repos c’est Nainital (Naini signifie montagne en Hindi et tal signifie lac en Hindi) où nous nous sommes rendus : un levé très tôt, pour voir de magnifiques paysages, malgré la pluie, nous avons pu bien profiter. Nous avons navigué sur l’eau, acheté quelques cadeaux souvenirs et mangé un super repas à base de riz et de poulet, c’était super bon ! On s’est bien amusés, et c’est Premlata et Khaba qui nous ont accompagné pour cette journée. »

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J’ai 18 ans et je suis suis actuellement étudiante en analyse biotechnologique au lycée la Roque. Je suis curieuse et aime découvrir de nouvelle culture, c’est ce qui m’a poussé à faire ce stage en Inde. Maylis – L’inde, un pays à découvrir 

Brunissande, pouvez vous nous commenter cette magnifique photo témoin de partages et d’intégration  ?

« Chaque jour nous nous sommes rendus au Collège d’Agriculture où nous avons, procédé à des échanges culinaires, réalisé des danses traditionnelles et des pratiques musicales, … Certaines étudiantes nous ont proposé de nous faire du henné, ce que nous avons accepté avec grand plaisir !

Pour le dernier jour des étudiantes nous ont apporté des tenues traditionnelles (appelé Kurti).

Nous avons été invitées pour l’apéritif dans la maison du Dr Kashyap, ce qui nous a permis de découvrir l’intérieur des maisons indiennes (ainsi que l’extérieur), avec son fonctionnement et ses occupants. »

Que se passe-t-il Brunissande, en Inde le 15 août ?

« Pour l’Independance Day, nous avons été invité à la Delhi Public School. Nous avons assisté sur place à une parade militaire, la levée du drapeau Indien, des discours, des représentations de danses, d’acrobaties, de yoga…. »

Nous avons trouvé cet article sur le site de l’université de Pantnagar, avec une photo sur laquelle vous étiez à l’honneur, pouvez vous nous commenter, Nicolas ?

Nicolas précise : « Nous avons participé a un concours et nous étions en binôme avec un indien. Le but était de fabriquer un plats avec du millet. L’indienne qui était avec moi a eu l’idée de faire des donuts. Cette compétition est le jour de la fête nationale du millet. » La remise du prix a été valorisé par un article rédigé en sanskrit et publié sur le site de l’Université indienne.

Retrouvez l’article traduit en anglais (et en français) Donut revisited in Franco-Indian colors, publié dans la rubrique International Content.

Et vous avez remporté le 3° prix !!!! Bravo de vos investissements à tous !
Brunissande, avez vous ramené des petits souvenirs d’Inde ?

« Une journée était dédiée à nos achats personnels, nous nous sommes rendus au marché permanent et au marché temporaire afin d’acheter ce que l’on souhaitait, tel que des vêtements, des bijoux, des encens, des épices, des souvenirs pour nous même ou nos familles et nos amies. »

Brunissande, avez-vous rédigé un rapport sur votre expérience auprès du partenaire indien ?

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« Toute la journée nous avons travaillé sur le rapport à propos de notre mois passé en Inde à la GB Pant University of Agriculture & Technologie, à propos de ce que l’on a appris, découvert, apprécié ou non, …

Durant la journée nous avons pu échanger avec des professeures à propos de la perception des images et de leurs morales, tester la réalité virtuelle et avons participé à un concours photo à propos de notre voyage en Inde. »

Travel Discovery Blog – A month in India, le blog de Brunissande en Bac-Gestion de la nature et de la faune sauvage au Lycée de Sées

Et bien, merci de ces précisions, peut être avez vous eu un programme de visite surprise ? pouvez vous nous en dire plus notamment à propos d’une anecdote?

« Nous sommes partis à l’aurore en direction de la ville d’Agra, à 6 heures de route de l’université.
Nous avons mangé sur la route et sommes arrivés en début de soirée à l’hôtel où nous allions passer la nuit. Le lendemain nous sommes partis de l’hôtel à 5 heures du matin pour nous rendre au Taj Mahal avant qu’il n’y ait trop d’affluence, nous en sommes partis aux alentours de 10 heures. Sur le chemin du retour j’ai eu l’immense privilège de me lier d’amitié avec un singe (il était plus intéressé par la bouteille de jus que j’avais en ma possession qu’autre choses mais bon…), fort heureusement tout c’est bien passé et il est repartit d’où il venait une fois le jus de mangue obtenu ! »

Nicolas, quel est votre ressenti sur la visite du Taj Mahal à Agra ?

« Je n’ai pas été déçu de ma visite du Taj Mahal, loin de là. Le Taj Mahal fait partie de ces sites uniques ! Vous pouvez voir ce monument image 9879CFF2F9194872A64E38030F1B6016.jpeg (29.3kB)d’une autre facette, malgré les nombreuses photos que vous avez vu sur internet. Non, la réalité est bien meilleure avec les différentes couleurs au lever du soleil. De plus, ce monument possède son histoire, couvert de marbre blanc, construit par l’empereur moghol musulman Shâh Jahân en mémoire de sa chère épouse.

Bref, je ne vous en dis pas plus, pourquoi ne pas aller le voir ! « 

Nicolas, vous donnez à comprendre votre grande émotion de vos rencontres en Inde, dites nous en plus si vous voulez bien !

« les indiens me manqueront tous les jours ! Mais peu importe la distance, nous resterons toujours des amis.

Pour conclure sur cette aventure à la fois humaine et culturelle, j’ai pu prendre conscience que des petits problèmes n’étaient rien face à leur problème. Le plus important est de prendre soin de sa santé. Les étudiants indiens sont très déférents envers les professeurs et très soucieux de respecter la hiérarchie sociétale. »

Impressions de Nicolas – L’inde n’est pas si loin

Bot Dhanyavad et Phir Milenge ! [Merci et à bientôt]  à ces jeunes pour leurs témoignages sur moveagri.

Au delà de ce groupe partis au cours de l’été 2023, retrouvez toutes les publications sur Moveagri (photos et blogs taguées Inde)

Contacts : Animateurs du réseau Inde – Christophe Groell, christophe.groell@agriculture.gouv.fr, Chantal Desprats, chantal.desprats@agriculture.gouv.fr




La France a l’honneur au Webinaire NAHEP en Inde

La France a été à l’honneur une semaine au cours d’un Webinaire NAHEP (National Agricultural Higher Education Project) organisé par l’université GB pant en Inde, début Décembre 2020.

Nous sommes intervenus pour partager l’expérience acquise lors du programme DEFIAA (https://defiaa.wordpress.com/).

Dans un contexte sanitaire dégradé, nos partenaires et amis indiens de l’université de PantnagarWebinaire Nahep 1 travaillent en distanciel et préparent déjà l’après.

La visioconférence nous rapproche et permet de maintenir le lien dans ce contexte Covid peu favorable aux échanges … !

Une expérience intéressante même si elle ne remplacera jamais de vraies rencontres en présentiel !

Une étape de plus qui concrétise un travail de fond de plus de quinze ans avec les solides partenariats mis en place par le réseau Inde de l’enseignement agricole français par le programme DEFIAA.

Pour plus d’information sur l’Université de Pantnagar

Pour en savoir plus sur le Programme DEFIAA, lire l’article Qu’est-ce que DEFIAA ?

Contacts : Chantal Desprats et Christophe Groell, co-animateurs du réseau Inde : chantal.desprats@educagri.fr, christophe.groell@educagri.fr

 

 




WATEA Nigéria : un tour d’horizon

6 établissements partenaires ont été visités dans six États Nigérians, dans le cadre du programme WATEA : Les femmes dans l’enseignement technique agricole et l’apprentissage au Nigeria.

Il s’agit de la première mission au Nigeria de deux représentants de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche (DGER) du Ministère français de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire (MASA), dans le cadre du projet FEF 2023-2025 « Les femmes dans l’enseignement technique agricole et l’apprentissage au Nigeria ». Elle fait suite à la visite de 12 responsables de l’enseignement technique et pédagogique nigérian·es à Paris et en Saintonge en décembre 2023.

Accompagnés par la Conseillère aux Affaires Agricoles Sonia Darracq basée à Abuja et des coordinateurs et collaboratrices de l’IITA (Institut International d’Agriculture Tropicale), le chargé de mission Afrique subsaharienne de la DGER, Rachid Benlafquih et l’animateur du réseau Nigéria, William Gex ont visité 6 centres de formations nigérians du 28 juin au 14 juillet 2024.

Les objectifs principaux de la mission étaient d’évaluer les installations, la gouvernance et les relations des institutions avec le secteur privé, de fournir des informations sur l’approche par compétences et le système d’apprentissage, d’assurer la pérennité du projet au-delà du financement français par des efforts renforcés d’information et de sensibilisation auprès des autorités et enfin de discuter de la poursuite de la coopération et du partenariat avec les campus agricoles français notamment par la mise en place d’un programme pilote de mobilités d’étudiant·es avec la France.

Pour rappel le projet WATEA – Woman in Agricultural Technical Education and Apprenticeship (Femme dans l’enseignement technique agricole et l’apprentissage 2023-2025), financé par le MEAE (Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères) et mis en œuvre par l’IITA (International Institute of Tropical Agriculture) vise à renforcer les relations opérationnelles entre les établissements d’enseignement technique agricole et les entreprises agro-industrielles, développer et formaliser le statut d’apprenti·e en particulier pour les jeunes filles et enfin accroître le partenariat pédagogique entre l’enseignement technique agricole français et ses homologues nigérians. Ainsi dans 6 états parmi les 36 fédérés, à raison de 500 filles par établissement, ce seront plus de 3000 jeunes femmes qui seront formées dans les institutions partenaires.

Vers un enseignement technique agricole plus attractif

Au Nigéria, les programmes d’enseignement technique sont réglementés par le National Board for Technical Education (NBTE) fédéral sous l’égide du ministère fédéral de l’Éducation : cela s’applique aux cinq collèges techniques visités. L’Institut de formation à la gestion agricole et rurale (ARMTI) de Kwara, organisme semi-public sous l’égide du ministère fédéral de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, est une exception.

Ces six institutions partenaires, bien qu’elles diffèrent en termes de gestion, de gouvernance et de relations, montrent cependant toutes un grand potentiel pour évoluer vers un enseignement technique plus attrayant et davantage orienté vers l’agro-entreprenariat.

Les équipes de direction et pédagogiques sont très impliquées, imaginatives et proactives dans le développement de partenariats public-privé ce qui leur permet dans certains cas de disposer d’infrastructures et de matériels agricole performants.

6 établissements visités. 

L‘équipe a été chaleureusement accueillie par l’équipe enseignante et les étudiant·es des 6 structures de formation :

Audu Bako College of Agriculture (ABCOAD) Dambatta, État de Kano

 

 

 

 

 

 

École polytechnique Binyaminu Usman (BUPOLY) Hadejia, État de Jigawa

 

 

 

 

 

 

 

Enugu State College of Agriculture and agro-entrepreneurship (ESPOLY), État d’Enugu

 

 

 

 

 

 

École polytechnique (ANSPOLY), Mgbakwu, État d’Anambra

 

 

 

Collège d’agriculture et de technologie (OYSCATECH), Igboora, État d’Oyo

 

 

Institut de formation à la gestion agricole et rurale (ARMTI), Ilorin, État de Kwara
L’occasion d’expliciter le système d’apprentissage français

Au Nigeria il existe déjà un dispositif d’apprentissage traditionnel connu sous le nom de système d’apprentissage professionnel Igbo (Igbo trade apprentice system) pratiqué par les Igbos et originaire du sud-est du Nigeria qui met en place le plus souvent un cadre d’accord informel entre l’apprenti et l’entreprise. L’objectif de ce système est de stimuler la croissance et la stabilité économiques ainsi que des moyens de subsistance durables en finançant et en investissant dans les ressources humaines par le biais de la formation professionnelle. Il présente néanmoins l’inconvénient de ne pas faire suffisamment le lien avec les centres de formation professionnelle et de donner peu de sécurisation à l’apprenti·e en terme d’embauche.

La mission a donc été l’occasion de présenter les principes du système d’apprentissage français en insistant sur le contrat tripartite entre l’entreprise, le centre de formation et l’apprenti, avec un encadrement réglementé et un soutien étatique fort garantissant le statut des apprentis et le développement des programmes en contact étroit avec le monde professionnel.

Les institutions ont reconnu la nécessité de moderniser le système nigérian actuel, en adaptant localement des solutions testées en fonction de la disponibilité et de la volonté des entreprises, du soutien politique, de la solidité des centres de formation et des opportunités de développement agricole et industriel dans leurs territoires.

Un soutien officiel accordé par les États partenaires

La mission a permis, avec les responsables des États partenaires, de pointer les progrès de WATEA et de présenter les perspectives à long terme. Les autorités locales ont reconnu l’importance du projet pour le développement durable de l’agro-industrie et se sont également engagées à poursuivre et à pérenniser les réalisations de WATEA après le financement français. Elles contribueront ainsi au développement de l’apprentissage moderne dans leurs États respectifs, en partenariat avec l’enseignent agricole français.


L’équipe de WATEA aux côtés du Gouverneur de l’État d’Oyo, Seyi Makinde

Retour sur les moments phares de la mission, où l’on peut voir l’équipe de WATEA.

En présence du Gouverneur adjoint de l’État d’Enugu, Ifeanyi Ossai

Avec l’assistant spécial du gouverneur pour l’agriculture de l’État de Jigawa, Adamu Sardauna

en réunion avec le Commissaire pour les gouvernements locaux, la chefferie et les affaires communautaires, TonyCollins Nwabunwanne de l’Etat d’Anambra

aux côtés des Commissaires à l’agriculture, Mme Oloruntoyosi Thomas et à l’éducation tertiaire, Mme Mary Ronke Arinde de l’État de Kwara.

Partenariats avec le secteur privé

La mission a catalysé des relations avec des entreprises agroalimentaires privées (Danone/FanMilk, Nutriset/NutriK, Psaltry International Company Ltd, Soilless Farm Lab) pour de la formation et de l’expertise technique, développer un modèle d’apprentissage mais aussi promouvoir la formation des femmes afin de leur offrir des carrières dans l’agro-industrie et enfin faciliter la mobilité des enseignant·es et des étudiant·es.

Contribuer dès 2025 à l’organisation d’un atelier multi-acteurs de WATEA

Un atelier multi-acteurs sera conduit en janvier 2025 au Nigeria dans l’État d’Oyo afin de favoriser l’élaboration et la mise en œuvre d’un système d’apprentissage plus performant et plus sécurisant. Cet atelier fera l’objet de la mobilisation de l’expertise de l’enseignement agricole français via le réseau CEFAGRI de la DGER. Seront réunis pendant une semaine, les six établissements bénéficiaires du programme WATEA, ainsi que de représentant·es des États partenaires, d’institutions de microfinance fédérales, d’organismes professionnels comme le National Education Fund System (NEFS), le SON (Standard Organization of Nigeria), la NAFDAC (National Agency for Food and Drug Administration and Control), le National Board for Technical Education (NBB), le National Board for Technical Education (NBTE), et l’Industrial Technical Fund (ITF).

Et demain…

L’implication de la DGER via ses réseaux permettra de développer durablement l’enseignement technique agricole nigérian. Il s’agira de faciliter les partenariats de pair à pair entre les centres de formation agricole français et nigérians. Il s’agira en particulier d’organiser des webinaires d’échanges d’expériences et d’expertises sur plan technique mais également pédagogique et également d’initier un programme pilote de mobilités entrantes via l’instrument du service civique en réciprocité avec l’Etat d’Oyo en lien avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et son opérateur France Volontaires

Les établissements curieux et intéressés pour initier un partenariat avec l’enseignement agricole nigérian sont invités à se rapprocher de Vanessa Forsans et William Gex, les animateurs du réseau AOAC (Afrique de l’Ouest Afrique Centrale) de la DGER !

A travers ces multiples pistes, l’avenir agricole du pays est davantage confié aux mains des femmes nigérianes.

A lire également WATEA-Nigeria en Saintonge

En savoir plus sur les organismes :Institut International d’Agriculture Tropicale, Audu Bako College of Agriculture (ABCOAD), École polytechnique Binyaminu Usman (BUPOLY), Enugu State College of Agriculture and agro-entrepreneurship (ESPOLY), École polytechnique (ANSPOLY), Collège d’agriculture et de technologie (OYSCATECH), Institut de formation à la gestion agricole et rurale (ARMTI)

Contacts : William Gex, animateur et Vanessa Forsans, animatrice du réseau Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale (AOAC) de l’enseignement agricole, william.gex@educagri.fr , vanessa.forsans@educagri.fr

Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise internationale au BRECI,rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Ritika à la découverte d’Auch

Le Lycée agricole d’AUCH Beaulieu-Lavacant accueille Ritika PANDEY, depuis la Rentrée de septembre 2024, et ce,  en immersion pour encourager la mobilité internationale, innover dans la technologie alimentaire et le développer l’interculturel.

Ritika PANDEY, diplômée d’un Bachelor de G.B.PUA&T en agroalimentaire, a choisi de donner une dimension internationale à son CV en postulant auprès de l’Établissement d’enseignement technique agricole d’Auch, pour y réaliser un service civique de 7 mois, de septembre 2024 jusqu’en février 2025, après une première expérience d’un mois en Australie.

L’établissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole (EPLEFPA) d’Auch a fait appel à France Volontaires en Inde et en France, dans le cadre d’un partenariat stratégique INDE France Horizon 2047, signé en juillet 2024 entre les deux pays. L’Établissement d’Auch fait également partie d’un consortium des 12 établissements impliqués dans le programme DEFIAA (Developping French Indian Exchanges in Agrofood and Agronomy) avec l’université agricole et agroalimentaire en Uttarakhand G.B.PUA&T de Pantnagar en Inde. Le renouvellement de l’accord cadre 2023-2028 a été signé en décembre 2023 pour 5 ans.

Les équipes de direction et les animateurs français du réseau Inde accueillent, du 6 au 11 octobre 2024, une délégation de 20 professeurs et directeurs de G.B.PUA&T dans trois des 12 établissements du consortium, et à l’EPLEFPA de Auch les 10 et 11 octobre afin de rencontrer les équipes et de renforcer le partenariat DEFIAA.

L’étudiante Indienne a été sélectionnée après entretien, parmi plusieurs candidats. Les trois axes d’action de sa mission à Auch viendront faciliter la mobilité et l’engagement international des jeunes gersois, renforcer l’envie de travailler en webinaire sur des thèmes agroalimentaires, et enfin développer une approche interculturelle dans l’établissement.

Elle est pétillante, enthousiaste, et a de grands projets et de belles idées d’échanges et d’interactions avec les Français.

Pour l’équipe de Auch, il s’agit de conforter son partenariat avec l’Inde, notamment dans le cadre de la prévision de l’ouverture de classes internationales en BTS BioQualim. Dans un temps plus long, cette expérience favorisera le développement de l’innovation en agroalimentaire avec des chefs cuisiniers, des industries partenaires, des artisans, et des travaux d’étudiants en Inde et en France autour des enjeux du développement durable.

Pour Ritika, les objectifs seront multiples : créer du lien, encourager l’ouverture au monde, développer des compétences techniques, professionnelles et personnelles, acquérir des compétences linguistiques en français renforcées par les cours de FLE (Français Langues Étrangères) dispensés par des professeurs qualifiés, réaliser des animations pour et avec les jeunes et les personnels de la communauté éducative.

Au cours de son séjour en France, la jeune Ritika partagera certainement les meilleurs moment de sa vie de service civique sur Moveagri.

Une année internationale « haute en couleurs » et pleine de richesse se profile à l’EPLEFPA d’Auch !

Contact : Chantal Desprats, animatrice du Réseau Inde de l’enseignement agricole, chantal.desprats@educagri.fr