Le MAA (DGER), avec l’appui des réseaux Europe de l’enseignement agricole, accueille 91 jeunes européens de 25 pays de l’Union Européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République-Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède) et pays voisins (Russie et Suisse) pour participer aux concours de jugement (bétail et vin) au SIA 2020, les 24, 25, 26 février 2020.
Le mardi 25 février 2020, la veille des épreuves, les jeunes candidats sont réunis pour un ultime entrainement au pointage de bovin et en oenologie.
CJAJ : Le concours de jugement des animaux par les jeunes (CJAJ) consiste à évaluer les caractéristiques morphologiques de plusieurs races de vaches laitières et à viande (Montbéliarde, Prim’Holstein, Blonde d’aquitaine, Charolaise et Limousine, selon les options choisies par les candidats).
CJPV : Le Concours des jeunes professionnels du vin (CJPV) consiste à reconnaître neuf échantillons de vins sur la base d’une notation de leurs caractéristiques (cépage, millésime, élevage, région de production, appellation et indication du prix ainsi qu’accord vin et mets) .
Bonne chance à cette promotion européenne 2020, qui va vivre un salon un peu particulier, sous le signe d’un anniversaire marquant : les 150 ans du Concours Général Agricole !
Les journées annuelles « Jeunes Mobilité » au Chesnoy (45)
Du 7 au 9 février 2020, une centaine d’apprenants de l’enseignement agricole ont participé aux Journées annuelles Jeunes Mobilité (JJM), à l’EPL du Loiret – le Chesnoy où les questionnements des uns et les expériences de mobilité des autres dans les 5 continents ont alimenté les ateliers tout au long du week-end.
Organisées et animées par un groupe de référents, constitué du RED (réseau éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale), de JAME (association de jeunes animateurs et formateurs mobilisés depuis 2009) et de l’institut Agro – site de Florac, ces réunions ont permis d’aborder la mobilité des jeunes sous différents angles de réflexions : interculturalité, remise en cause des préjugés, réflexion sur les comportements et les croyances, etc… tant de visions du monde auxquelles les apprenants seront confrontés au cours de leur expérience à l’étranger.
Cette session 2020 révèle la présence significative de jeunes en service civique à l’International, présents dans les établissements de l’enseignement agricole (originaires du Burkina, Mali, Ghana, Brésil, Pérou, Inde, Népal, Philippines et Vietnam).
En amont, la formation « concevoir et animer des sessions de préparation aux départs », inscrite au Plan National de Formation, a permis à des enseignants d’appréhender les techniques et outils de préparation à la mobilité, afin de les démultiplier au sein des établissements.
Un bilan de ces journées nationales est prévu en juin 2020.
Extrait de la Lettre Hebdo-DGER du 10/02/2020 n° 6
Construire des partenariats avec l’Afrique – Objectif du Réseau régional Multi-Acteurs
Vendredi 24 janvier 2020, le réseau régional multi-acteurs « Pays de la Loire Coopération Internationale » s’est réuni pour aborder le projet commun de tous ses acteurs : « Construire des partenariats avec l’Afrique, l’expérience des établissements d’enseignement agricole ».
Né en juin 2018, le réseau régional multi-acteurs de la région des Pays de la Loire, qui a pour vocation de regrouper les acteurs régionaux travaillant sur les thématiques de coopération et de solidarité internationale, a organisé au musée des Beaux-Arts d’Angers un événement de communication de l’enseignement agricole au travers de sa mission de coopération internationale, et plus particulièrement de l’action de plusieurs établissements de la région avec l’Afrique subsaharienne.
Vendredi 24 janvier, une soixantaine de participants, issus tant de l’enseignement que du monde associatif, de l’entreprise, de collectivités, ont ainsi assisté à une demi-journée riche en interventions et échanges. Le bureau des relations européennes et de la coopération internationale de la DGER a décliné les quatre engagements de l’enseignement agricole pour l’Afrique. L’assemblée présente a ensuite visionné le film Keka Wongan, sur le partenariat autour de la filière cacao entre l’EPLEFPA Nantes Terre Atlantique et le collège régional d’agriculture d’Ebolowa, au Cameroun. Puis ont suivi deux tables rondes : l’une sur les enjeux partagés liés au développement des partenariats en Afrique, la seconde sur la mobilité réciproque Afrique-France au service d’une citoyenneté mondiale, lors de laquelle ont témoigné des jeunes volontaires africains en service civique international en lycées agricoles, et des étudiant(e)s parti(e)s en stage en entreprise en Afrique. Ces deux moments ont été ponctués par les interventions de l’animatrice du réseau Afrique de l’ouest de la DGER qui a présenté les activités du réseau et d’un membre du consortium du programme AFOP dont les principaux résultats ont permis de montrer l’efficacité du partenariat entre la France et le Cameroun.
Cette journée a sans aucun doute rempli son objectif : créer de la rencontre entre porteurs de projets d’horizons différents, afin de permettre à des actions existantes et portées par les établissements de s’ouvrir à des acteurs hors champ de l’enseignement.
Extrait Lettre Hebdo du 03 février 2020, n°5
Pour en savoir plus sur l’aventure Keka Wongan – Le cacao made in Ebolowa au Cameroun, visionnez le film https://www.napce.fr/a-la-decouverte-dun-cacao-made-in-ebolowa-avec-keka-wongan-le-film/
Études vétérinaires à Moscou, deux jeunes français témoignent
Chaque année, 5 à 6 étudiants de l’enseignement agricole partent en mobilité académique en Russie. Ce sont des étudiants des écoles d’ingénieurs.
La mobilité vers la Russie peut être différente ! C’est le témoignage d’Emma, qui, après une première année de BTSA, présente sa poursuivre d’études à Moscou.
En partenariat avec les lycées membres du réseau Russie de l’enseignement agricole français, l’Académie vétérinaire de Moscou envoie ses étudiants en stage dans des élevages entre autre en France. C’est ainsi qu’Emma a découvert la possibilité qu’offre cette université à de jeunes étrangers d’intégrer un cursus de formation en Russie. Elle a eu envie de témoigner sur son expérience internationale.
Nous sommes Emma et Tom, deux étudiants français, de la région de Châteauroux et nous avons décidé de partir étudier à Moscou, capitale de la Russie.
Nous avons fait le choix de partir étudier à l’académie vétérinaire « SCRIABINE » de Moscou.
Depuis septembre 2019, nous effectuons une année de préparation à la langue russe, qui est une langue difficile à apprendre, mais avec du travail et de l’envie c’est tout à fait possible.
Durant cette année nous n’avons pas officiellement le statut d’étudiant, ce qui veux dire que les prix du visa (235€), de l’année scolaire (environ 1700€) et du logement (autour de 175€/mois) sont à notre charge.
L’année prochaine nous allons suivre des études différentes : Tom va suivre une formation de maître-chien, formation proposée aussi à l’académie Scriabine et qui est réalisable sans obtention du bac et moi je vais suivre les cours de vétérinaire.
Pour devenir maître-chien c’est 3 ans d’études, pour devenir vétérinaire c’est 5 ans.
Cette fois, dès notre première année nous aurons droit à des bourses (année scolaire gratuite, logement à des prix très réduits et de nombreuses réductions, notamment pour les musées, le métro, etc.).
Avant de venir à Moscou, j’étais en BTSA au lycée agricole de Châteauroux. C’est là que j’ai découvert cette possibilité, car 3 étudiantes de l’académie vétérinaire de Moscou, dont une française (Pauline CLEMENT), sont venues témoigner dans notre classe.
Véto, c’était mon rêve, alors… à la fin de ma 1ère année de BTSA, j’ai franchi le pas !
[L’accès à la formation vétérinaire est différente que dans le système français]. [Actuellement] En France, il faut d’abord suivre deux années préparatoires puis passer un concours [en Russie, l’Université propose d’intégrer les études vétérinaires directement].
Nous sommes les deux seuls français dans l’académie. Nous étudions la langue russe avec beaucoup d’étrangers (syriens, algériens, chinois), mais beaucoup parlent français !
Une fois les 5 années d’études finies ce sera beaucoup de « paperasse » afin que le diplôme soit reconnu en France, il faudra aussi passer un petit examen afin d’avoir l’équivalence.
C’est une expérience très enrichissante, Moscou est une très belle ville et la vie y est beaucoup moins chère pour des étudiants.
Nous ne regrettons pas d’avoir quitté la France et d’avoir fait le pas d’aller vivre une nouvelle vie à Moscou malgré le froid et la neige !