Soria, étudiante algérienne en Master 2 Écologie et Environnement à l’université Aïn Temouchent en Algérie, a pris ses quartiers à Macon-Davayé début mars 2023.
Logée à l’internat de l’Agro Bio Campus de Davayé, Soria a rapidement rencontré les élèves du club solidarité du lycée de Davayé, en présence de leur responsable Karine Boullay, également professeure de Mathématiques. Ce club solidarité, composé de 20 élèves volontaires du lycée, toutes classes confondues (Troisièmes, Secondes, Premières et Terminales), est à l’initiative d’un projet d’échange France-Algérie. Avec des premiers contacts initiés à la rentrée de septembre 2022 et suite à la visite de Zahira Souidi, professeure d’écologie environnementale à l’université Aïn Temouchent, le projet connaît un nouveau tournant avec la visite de Soria.
« Je vais rester ici jusqu’en juillet 2023 pour observer et découvrir les modes de travail agriculture dans le but de préparer mon mémoire de fin d’études portant sur le thème “Gestion des eaux pluviales” » précise-t-elle.
Prochaine étape de ce partenariat inédit, avec le déplacement de 11 élèves du club solidarité en Algérie.
Devant un groupe attentif, Soria s’est non seulement présentée, mais a aussi réalisé une présentation générale sur l’agriculture en Algérie à l’aide d’un PowerPoint qu’elle avait soigneusement préparé. Les thèmes des inégalités hommes/femmes en Algérie ont été abordés ainsi que la superficie agricole du pays, composée majoritairement de maraichage (71%) et de forage (7%) et la superficie forestière dont l’eucalyptus se place largement au-dessus des autres types de plante et végétation.
Ensuite, la jeune femme a présenté sa région d’origine, la wilaya d’Aïn Témouchent située au nord-ouest de l’Algérie. Avant de conclure cet échange interactif avec ses camarades des prochains mois, Soria a tenu à donner quelques conseils aux futurs visiteurs de son pays, notamment des cours de langues en traduisant les mots indispensables à connaître en algérien (bonjour, merci, bienvenue, combien ça coûte etc…) mais aussi en présentant quelques photos de son université, lieu incontournable à visiter à Aïn Témouchent. Enfin, derniers conseils, et pas des moindres, les spécialités culinaires algériennes qui ont suscité beaucoup d’intérêt de la part des élèves du club solidarité.
N’ayant pas eu beaucoup de temps pour visiter depuis son arrivée, Soria a hâte de découvrir la région.
« J’ai visité rapidement Mâcon et Cluny pour le moment et je compte bien visiter toute la région grâce aux élèves ».
À commencer dès le vendredi de son arrivée avec une excursion à Dijon après la réunion régionale des services civiques au rectorat. Le programme du lendemain, visite et découverte de la fromagerie du domaine des Poncetys à Davayé dans le but de, pourquoi pas, ramener un nouveau savoir-faire en terres algériennes.
Découvrez la carte avec les volontaires internationaux accueillis en lycée agricole en 2023.
Contacts : Article proposé par Karine Boullay, Enseignante de Mathématique, Animatrice du club solidarité
SIA 2023, le lundi à l’international
Les séquences sur le stand du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire s’ouvre sur l’enseignement agricole à l’international. C’est sous l’angle des témoignages que l’action de coopération internationale est révélée au grand public dès lundi 27 février au SIA 2023.
Des formes et des actions variées, une coopération dense, riche en relations humaines et en apprentissages mutuels. L’introduction a marqué les fondamentaux : la coopération européenne et internationale fait partie des 5 missions de l’enseignement agricole. Celle avec l’Afrique est particulièrement vive, elle s’inscrit dans les priorités du gouvernement et se décline selon les 4 engagements pris dans la continuité du discours de Ouagadougou du Président de la République en 2017.
Apports mutuels, découvertes et solidarités
Ils étaient nombreux à venir parler de leur expérience, de leurs projets, ou présenter les grandes lignes du travail de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche ainsi que l’ensemble des réseaux de l’enseignement agricole dans ce domaine. Qu’il s’agisse de jeunes de l’enseignement agricole accueillis en Afrique de l’Ouest ou de jeunes ivoiriens, sénégalais ou sud-africains venus se perfectionner en France, le regard qu’ils portent sur ces échanges est largement partagé.
Retenons par exemple le parcours de Moussa, venu du Sénégal et élève du lycée de Figeac. « Après mon BTS en production animale et végétale, j’aimerais poursuivre en lience pro transformation laitière pour installer dans mon pays un projet de coopérative avec les éleveurs », explique-t-il.
Precious est venue quand à elle d’Afrique du sud. Après son master en sciences de l’agroalimentaire obtenu à Dijon, elle poursuit aujourd’hui une thèse. « C’est pour moi une chance extraordinaire, et aussi un vrai défi pour le langage, car je suis anglophone. »
Lamine, quant à lui, vient également du Sénégal et étudie au lycée agricole d’Aurillac. « Je crois que ces échanges sont la preuve que nous pouvons tous coexister, nous adapter, sortir de nos zones de confort, découvrir, échanger, travailler sur nos projets de vie, pour nous et nos pays », affirme-t-il.
Importance du collectif, du dialogue et de l’enrichissement mutuel : les actions de coopération internationale menées par l’enseignement agricole favorisent la contribution des élèves à la construction d’une société plus juste, solidaire et durable. Les témoignages de chacun, en ce début de semaine de Salon, en ont donné la plus vivante des preuves.
La coopération du Lycée à l’Ambassade
Patricia DARJO, directrice de l’EPL de la Roche sur Yon et Sonia DARRACQ, Conseillère aux affaires agricoles à l’ambassade de France au Nigéria ont partagé leur vision, l’une sur la l’importance de la coopération dans la vie des lycées, l’accueil et l’impact de la réciprocité sur les jeunes et la communauté éducative, l’autre sur les projets qui se concrétisent au sein des pays partenaires et le poids sur l’avenir des jeunes, de l’entreprenariat et des professionnels, en particulier auprès des femmes au Nigéria.
Globalement la France accueille près d’un tiers des étudiants africains en mobilité et les établissements de l’enseignement agricole forment plus de 300 apprenants issus principalement du Sénégal, Cameroun, de République de Côte d’Ivoire, du Bénin et de Madagascar.
Les actions conduites mobilisent aussi l’expertise de l’enseignement agricole dans le fonctionnement des établissements de formation agricole, la construction de référentiels et de contenus de formation et du renforcement de capacités. Elles se concentrent tout particulièrement au Sénégal, en Angola, au Bénin et au Cameroun.
Cette séquence « spécial Afrique » était aussi l’occasion de présenter le dispositif du Service civique internationale, piloté par France Volontaires, et d’écouter ces jeunes qui ont fait ce pas de géant pour venir vivre chacun une expérience unique en France, dans l’un des 30 établissements agricoles qui accueillent des volontaires d’Europe, d’Afrique, d’Amérique du Sud et du moyen Orient ou d’Asie pour des durées de 6 à 12 mois. Lamine, Adjoua et Nazaire ou encore Franck et Gnan réalisant un service civique dans les lycée d’Aurillac, de Vire ou encore de la Roche sur Yon retiennent de leur séjour de riches échanges et des savoirs qu’ils ont apportés par leurs missions en tant que service civique mais également des compétences qu’ils ont acquises au cours de leurs expériences dans l’enseignement agricole.
La 3ème temps de ce focus « enseignement agricole et l’international » a été consacré à inviter les lauréats du Prix Alimenterre 2022 : Deux équipes lauréates invitées, Nathan Pirard pour Paroles de paysans et Emmanuel Gangand et Mahaut Roussel pour Sillage.
C’était l’occasion de partager leur projet récompensé par le CFSI, dans le cadre du Prix Alimenterre 2022 qui récompense et valorise les initiatives novatrices et/ou mobilisatrices mises en œuvre par les jeunes dans le cadre de leur parcours scolaire ou non, en prolongement du festival ALIMENTERRE.
Nathan Pirard pour Paroles de paysans a présenté le concept de projection/animation dans les lycées autour du documentaire « Tu nourriras le monde », une initiative étudiante pour sensibiliser le grand public aux enjeux du monde agricole. Ces actions visent à impulser des changements durables au niveau des jeunes participants, des cibles, des établissements, des associations, des partenaires et du territoire. Cette introduction sera l’occasion de le rencontrer pour l’interviewer et en savoir plus sur leurs questionnements que posent le modèle de production d’aujourd’hui et de demain.
Emmanuel GANGAND et Mahaut ROUSSEL ont été lauréat du Prix Alimenterre pour leur projet SILLAGE, issu du Mouvement jeune pour l’agroécologie et l’alimentation durable, qui propose une formation accessible à tous sur la thématique « Renouons avec les sols ».
Toutes ces initiatives récompensées sont de belles illustrations de la philosophie que prône l’enseignement agricole par l’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale (ECSI). En effet, il est un enseignement habité par des valeurs, les questions de citoyenneté et de solidarité y occupent une place importante, au point de s’intégrer pleinement aux apprentissages dans les établissements. On y parle beaucoup d’ECSI qui s’inscrit dans la mission de coopération internationale de l’enseignement agricole et bien plus largement puisque le ministère est partie prenante dans un groupe de concertation interministériel sur le sujet.
La mission du réseau RED de l’enseignement agricole est un levier important pour l’apprentissage de l’ECSI grâce à l’apport d’outils (Guide de la mobilité, Carnet de mobilité et Guide de l’accueil des volontaires internationaux, ou encore les Open Badges et l’appui à la participation aux festival de film Alimenterre ou au Prix) et de formation à disposition des lycées agricoles.
Relever les défis du siècle… Grâce à des Citoyens mobilisés ! L’enjeu : partager des pratiques, des outils qui ont fait leurs preuves et présenter des témoignages concrets.
La rencontre du 6 octobre dernier à la Bibliothèque François Mitterrand sur l’ECSI avait pour objectif de susciter des échanges sur les politiques et les programmes de sensibilisation et de mobilisation des citoyens en réponse aux défis mondiaux.
Nous étions près de 200 présents et plusieurs centaines de personnes connectées en visio-conférence, pour partager des pratiques et des outils qui ont fait leurs preuves et présenter des témoignages concrets.
Les actions de l’enseignement agricole ainsi que l’engagement de ses différents acteurs ont été mises en valeur au cours de l’évènement.
Marion Bardy, sous-directrice de la recherche, de l’innovation et des coopérations internationales de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche (DGER) a tout d’abord rappelé l’implication du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire dans le groupe de concertation national ECSI via le Bureau des relations européennes et de la coopération internationale (BRECI), les enjeux et les objectifs pour l’enseignement agricole d’intégrer ces thématiques et méthodes pédagogiques dans les projets des établissements.
Elle a insisté sur l’existence d’un système national d’appui aux établissements (via le réseau RED notamment depuis presque 25 ans !) pour mener des actions avec les jeunes, partager des outils, organiser des formations tout en travaillant au quotidien avec de nombreux partenaires associatifs locaux et institutionnels. Sur le terrain ces actions peuvent prendre des formes multiples : accueil de jeunes volontaires étrangers, projets de solidarité, serious games… etc.
Des outils pour éduquer à la transition agroécologique
Fleur Meynier, Chargée de mission Systèmes de culture innovants de la Bergerie Nationale de Rambouillet, a présenté l’outil pédagogique non formel AGROCHALLENGES. Ce serious game de l’enseignement agricole (RED/Educagri éditions) utilisé en classe ou dans le cadre de l’accompagnement et la formation des enseignants, est le fruit d’une collaboration avec des nombreux partenaires étrangers, l’INRAE et le designer Quentin Vaulot. Fleur Meynier a insisté sur les conditions de réussite du jeu (disponible en 5 langues : Français, anglais, allemand, Espagnol et Portugais) et ses objectifs pédagogiques : découvrir l’agroécologie, prendre conscience de son approche systémique, impliquer et rendre actifs les jeunes, encourager la prise de parole et les débats sur les questions socialement vives liées à l’agriculture.
Elle a été rejointe par Rachid Benlafquih, chargé de mission ECSI et de la zone Afrique (BRECI/DGER) qui a accompagné les différentes étapes du projet. Il a notamment insisté sur la dimension partenariat et coopération internationale de l’outil pédagogique. AGROCHALLENGES est aujourd’hui reconnu pour sa capacité à nourrir et initier des partenariats avec des acteurs de l’éducation du monde associatif et professionnel en France et à l’étranger (Colombie, Canada, Bénin, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Allemagne, Espagne, Portugal, Brésil, Roumanie, Japon, Nouvelle-Zélande…).
Témoignage de Fleur Meynier suivi de ceux de Nansirine, Melissa (volontaires internationales) et du CFSI sur le festival ALIMENTERRE en vidéo :
Ouvrir les jeunes sur le monde grâce à l’accueil
« Melissa Camara du Brésil et Nansirine Ismaïnou du Bénin ont été volontaires en service civique international pour une mission de promotion de la citoyenneté et de la solidarité internationale au sein de trois lycées agricoles en Normandie, Occitanie et en Val-de-Loire . Leurs témoignages ont permis de souligner l’aspect multidimensionnel des apports d’un volontariat sur le public qu’elles rencontrent dans le cadre de leurs activités. En ce sens, les deux volontaires intervenantes ont pu citer « l’ouverture sur le monde », « la contribution à la levée des tabous et préjugés », ou encore « l’apport de connaissances socioculturelles ». Par sa mission de service civique, Melissa aspire à contribuer « à la lutte contre la xénophobie » ainsi qu’ « au développement de la solidarité internationale », grâce à « des actions utiles ». Quant à Nansirine, elle a souhaité participer à « la préservation de l’environnement pour un monde durable profitable aux générations à venir ».
Par ailleurs, leurs interventions ont démontré que le volontariat représente un cercle vertueux à bien des égards, leur mission impactant directement la suite de leurs parcours d’étude et professionnel.
Selon Nansirine : « Ma mission m’a permis d’augmenter ma confiance en moi, de renforcer ma capacité de responsabilité et d’augmenter mes compétences dans mon domaine d’activité ».
Elle est d’ailleurs actuellement de retour en France après son service civique pour poursuivre ses études en Géographie à l’Université Paul Valéry de Montpellier.
Pour Melissa, sa mission lui a permis « d’apprendre la langue française, de prendre de l’autonomie et de la confiance en moi ».
Elle compte réinvestir les méthodes d’apprentissage observées dans les lycées agricoles, passant par des expériences théoriques et pratiques, dans sa future carrière de professeure. » *
Pour l’enseignement agricole, ces jeunes volontaires sont aussi considérés comme de futurs jeunes professionnels (notamment dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation). Cette expérience professionnelle et citoyenne unique représente une réelle opportunité pour construire et réaliser son propre projet professionnel. A l’issue de leur volontariat, les jeunes accueillis obtiennent un Open Badge « Volontaire international de l’enseignement agricole » qui reconnait les compétences développées. Les réseaux géographiques de la DGER/BRECI suivent également le parcours des anciens volontaires et les aides pour leur insertion sociale et professionnelle.
Découvrez en vidéo le parcours d’ex-volontaires béninois aujourd’hui jeunes entrepreneurs en aquaculture ou en machinisme agricole :
Karine Boullay-Bador, enseignante en mathématique au lycée agricole de Mâcon et animatrice du club solidarité de l’établissement, a partagé enfin sa riche expérience et ses réflexions lors d’une table ronde sur le thème : « comment accélérer le déploiement de l’ECSI en France et créer des collaborations vertueuses dans les territoires entre les acteurs associatifs et publics ? ».
Elle a insisté sur la dimension transversale de l’ECSI, la possibilité de proposer des espaces d’expression et d’engagement des jeunes en dehors des cours et l’importance des partenariats avec les acteurs associatifs du territoire. Pour elle, les principaux leviers sont : l’inscription des actions dans les projets stratégique d’établissement et leur reconnaissance dans les programmes de formation, la pluridisciplinarité, les campagnes nationales et les partenariats avec les acteurs de l’ECSI (Réseaux Régionaux Multi-Acteurs, ONG, collectivités locales…). Après avoir été lauréats du concours national de Podcasts « réinventer le monde », les étudiants du club proposeront cette année des actions autour de l’égalité « femmes – hommes » et reconduiront leur Gratiferia annuelle sur l’établissement pour sensibiliser aux conséquences néfastes de la fast fashion.
Témoignage de Karine Boullay-Bador :
Nous tenons chaleureusement à remercier Fleur, Nansirine, Melissa ainsi que Karine pour leur engagement, leur disponibilité et leurs témoignages.
Contacts :
Danuta RZEWUSKI et Vincent ROUSVAL, animateurs du réseau RED (ECSI) de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr, vincent.rousval@educagri.fr
Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise Internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr
Un nouvel Open Badge fait sa rentrée
Ils s’appellent Kevin, Jessica, Agnieszka ou encore Nansirine et viennent d’obtenir le tout nouveau Open Badge « Volontaire International » de l’enseignement agricole. Cette reconnaissance officielle, délivrée par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, atteste de l’expérience vécue par ces jeunes étrangers accueillis en lycée agricole et des principales compétences développées en suivant différentes missions.
Même si les statuts (Service Civique de réciprocité, OFAJ, CES) et les activités principales de la trentaine de jeunes accueillis lors de l’année scolaire 2021/2022 diffèrent, tous reconnaissent être montés en compétences dans les domaines suivants :
– Maîtrise de la langue française (par exemple : le vocabulaire dans le domaine de l’agriculture et de l’éducation)
– Compréhension du système éducatif français
– Capacité à prendre des initiatives pour organiser des activités liées à l’international en travaillant en équipe ou en autonomie
– Capacité à analyser et synthétiser des informations
– Aptitudes à communiquer et informer en adaptant son discours au public
– Capacité à s’intégrer dans un contexte interculturel et à s’adapter au changement
Cette liste n’est pas exhaustive et chaque jeune, au moment de la demande de son Open Badge, peut la compléter et rajouter un lien vers des articles ou autres productions réalisées pendant son volontariat.
Nous tenons à remercier tous les jeunes volontaires (photos) et leurs tuteurs pour nous avoir permis, lors des regroupements de Pamiers et Dunkerque en mai 2022, d’éditer ce nouvel Open Badge (traduit en 4 langues) et de créer son logo (Crédits image : pikisuperstar).
Par ailleurs, ces badges représentent un formidable outil de suivi des parcours de ces jeunes et contribuent à la création d’une nouvelle communauté de jeunes professionnels étrangers qui maîtrisent bien le français, connaissent l’enseignement agricole et sont des experts dans de nombreux domaines techniques.
Au delà donc des bénéfices pour les jeunes « badgés » (insertion, valorisation de l’expérience…), ce réseau des jeunes volontaires au sens large représente une réelle opportunité pour appuyer, en France et à l’étranger, la mission de coopération internationale de l’enseignement agricole.
Le RED accompagnera dans cette perspective au cours de l’année universitaire 2022/2023 un projet tutoré d’étudiants du master « politiques culturelles et éducatives à l’international » de l’INUC d’Albi pour nous aider à organiser un rassemblement national en janvier 2023 et améliorer l’animation et la valorisation au sens large de ce nouveau réseau.