Priwétik, Evelyne !

 parcours professionnel ?

Actuellement en poste au lycée de Caulnes (22), je suis référente Erasmus+ depuis 5 ans.

La seconde année, les jeunes ont découvert les exploitations agricoles en participant aux différents travaux pendant 15 jours.

reportage filmé par France 24 : Erasmus+, les élèves européens se mettent au vert

Quelle opportunité vous a amené à intégrer le réseau Russie/Arménie et pourquoi avoir postulé pour une mission nationale d’animatrice de réseau Europe et international de l’enseignement agricole ?

Je suis convaincue que la mise en place de ces échanges est une belle aventure pour les jeunes, pendant laquelle ils découvrent un pays et sa culture mais ils acquièrent également autonomie et maturité.

-vous travailler en tant qu’animatrice ?

Mon expérience est, à ce jour, assez faible et je me nourrie de lecture sur la culture et les sujets plus spécifiques concernant la coopération avec ces deux pays.

Je commencerai par le début en vous partageant mes premières recherches sur quelques formules usuelles pour dire « Bonjour » !

En effet, toute communication commence par un salut : saluer une personne est le premier pas que nous faisons pour rentrer en contact. C’est un code de communication incontournable, une sorte de mot de passe, la clé qui permet de lancer la conversation… et une coopération réussie !

Voici trois traductions pour dire « Bonjour » :

  • Приветик (Priwétik) : bonjour (formule amicale pour une femme)
  • Здрасти (Sdrásti) : bonjour (plus formel et utilisé lors du vouvoyement)
  • сутки (sútki) désigne un tour complet du cadran. Cette formule magique vous permettra de dire bonjour 24 heures sur 24, puisqu’elle signifie littéralement bon moment autour de l’horloge !

« Au revoir»,

Ctésoutyoun (ցտեսություն)

 

Pour en savoir plus sur les partenaires du réseau Russie, consulter la carte des universités agraires de Russie 

evelyne.bohuon@educagri.fr




Erasmus + 2020 – 2027 : quelles nouveautés dans le secteur scolaire ?

La grande nouveauté en 2020 du côté d’Erasmus+ réside dans les accréditations, qui sont mises en place pour les secteurs scolaire, Domaine de l’Education et de la Formation Professionnelle (EFP) et Formation Adulte dès l’automne 2020.

Le principe ?

Les établissements doivent se projeter sur plusieurs années à venir en exposant leur stratégie en terme de projets européens.

L’intérêt ?

L’accréditation sera accordée jusqu’en 2027, ce qui évitera le dépôt de candidatures tous les ans ou tous les deux ans comme précédemment, et permettra ainsi d’ancrer les mobilités dans la durée.

Quelles nouveautés dans le secteur scolaire en 2020 ?

Les élèves de filière générale peuvent obtenir un financement pour effectuer un séjour dans un établissement scolaire en Europe ou dans une autre structure (une entreprise, une association).

Les mobilités de groupes sont maintenant dans les dossiers de mobilité Erasmus+ (dossiers « clé 1 » accessibles via l’accréditation) : il s’agit pour des élèves français d’échanger et d’apprendre avec des élèves d’un autre pays. La réciprocité n’est plus systématique mais constituera toujours un élément riche et bienvenu.

Deux ateliers d’écriture ont été mis en place fin septembre pour aider les établissements dans cette nouvelle démarche, l’un à Rennes et l’autre à Paris pour le secteur « enseignement scolaire ». D’autres journées seront proposées, dans les différentes régions, pour partager le plus largement possible les nouveautés de cette programmation Erasmus 2020 – 2027.

Contact : Anne-Sophie Goyon, Chargée de mission pour l’appui au montage de programme Erasmus+ / animatrice de réseau pays Scandinave de l’enseignement agricole, anne-sophie.goyon@educagri.fr




Actualités du réseau République Tchèque – Slovaquie

Cette année 2020 a été pour le réseau, comme pour tous les acteurs de coopération internationale fortement perturbée par la crise sanitaire. Le réseau a cependant pu poursuivre ses activités.

Tchèques et Slovaques au rendez-vous pour participer au concours Jeunes Européens lors du Salon International de l’Agriculture 2020

Délégation tchèque lors de la soirée européenne
Partage de spécialités de la délégation tchèque lors de la soirée européenne

Fin février 2020 a été marqué par le temps fort du SIA auquel ont participé des délégations tchèques et slovaque pour les concours « Jeunes Européens » de jugement de bétail et des jeunes professionnels du vin.

Concours des jeunes professionnels du vin (CJPV)
Concours des jeunes professionnels du vin (CJPV)

Pour la première fois, un lycée viticole slovaque (Stredná odborná škola vinársko-ovocinárska Modra) était présent pour le concours des jeunes professionnels du vin. Les représentants de cet établissement avait été rencontré lors d’une précédente mission et les contacts pris et entretenus depuis ont abouti à l’accueil à Paris de deux candidats et de la directrice de l’établissement. Le salon a même été l’occasion de les mettre en lien avec un lycée Français pour développer un potentiel partenariat pour des mobilités de stage.

Les activités du réseau depuis le début de la crise sanitaire

Suite à la crise sanitaire, à partir du mois de mars, les activités du réseau ont surtout été consacrées au maintien du lien avec les établissements tchèques et slovaques partenaires. Les déplacements dans les pays sont, en effet, impossible ou fortement limités du fait de la mise place de restrictions d’entrées. La prospection de nouveaux établissements s’est donc surtout faite par recherche Internet, à défaut de pouvoir organiser une nouvelle mission à l’automne 2020.

Un sondage vient d’être envoyé vers les établissements tchèques et slovaques connus du réseau, ainsi qu’à l’Institut de l’Education et de la Communication (IEC) de l’Université des Sciences de la Vie de Prague (équivalent de l’ENSFEA en France) afin de recueillir des informations sur l’organisation des cours mise en place dans les pays durant le confinement, les ressentis des professeurs suite à la mise en place l’enseignement à distance, et les perspectives d’évolution de la coopération internationale dans ce cadre dégradé.

Ce sondage sera aussi peut être un moyen d’identifier de nouveaux établissements intéressés pour mettre en place des partenariats futurs avec la République Tchèque étant donné que sa diffusion va être assurée par l’IEC auprès des établissements techniques et professionnels secondaires dont ils assurent la formation des enseignants.

Les résultats de ce sondage seront publiés dans le bulletin annuel du réseau qui sera diffusé courant Janvier 2021.

En parallèle, un point va être fait avec les établissements Français membres du réseau afin de voir où en est la conduite de leurs partenariats et quels sont les leviers trouvés pour les maintenir en l’absence de mobilités.

Si la situation sanitaire le permet, une nouvelle mission sera programmée au printemps 2021 afin de poursuivre la prospection de partenaires en République Tchèque à la fois du côté des établissements secondaires, mais aussi des établissements supérieurs, dans la perspective de futures mobilités académiques permises par la semestrialisation en cours des BTSA.

Point sur la situation sanitaire en République Tchèque et Slovaquie

A ce jour, la situation sanitaire est relativement dégradée en République Tchèque qui a connu ces dernières semaines un des plus forts taux de contamination d’Europe. Un confinement a été mis en place depuis mi-Octobre et les élèves et étudiants ont repris les cours à distance.

En Slovaquie, une campagne de test généralisée de toute la population a été organisée les 31 Octobre et 1er Novembre et sera poursuivie les 7 et 8 Novembre. Les élèves ont également repris les cours à distance depuis 15 jours.

Pour en savoir plus :

République Tchèque :  Conseils aux voyageurs république Tchèque , Site du Ministère de l’intérieur Tchèque

Slovaquie: Ambassade de France en Slovaquie , Conseils aux voyageurs Slovaquie

 

Contact : Delphine Laissac (animatrice du réseau République Tchèque – Slovaquie/ DGER/BRECI), delphine.laissac@educagri.fr




« Understand Biodiversity to Share it » : un Échange scolaire Erasmus+ avec le Portugal

Le projet « Understand Biodiversity to Share it » est né d’une volonté d’impliquer nos élèves issus du milieu rural dans un échange international. La thématique de la biodiversité est apparue comme une évidence car elle est au coeur de leurs études.

Le but de ce projet a été de faire travailler ensemble des élèves français et portugais sur des activités conjointes pour l’animation de la Journée de la Biodiversité, événement majeur qui a lieu au lycée Fonlabour d’Albi depuis 2014 et pour la mise en place d’une journée identique au Portugal.

Pour se faire, les élèves ont eu besoin de comprendre leurs territoires et la biodiversité qui les constitue afin de partager leurs savoirs avec leurs partenaires. D’où le titre du projet : « Comprendre la biodiversité pour la partager ».

Les activités ont été centrées sur l’élaboration et la mise en place des journées de la biodiversité dans les deux pays : création de jeux, de stands, de parcours des sens, d’animation pour sensibiliser les plus jeunes à l’importance de la biodiversité. D’autre part, des visites ont permis la découverte et l’approfondissement de connaissances scientifiques et techniques.

Ainsi grâce au travail de tous les élèves, le projet a évolué sereinement pendant les deux années. Lors de la première année, les élèves mixés ont réalisé des ateliers qui ont permis d’accueillir 300 élèves et collégiens sur un public total de 1800 personnes pour la Journée de la Biodiversité à Albi. Les accompagnateurs des classes accueillies ont été très satisfaits et ont apprécié la présence d’élèves-animateurs portugais sur les ateliers. Cette expérience positive a permis aux encadrants portugais de mieux appréhender la mise en place de cette même journée dans leur pays qui a eu lieu lors de la seconde année du projet. Ainsi, près de 100 enfants ont été accueillis au lycée Conde S. Bento pour la première édition de la journée de la biodiversité. Les élèves ont fait preuve d’autonomie et de créativité en proposant de façon collaborative des animations et activités en anglais. Des progrès dans la pratique de la langue étrangère ont été notés notamment pour les élèves les plus timides. Sur toute la durée du projet les élèves ont échangé à distance à l’oral comme à l’écrit en anglais et utilisé des outils numériques financés par Erasmus.

Ces échanges ont donné aux élèves l’envie de s’ouvrir à l’Europe et d’aller découvrir d’autres cultures par le biais de stages à l’étranger.

Les élèves ont été de réels acteurs pour promouvoir un modèle de coopération au nom de la biodiversité. Ils sont devenus des éco-citoyens actifs en contribuant à l’évolution d’une société responsable, solidaire et respectueuse.