Mobilités des personnels portugais en Martinique via Erasmus+

Dans le cadre de sa stratégie en matière de coopération internationale, l’EPLEFPA du Robert a accueilli du 27 Janvier au 05 Février dernier, trois représentants des partenaires de Madère et de Conde de Sao Bento (Portugal).

La délégation était composé du responsable qualité à l’industrie de production de bière à Madère (ECM), d’un enseignant-chercheur à l’université de Funchal et de la directrice-adjointe et enseignante en agroalimentaire à l’école professionnelle agricole Conde de Sao Bento.

Suite aux mobilités de stage réalisées du 17 Mai au 20 Juillet 2019, huit de nos étudiants ont eu l’opportunité de s’ouvrir à d’autres pratiques en milieu professionnel en étant en totale immersion dans ces pays conventionnés.

Il a donc semblé indispensable de conforter les échanges avec les socio-professionnels rencontrés. Ainsi, un atelier sur les processus de fabrication de produits fermentés a été mis sur pied pour les classes de BTSA Sciences et Technologies des aliments du lycée par le biais de ces trois mobilités entrantes. L’organisation de ce projet a fait l’objet d’un Projet d’Initiative et de Communication (PIC) où était prévu à cette occasion, des modules de cours techniques sur mesure dispensés en anglais/français, abordant les thématiques spécifiques de la fabrication du vin et du fromage. Le point d’orgue a été le cocktail de restitution où les élèves ont pu présenter leur expérience à l’international dans des domaines variés, aussi bien en nutrition animale que dans les domaines de la bière, de l’industrie laitière, de la boulangerie-pâtisserie et de la confiserie. Ils ont démontré leur investissement tant sur le plan administratif et financier que professionnel.

 

 

 

 

 

 

 

Dans un contexte d’échanges de pratiques et de développement de la coopération entre les Régions Ultrapériphériques (RUP) sur l’innovation et la mutualisation des connaissances en agroalimentaires, nos invités ont également rencontré des acteurs locaux tels que Soc High Tech entreprise spécialisée dans la production de boissons, vins et spiritueux et l’Université des Antilles.

 

 

 

 

 

 

 

Sur les plans culturel et linguistique, ils ont pu découvrir des lieux emblématiques du patrimoine de la Martinique ce qui leur a permis d’appréhender l’île sous un autre angle et d’identifier des points de convergence.

 

 

 

 

 

 

 

Bilan :

Les retours d’expérience des bénéficiaires de l’an passé sont d’ores et déjà très positifs tant sur le plan professionnel (niveau liguistique, compétences transversales, savoir-faire pratiques) que personnel (enrichissement, découverte, ouverture). De plus, les collaborations existantes ont été confortées puisque des mobilités à Madère, au Portugal  ainsi qu’en Slovénie sont envisagées sur l’année 2019-2020. Grâce aux actions de sensibilisation menées par l’établissement, la nouvelle promotion d’étudiants a d’ores et déjà montré sa volonté de participer au programme. 11 d’entre eux envisagent d’effectuer leur période de stage principale à l’étranger, ce qui équivaut environ à 60% de l’effectif. Rencontrer leurs potentiels maîtres de stage a permis de mieux les préparer à leur mobilité future. Par ailleurs, suite aux discussions initiées, la promesse de partenariats sur des thématiques de recherches est de bon augure.

Contact : Karell ROMUALD, chargée coopération internationale EPLEFPA du Robert




Études vétérinaires à Moscou, deux jeunes français témoignent

Chaque année, 5 à 6 étudiants de l’enseignement agricole partent en mobilité académique en Russie. Ce sont des étudiants des écoles d’ingénieurs.

La mobilité vers la Russie peut être différente ! C’est le témoignage d’Emma, qui, après une première année de BTSA, présente sa poursuivre d’études à Moscou.

En partenariat avec les lycées membres du réseau Russie de l’enseignement agricole français, l’Académie vétérinaire de Moscou envoie ses étudiants en stage dans des élevages entre autre en France. C’est ainsi qu’Emma a découvert la possibilité qu’offre cette université à de jeunes étrangers d’intégrer un cursus de formation en Russie. Elle a eu envie de témoigner sur son expérience internationale.

Nous sommes Emma et Tom, deux étudiants français, de la région de Châteauroux et nous avons décidé de partir étudier à Moscou, capitale de la Russie.

L’Académie d’état de médecine vétérinaire et de biotechnologie SCRIABINE de Moscou

Nous avons fait le choix de partir étudier à l’académie vétérinaire « SCRIABINE » de Moscou.

Depuis septembre 2019, nous effectuons une année de préparation à la langue russe, qui est une langue difficile à apprendre, mais avec du travail et de l’envie c’est tout à fait possible.

Durant cette année nous n’avons pas officiellement le statut d’étudiant, ce qui veux dire que les prix du visa (235€), de l’année scolaire (environ 1700€) et du logement (autour de 175€/mois) sont à notre charge.

L’année prochaine nous allons suivre des études différentes : Tom va suivre une formation de maître-chien, formation proposée aussi à l’académie Scriabine et qui est réalisable sans obtention du bac et moi je vais suivre les cours de vétérinaire.

Pour devenir maître-chien c’est 3 ans d’études, pour devenir vétérinaire c’est 5 ans.

Cette fois, dès notre première année nous aurons droit à des bourses (année scolaire gratuite, logement à des prix très réduits et de nombreuses réductions, notamment pour les musées, le métro, etc.).

Avant de venir à Moscou, j’étais en BTSA au lycée agricole de Châteauroux. C’est là que j’ai découvert cette possibilité, car 3 étudiantes de l’académie vétérinaire de Moscou, dont une française (Pauline CLEMENT), sont venues témoigner dans notre classe.

Véto, c’était mon rêve, alors… à la fin de ma 1ère année de BTSA, j’ai franchi le pas !

[L’accès à la formation vétérinaire est différente que dans le système français]. [Actuellement] En France, il faut d’abord suivre deux années préparatoires puis passer un concours [en Russie, l’Université propose d’intégrer les études vétérinaires directement].

Nous sommes les deux seuls français dans l’académie. Nous étudions la langue russe avec beaucoup d’étrangers (syriens, algériens, chinois), mais beaucoup parlent français !

Une fois les 5 années d’études finies ce sera beaucoup de « paperasse » afin que le diplôme soit reconnu en France, il faudra aussi passer un petit examen afin d’avoir l’équivalence.

C’est une expérience très enrichissante, Moscou est une très belle ville et la vie y est beaucoup moins chère pour des étudiants.

Le lac Кузьминки -Kuzminki-dans Moscou

Moscow City un quartier équivalent à La Défense à Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous ne regrettons pas d’avoir quitté la France et d’avoir fait le pas d’aller vivre une nouvelle vie à Moscou malgré le froid et la neige !

Emma, Moscou, Janvier 2020 – emmacoubronne@gmail.com

Réseau Russie de l’enseignement agricole – Contacts : isabelle.glomot@educagri.fr et d.baratgin@institut-st-christophe.com




Erasmus+ mobilité des enseignants de Martinique en Slovénie

Dans la continuité de l’atelier  sur les processus de fabrication de la bière est prévu du 14 au 25 Janvier 2019 par le biais de trois mobilités STA entrantes avec les acteurs locaux et slovènes spécialisés dans les boissons fermentées, nous avons  pu poursuivre le partenariat à travers une mobilité de formation des enseignants en Slovénie du 5 au 16 décembre 2019.

Nous (Nicomède PERONET et Marie Françoise NERO) avons tout d’abord acquis des connaissances et échangé sur les pratiques technologiques de la fabrication de bière à l’institut IHPS (Slovenian Institute of Hop Research and Brewing). Ainsi, nous avons abordé les aspects théoriques.  Les chercheurs nous ont également présenté leur matériel pilote à travers des démonstrations très intéressantes. Nous avons assisté aux différentes  analyses effectuées par l’institut   pour le compte des différents producteurs de bières. Nous avons aussi participé à une séance de formation d’experts en analyse sensorielle des bières.

Nous avons pu ainsi approfondir le lexique technique et professionnel ainsi que les connaissances et savoir-faire techniques qui seront réinvestis auprès des apprenants. Cela nous permettra également de diversifier nos pratiques pédagogiques.

Nous avons pu participer à la mise au point de produits innovants en utilisant le savoir-faire slovène avec des matières premières et ingrédients locaux. Nous avons ainsi pu fabriquer une bière au bois maby (écorce utilisée aux Antilles dans la confection de boissons énergisantes et rafraîchissantes) et une bière à base de patate douce.

Les essais ont été réalisés dans les locaux de l’entreprise VIZIR BREWERY à CRNOMELJ. Ces essais se sont révélés très encourageants et les résultats pourront être réinvestis à l’échelle locale, au niveau de notre enseignement, de nos projets pédagogiques  et au sein de l’organisme d’accueil.

Tout au long de la mobilité, nous avons eu l’opportunité de visiter plusieurs entreprises :

  • des entreprises viticoles, où nous avons pu approfondir nos connaissances sur les méthodes de fabrication du vin et découvrir les spécificités liées à la Slovénie ;
  • l’entreprise UNION à Ljubljana, fabriquant de la bière, des jus de fruits, des eaux minérales et aromatisées… ;
  • une entreprise distillant des huiles essentielles et fabriquant du chocolat ;
  • une entreprise artisanale fabriquant des yaourts et des fromages à partir du lait produit à la ferme.

Au cours des échanges avec les responsables de ces entreprises, nous avons pu étudier la possibilité pour eux d’accueillir nos étudiants au sein de leurs unités de production.  Ces échanges ont été fructueux et permettent d’envisager de précieuses collaborations.

Sur les plans culturel et linguistique, nous avons pu découvrir des lieux emblématiques du patrimoine de la Slovénie ce qui nous a permis d’échanger avec la population.

Cette mobilité nous permettra également de mieux préparer nos étudiants pour leurs futures mobilités de stage.

 

 




Promouvoir davantage l’Europe dans les établissements d’enseignement technique agricole

La note de service DGER/SDRICI/2019-737 du 26 octobre 2019 visant à développer dans l’enseignement technique agricole une meilleure compréhension de l’Europe, en facilitant le contact entre experts et apprenants, devrait porter ses premiers fruits d’ici quelques mois.
Des intervenants extérieur (agents de l’état, représentants de la commission européenne, acteurs du territoire…) disposant d’une expertise reconnue sur un sujet européen ou sur le fonctionnement des institutions européennes pourront dès cette année 2020 intervenir dans des établissements d’enseignement agricole afin de rendre l’Europe et ses acteurs plus proches et plus concrets aux yeux des apprenants.
Le délai de retour à la DGER a été prolongé au 20 janvier prochain, pour des interventions à programmer au cours du premier semestre 2020. Il vous reste donc quelques jours pour vous saisir de cette belle opportunité de mieux faire connaître l’Europe !
Tout établissement intéressé est invité à contacter le chargé de coopération internationale de la DRAAF / DAAF.

Extrait de la Lettre Hebdo du 13 janvier 2020, n°2