Primés « AlimenTerre » invités au SIA 2022

Les lauréats de la 8e édition du « prix Alimenterre – 2021» sont invités à présenter leurs initiatives, le mardi 1er mars à 11h45 au Salon international de l’agriculture sur le stand du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Le prix Alimenterre contribue à la mobilisation et la sensibilisation du public jeune sur les enjeux agricoles et alimentaires.

Le prix Alimenterre est créé en 2012 par le Comité français pour la solidarité internationale (CFSI), en partenariat avec la direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ce prix soutient les initiatives novatrices mises en œuvre par les jeunes en faveur de l’agriculture et de l’alimentation durable et solidaire. Les lauréats sont invités chaque année à présenter leurs projets lors de l’édition du Salon international de l’agriculture.

Les lauréats 2021 du prix Alimenterre
« Jeunes et engagé(e)s pour un meilleur vivre ensemble»

Les élèves du collège Jacques Twinger à Strasbourg (Bas-Rhin) ont mis en place un livre de recettes éco-citoyennes, élaboré en binôme avec les enfants de l’orphelinat « Maison des enfants » au Cameroun. Le livre aborde de nombreuses thématiques autour de l’alimentation durable et solidaire. La dimension internationale du projet contribue à sensibiliser les jeunes générations aux interdépendances alimentaires internationales.

« Soupe durable et solidaire »

Sensibilisés au choix des fruits et légumes de saison, aux productions locales et au problème du gaspillage alimentaire, les élèves du lycée agricole Pierre André Chabanne de Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente) ont confectionné une soupe à partir de produits qui n’étaient plus vendables dans les grandes surfaces. Leur démarche vise à mettre en avant les pratiques pour réduire le gaspillage alimentaire.

« Web TV alimentation durable»

À la suite du festival Alimenterre, quatre élèves en terminale Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV) du Campus Vert d’Azur d’Antibes (Alpes-Maritimes) ont créé une Web TV pour sensibiliser aux enjeux de l’alimentation durable. Ils créent des supports vidéo professionnels autour de projets pédagogiques initiés dans leur formation.

Si vous êtes un établissement agricole souhaitant valorisez vos initiatives en faveur du développement de modèles agricoles et alimentaires vertueux, plus durables et plus solidaires, lancez-vous et participer à l’édition 2022, avant le 15 mars 2022

La participation est ouverte aux jeunes de 14 à 25 ans. La candidature doit être déposée au plus tard le 15 mars 2022 par une association ou un établissement d’enseignement secondaire et supérieur. Les lauréats recevront une contribution financière afin de valoriser leurs projets et seront invités au Salon international de l’agriculture 2023 afin de les présenter.

Contacts :

Danuta RZEWUSKI, Vincent ROUSVAL, animateurs du RED de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr – vincent.rousval@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

CFSI : festival@cfsi.asso.fr




Start-Up innovantes en terre Australe

Pour la 3e session de son Prix de l’Innovation, le F’SAGRI a vu les choses en grand ; un nouveau partenariat avec la Banque mondiale et le programme de développement des Nations Unies (PNUD) ; un nouveau nom : AgTech Innovation Challenge ; une compétition qui dépasse le cadre sudafricain.

Comme l’année dernière, le challenge était divisé en deux catégories: les projets de recherche appliquée portés par des universitaires et les projets portés par les start-up. Voyons de quelles innovations les Strat-up candidates en 2021 sont capables.

Nouveautés 2021 :  5 pays en lice

Zone Afrique Australe

En 2020, le prix de l’innovation ciblait les start-up sud-africaines uniquement. En 2021, soutenu par le Ministère de l’agriculture et l’alimentation (Direction générale de l’enseignement et de la recherche-DGER) via le Budget d’Actions à l’International, le F’SAGRI a développé une collaboration avec la Banque mondiale, ce qui a permis d’étendre ce concours à quatre pays avoisinants : le Lesotho, Eswatini, la Namibie et le Botswana. Au total, plus de 40 dossiers de candidature ont été examinés, dont 9 portés par des entreprises autres que sud-africaines. Une première sélection a permis de conserver 12 candidats, dont un botswanais.

Le jury s’est réuni le 25 novembre 2021 au matin. Il comptait des représentants des autorités sud-africaines, de la chambre de commerce Franco sud-africaine, du PNUD et de l’ambassade de France, réunis à la Résidence de France, mais aussi d’Agreenium et de la DGER, en virtuel.

Le jury a unanimement souligné la qualité des projets présentés et exprimé le souhait d’en assurer le suivi lors d’événements ultérieurs. Ce suivi est d’ailleurs prévu dans le cadre du partenariat entre le F’SAGRI et le PNUD.

Ambassade de France, Banque mondiale et PNUD confirment l’importance de ce challenge dédié à l’agriculture

La cérémonie de remise des prix de l’innovation a eu lieu à la suite du comité de sélection des projets. Lors de leurs interventions, Aurélien Lechevallier, Ambassadeur de France, Marie-Françoise Marie-Nelly, Directrice Régionale de la Banque Mondiale, Dy Ayodele Odusola, Représentant du PNUD en Afrique du Sud ainsi que François Davel, représentant du Department of Science and Innovation (DSI), ont réaffirmé l’enjeu que représente le développement d’une agriculture durable dans les communautés rurales. Ils ont rappelé à quel point, dans un contexte rendu difficile par la crise sanitaire actuelle, il est primordial d’aider les communautés rurales à développer des emplois, notamment l’emploi des jeunes et des femmes, en prenant en compte des problématiques plus larges comme la lutte contre le réchauffement climatique.

Du côté des lauréats…

5 start-up sudafricaines ont été sélectionnées. Grâce aux contributions de l’Ambassade de France, du DSI et du PNUD, elles vont recevoir des prix allant de 2200 € à  8800 € et bénéficier d’un programme d’accompagnement pour développer leurs projets et leur permettre de rentrer en contact avec des financeurs.

En ce 25 novembre 2021, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, 2 femmes sont sur le podium.
Lauréate du 1er prix : Claire Reid pour Reel Gardening

L’objectif de Reel Gardening est de rendre le jardinage aussi rapide, simple et amusant que possible. La solution de jardinage qu’elle propose permet aux particuliers et aux collectivités de réduire leur consommation d’eau jusqu’à 80 %. Leur innovation est un ruban de semences breveté qu’il suffit de placer dans le sol de manière à voir la partie colorée au-dessus de la terre, puis il ne reste plus qu’à ajouter de l’eau. L’entreprise dispose d’une application qui offre un guide étape par étape pour gérer les platations en vous informant de ce que vous devez faire chaque jour dans le jardin en fonction de ce que vous avez planté. Reel Gardening reverse également une partie de ses ventes aux communautés dans le cadre de son programme de sensibilisation.

Lauréat du 2e prix: KHEPRI Biosciences sur la gestion des déchets – Des projets aux prises avec les problématiques actuelles

Bandile Dlabantu, CEO de Khepri Biosciences

KHEPRI Biosciences propose des produits d’alimentation animale de qualité, fabriqués sur mesure pour l’écosystème local à partir de déchets organiques disponibles localement. KHEPRI collecte les déchets alimentaires dans les flux de déchets locaux, les traite et leur ajoute de la valeur en utilisant la mouche du soldat noire pour fabriquer des produits qui répondent aux besoins de leur marché cible. KHEPRI a développé cinq produits d’alimentation animale et les a testés sur le marché. Leur produit final est constitué d’aliments pour animaux et d’engrais proposés à des prix compétitifs et produits selon une approche durable.

Lauréate du 3e prix : Palesa Motaung pour AgriKool

AgriKool est une start-up de Pietermaritzburg (KZN) qui résout le problème de l’accès au marché grâce à une application mobile permettant aux petits exploitants agricoles d’avoir accès au marché, au financement, au transport et à des informations fiables de manière transparente. L’application regroupe la demande des colporteurs et des magasins de vente au détail de produits alimentaires, et convertit cette demande en un marché accessible pour les petits exploitants agricoles des zones rurales. Elle prélève une commission de 3 à 8 % sur la transaction, ainsi que des frais administratifs. L’innovation atténuera les contraintes liées à la saisonnalité, car la start-up prévoit de s’aventurer dans d’autres provinces et en Afrique.

Lauréat du 4e prix: SMARTFILL pour la réduction de l’utilisation du plastique

Marc Wetselaar, CEO de Smartfill

Smartfill est une unité de distribution alimentaire au détail sans emballage plastique (ou les élimine). Les emballages plastiques sur les aliments sont d’autant plus une taxe supplémentaire pour les pauvres en ajoutant les coûts d’emballage au prix de la nourriture. Cette technologie innovante permet d’alléger la pression sur les prix des aliments. Elle ne se préoccupe pas seulement du recyclage et de la réduction du plastique, mais aussi de l’accessibilité financière des aliments. Les emballages sont de plus en plus chers en termes de taxes et augmentent les coûts logistiques qui se répercutent sur le prix des aliments. Le dispositif distribuera l’alimentation en fonction de la quantité requise.

Lauréat du 5e prix: Dropsight pour une utilisation raisonnée des pesticides

Marius Ras Ras, CEO de Dropsight.

Dropsight est une application pour smartphone qui permet de mesurer le dépôt de produits chimiques (c’est-à-dire de pesticides) sur les feuilles dans le champ, de comparer les résultats et de faire des ajustements avant que le produit chimique ne soit ajouté au réservoir. Tout cela se fait grâce à un boîtier d’analyse portable innovant appelé « leaflab », avec l’utilisation d’un smartphone. L’objectif est de réduire le risque de mauvais résultats en matière de lutte biologique en raison d’un mauvais réglage et dépôt du pulvérisateur. Grâce à Dropsight, les agriculteurs réduiront le risque de niveaux inacceptables de résidus chimiques et de ruissellement de produits chimiques. Cette innovation réduira considérablement le risque de contamination du sol et des eaux souterraines due à un volume de pulvérisation excessif. Le processus Dropsight se déroule sur le terrain, en temps réel, et fournit des données visuelles et quantitatives sur lesquelles fonder les décisions relatives à l’amélioration du dépôt de la pulvérisation. Grâce à cette innovation, il n’est plus nécessaire de faire appel à un laboratoire pour analyser le dépôt, ce qui permet non seulement de gagner du temps mais aussi d’économiser de l’argent.

Les pitchs des lauréats et la cérémonie de remise des prix sont disponibles sur la chaine YouTube du F’SAGRI

Pour quelles suites…

Ces projets innovants vont rejoindre les lauréats des années précédentes et intégrer le programme de suivi du F’SAGRI. Ce programme vise différents objectifs, soit de doter le F’SAGRI de structures de stage, conférenciers et mentors potentiels, qui pourront à leur tour aider des étudiants et jeunes porteurs de projets. Ces porteurs de projets innovants pourront intégrer des projets de développement local, à l’échelle d’une municipalité ou d’une province à l’image des projets de création de villes vertes, actuellement soutenus par de grandes instances internationales. Enfin, le programme permet d’aider à identifier des projets porteurs pour de potentiels financeurs français.

Contacts :

Séverine JALOUSTRE, Adjointe au Directeur, F’SAGRI –  French South-African Agricultural Institute, severine.jaloustre@ul.ac.za

Maryline Loquet, Attachée de coopération – Enseignement agricole, Ambassade de France au Sénégal – maryline.loquet@diplomatie.gouv.fr

 




Tiphanie au concours de labour en Estonie

A 20 ans, Tiphanie BOUGIS, Bretonne, en terminale CGEA au Lycée agricole de Caulnes, a représenté la France au concours international de labour en Estonie qui s’est tenu en septembre 2021.

Cela fait trois ans que le lycée agricole de Caulnes participe à ce concours et c’est la première fois qu’une fille est au volant d’un tracteur.

« J’aime beaucoup labourer, mais je n’ai jamais eu l’occasion de participer à un concours. J’ai été très heureuse lorsque ma professeur a annoncé qu’elle souhaitait emmener une fille, indique Tiphanie. »

La jeune fille a pu compter sur le soutien des élèves de l’établissement ainsi que celui de toute sa famille et ses amis.

Loin du monde agricole

Tiphanie raconte que ses parents ne sont pas agriculteurs : J’ai eu un copain dont les parents étaient agriculteurs. Je passais tous les week-ends dans leur exploitation. J’étais attirée par le monde agricole. J’ai appris à traire les vaches, à soigner les animaux et j’ai pris plaisir à conduire le tracteur. Ce qui me plaît c’est le fait de préparer la terre pour faire des cultures afin de nourrir les hommes et les animaux « .

La jeune fille est très manuelle, elle est diplômé d’un CAP carrosserie, d’un Bac Pro Agro-Equipement et s’intéresse à divers domaines. Elle espère devenir éleveuse laitière.

« Comme le tracteur m’intéressait, j’ai fait un an en bac pro agro équipement à Montauban et c’est vraiment là que j’ai découvert comment bien conduire un tracteur. Je me suis prise au jeu et me suis lancé le petit défi de progresser afin de réaliser un labour le plus droit et le plus régulier possible. J’aime beaucoup faire les réglages sur la charrue, tout ce qui est préparation avant le labour. »

Jamais de fille au volant

Tiphanie n’a jamais participé à un concours. « J’aurais bien voulu mais je n’avais ni le tracteur ni la charrue adaptée pour le faire. Alors j’ai été super-heureuse quand mon enseignante m’a proposé de participer au concours en Estonie. Je suis allée la voir à la fin du cours pour lui dire que ça m’intéressait. «  Et cela tombait plutôt bien parce que ma professeure, Évelyne BOHUON, souhaitait enfin emmener une fille.

En 3 ans de participation, Evelyne a toujours accompagné les élèves mais, cette année, elle a imposé une condition : emmener une fille. En 16 années de compétition, il semble bien qu’il n’y ait jamais eu une fille d’un pays d’Europe au volant du tracteur lors du concours international. D’ailleurs, elle a été la seule fille en lice concourant au côté de 7 jeunes hommes.

« La France a droit à un seul compétiteur et nous sommes fiers d’avoir été retenus au féminin »

Des supporters « J’ai fait de mon mieux pour ne pas les décevoir. »

Certains garçons de la classe auraient bien aimé être du voyage mais le directeur et l’équipe pédagogique ont validé la participation de Tiphanie pour représenter la Lycée et toute la classe a approuvé. Tous ont cru en elle et l’ont encouragé, tous persuadés qu’elle était capable de gagner ! Vincent, qui a également participé au concours il y a deux ans, a prodigué quelques conseils à leur favorite.

Un challenge à vivre à plus de 2600km du Lycée

Après une première journée de voyage, mercredi 15 septembre 2021, Tiphanie et son enseignante ont passé quelques heures dans la capitale de la Lettonie, Riga. Ensuite, elles ont découvert le lycée agricole d’Olustvere.

Le vendredi matin, le tirage au sort a attribué le tracteur N°7 à Tiphanie, juste un temps de prise en main du tracteur suivi d’essais de labour sur une parcelle lui a permis de se familiariser à cet équipement qu’elle ne connaissait pas du tout. Après une réception au manoir du lycée pour accueillir les participants des 7 pays européens présents et une bonne nuit de repos, Tiphanie s’est lancée courageusement le samedi dans la compétition.

Après 2h40 de labour, les résultats de la compétition sont communiqués. Notre candidate à eu un score honorable et la remise des prix s’est effectuée sous les drapeaux des 8 pays participants. Tiphanie n’a pas décroché de médaille, mais elle a fait de belles rencontres, comme échanger avec le champion d’Estonie pendant le temps de préparation afin de bénéficier de bons conseils.

« J’ai fait de mon mieux pour représenter la France et les femmes dans le monde agricole. « 

A retenir : le classement est anecdotique, l’essentiel était de vivre une expérience unique en Estonie, lors de son 20 ème anniversaire !

Contact : Pascale LABROUSSE, animatrice du réseau Pologne et Pays Baltes – pascale.labrousse@educagri.fr

 

 




Acteurs de la Coop réunis !

La première réunion en présentiel, après plus d’un an et demi en distanciel, a été l’occasion de rassembler les acteurs de la coopération européenne et internationale de l’enseignement agricole pour faire un point sur les sujets d’actualité.

Accueillis par Sabine Brun-Rageul, Directrice de Bordeaux Sciences-Agro, l’équipe du Bureau des relations Européenne et de la Coopération Internationale, les animateurs des réseaux Europe et International et les chargés de coopération en DRAAF se sont réunis à Bordeaux les 17, 18 et 19 novembre 2021 pour les rencontres nationales des réseaux de coopération internationale de la DGER. Cette première réunion nationale a troqué la visioconférence par une vaste salle où tous les participants ont apprécié d’échanger.

Point sur les chantiers 2022

Le programme de travail était bien chargé, outre, l’actualité de la mobilité dans le contexte sanitaire que nous connaissons et les aspects plus administratifs du travail des réseaux, il a été question du retour du Salon de l’agriculture en 2022 et des concours jeunes qui devraient reprendre à cette occasion si les conditions le permettent. Un point d’étape sur la semestrialisation des BTSA dans le cadre du LMD a été également fait, enjeu important en vue d’un renforcement des échanges d’apprenants de ce niveau de formation, y compris avec des partenaires hors UE.

Les outils au service de l’ECSI

Ces trois jours ont notamment été l’occasion de faire un point sur l’actualité de l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI), dont la récente mise à jour de la cartographie des actions d’ECSI dans l’enseignement agricole grâce au travail remarquable de Martine Gwana Passa, stagiaire au RED et étudiante en licence professionnelle Chargée de projet de solidarité internationale et développement durable à l’Université Bordeaux – Montaigne.

Au-delà du recensement des actions menées dans les lycées et CFA agricoles publics et privés, une démarche d’évaluation de la mission de l’ECSI a été engagée grâce à une étude globale de 4 mois sur les pratiques afin de relever les forces et les faiblesses du dispositif d’accompagnement de la mission de coopération internationale au niveau local, régional et national.

Le réseau a également présenté les derniers outils disponibles : le carnet de la mobilité et un retour sur le guide de la mobilité ainsi que les différentes versions linguistiques du jeu AgroChallenges et les futures formations, les prix et leurs nouveautés : Prix Europe-Hippocrène/prix Moveagri/prix Alimenterre/ PIEED (prix des initiatives pour un monde plus solidaire).

Des Démarches simplifiées en construction

C’était aussi une opportunité de présenter, pour la première fois, l’utilisation des formulaires de déclaration de mobilité internationale sur l’application Démarches simplifiées qui sera lancée nationalement en 2022. Animé par James Chaigneaud, chargé de coopération DRAAF Occitanie, ce moment a donné lieu à une présentation et une simulation de renseignement de deux formulaires ainsi qu’à un échange sur quelques adaptations de ces formulaires qui devraient être proposés à tous les établissements de l’enseignement technique sous leur forme pilote courant 2022.

Des liens privilégiés en ambassade

Une intervention de Marie Christine Le Gal, conseillère agricole pour la Pologne, la Hongrie et les pays baltes et Représentante de l’amicale des Conseillers aux Affaires Agricoles, a permis de faire le lien entre les réseaux et d’échanger sur les synergies et les mobilisations possibles, financières, logistiques, informationnelles…, pour une coopération efficace et dynamique.

Nouvelle génération d’animateurs

Par ailleurs, ces journées de travail ont permis de faire plus ample connaissance avec les animateurs nouvellement arrivés dans le réseau : Franck Copin pour le Japon, Aurélia Haioun en tant que Chargée de Mission Europe et Programme Erasmus+ – secteur Jeunesse, Yann Jagoury et Florent Dionizy sur la zone Nigéria et Cameroun ainsi qu’Evelyne Bohuon sur Russie-Arménie et enfin Julien Amouret pour l’Ukraine.

Bar-Camp Erasmus+ : pas de spectateurs, tous participants !

La nouvelle programmation Erasmus+2021-2027 a constitué un prétexte intéressant à la mise en place d’un BarCamp aux profits des animateurs de réseaux, des chargés de coopérations en DRAAF et des agents du BRECI en administration centrale.

Animés par les CMEPE, expertes sectorielles du programme, avec la collaboration des représentantes des agences Erasmus+ éducation et jeunesse et sports, les ateliers participatifs se sont tenus le 18 novembre matin, permettant dans un cadre concret de se mettre à jour sur le programme Erasmus+, de confronter des idées et des difficultés afin de proposer aux établissements un accompagnement efficace dans leurs projets de mobilités et de partenariats.

Pour mieux connaître les acteurs de la coopération européenne et internationale, consultez l’onglet Acteurs du site

Photo de tête d’article : crédit photo – Bordeaux Siences-Agro