Appel Jeunesse 2024 – Coopération décentralisée

Les appels à projets en soutien à la coopération décentralisée de 2024 – Appel Jeunesse 2024

Appel Jeunesse : soutien des initiatives de coopération décentralisée en matière de jeunesse et de volontariat, d’éducation de base et de formation professionnelle

La Délégation pour l’action extérieure des collectivités territoriales du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères annonce la liste de ses appels à projets en soutien à la coopération décentralisée pour 2024 et particulièrement l’appel consacré spécifiquement aux projets basés sur les politiques jeunesse, la mobilité et l’accueil des jeunes en lien avec des thématiques conformes aux ODD.

Calendrier 2024 des appels à projets du MEAE en soutien à la coopération décentralisée
Retrouver la note des Appels à projet en soutien à la coopération décentralisées 2024

Les établissements de l’enseignement agricole sont invités à prendre contact avec les collectivités territoriales de leur région pour connaître les projets de coopération décentralisées à intégrer ou à co-construire en tant que partenaire territorial.

 




Innovation ne rime pas [toujours] avec digitalisation

Le French South African Agricultural Institute – F’SAGRI a bénéficié de l’expertise d’Eric DEBOEUF, directeur d’exploitation de la ferme de Borde Basse de l’EPLEFPA de Saint-Gaudens, en novembre 2023 et ce pendant 10 jours, pour présenter la vision française de l’innovation en agriculture au Botswana.

L’intervention de l’expert Eric DEBOEUF, mobilisé par le réseau CEFAGRI de la DGER via le BRECI, a préfiguré ce que pourrait être l’appui des directeurs d’exploitations agricoles dans le dispositif F’SAGRINNOV, structure bilatérale, qui est en devenir et qui sera dédiée à l’innovation.

Cette mission d’expertise s’est déroulée en deux temps, le premier par un déplacement au Botswana à l’occasion de la Global Entrepreneurship Week, puis par des visites de structures partenaires et de fermes dans deux provinces d’Afrique du Sud.

Au Botswana : parler d’innovation frugale devant un public acquis à l’innovation technologique

Lors de leur déplacement au Botswana, Eric DEBOEUF et Séverine JALOUSTRE, Directrice adjointe du F’SAGRI, ont tout d’abord participé à une réunion au Ministère de l’Agriculture avec le Ministre, l’ensemble de ses conseillers agricoles, l’Ambassadeur Olivier BROCHENIN et l’équipe française, constituée de représentants du Service Economique Régional, de Business France et de Hervé Lejeune, membre du Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER) venu faire une mission d’identification de pistes de collaboration entre le Botswana et la France. Cette réunion a été l’occasion d’évoquer ces pistes avec les partenaires botswanais.

Ensuite, ils ont pu rencontrer les représentants de BUAN, the Botswana University of Agriculture & Natural Ressources. Cette rencontre a permis de promouvoir le F’SAGRI et ses activités, la richesse du réseau d’expertise française et de prendre des contacts pour de futurs projets.

Le point d’orgue de ce déplacement a été le séminaire dédié à l’innovation organisé par Mooketsi Tekere, jeune entrepreneur botswanais qui a créé un « innovation hub ». Durant ce séminaire, Eric a pu présenter le continuum recherche-innovation-enseignement agricole porté par la Direction Générale de l’Enseignement agricole et de la Recherche et le rôle que peut jouer une exploitation agricole au sein d’un Établissement d’enseignement agricole dans ce continuum. Sa présentation, fort appréciée, a mis l’accent sur la nécessité de bien réfléchir aux innovations que l’on souhaite mettre en place et sur l’intérêt des innovations « non technologiques », allant à l’encontre de l’idée reçue partagée par une grande partie de l’audience botswanaise, selon laquelle toute innovation passe par le développement d’une application sur smartphone. Concernant les innovations « non technologiques », Eric a insisté dans sa présentation sur toutes les pratiques agronomiques, zootechniques, les méthodes et les techniques innovantes mises en place sur la ferme de Borde Basse.

En Afrique du Sud : visite de partenaires et de jeunes fermiers afin de préciser ce que pourrait être l’action du F’SAGRI

Dans le Gauteng, une première journée a été consacrée à la visite de deux fermiers, membre de l’African Farmers’ Association of South Africa – AFASA, qui regroupe de jeunes agriculteurs.

Le matin, Kea, jeune agricultrice de 26 ans installée avec ses parents faisait visiter sa ferme de 310 hectares produisant de la viande bovine, complétée par des activités de diversifications autour du maraichage notamment.

L’après-midi, c’était au tour de Katlego, 37 ans, de présenter sa « micro ferme » de production de cannabis et ses dérivés (pour la recherche, l’expérimentation, la transformation en divers produits : huiles, crèmes, etc.).

Ces deux visites ont permis d’échanger sur les difficultés de ces jeunes agriculteurs, dont l’activité peine à se développer par manque de moyens et d’appui.

La deuxième journée fut consacrée à la visite de l’ARC (équivalent de l’Inrae) pôle production animale, à Pretoria. Ce site comporte, entre autres, un centre de recherche sur la viande qui intègre un abattoir avec un laboratoire de recherche, un centre de recherche en industries laitières et un pôle vaches laitières.

Cette visite a aussi été l’occasion de rencontrer le Professeur Norman Maiwashe, responsable de ce site mais aussi directeur du F’SAGRI… un temps mis à profit pour discuter des premières conclusions de cette mission et des leçons à en tirer pour définir les prochaines actions du F’SAGRI.

La fin de la mission d’Eric s’est déroulé dans le Limpopo, avec une première journée de visite de l’Université de Venda et de sa ferme expérimentale et pédagogique. L’Université de Venda envisage de créer un centre d’excellence pour appuyer le développement économique des communautés locales et a pu, à ce titre, bénéficier de l’expérience d’Éric dans l’organisation d’ateliers de vulgarisation destinés aux agriculteurs.

Lors de la deuxième journée, Judith, une agricultrice expérimentée et diplômée en agriculture, faisait visiter sa ferme. C’est une ferme de 40 ha, orientée vers la production de volailles de chair, la culture maraichère de plein champ et sous serre ainsi que quelques arbres fruitiers. Judith n’est pas inconnue du F’SAGRI puisqu’en 2020, elle remportait un appel à petits projets du FSAGRI qui a permis de financer une petite pépinière pour les semis. Depuis, la ferme, alors florissante, a connu des difficultés dont Judith peine à se tirer.

Un rapport de mission a été réalisé par Eric et Séverine et rendu à la DGER avec un certain nombres d’axes et de propositions de travail. Déclinés étapes par étapes, ils permettent de proposer une feuille de route dans le prolongement de cette mission.

Avis d’expert

Bonjour. Je suis directeur d’exploitation agricole depuis 14 ans après un cursus dans l’enseignement agricole en Auvergne à Lempdes (63) et un diplôme d’ingénieur de l’ENITA de Clermont-Ferrand (63). Un passage dans le Jura (EPLEFPA de Montmorot) puis en Haute-Loire (EPLEFPA du Velay), je suis actuellement directeur de la Ferme de Borde Basse de l’EPLEFPA de Saint-Gaudens en Haute-Garonne.

C’est une ferme de 175 ha avec 5 salariés pour 4,25 ETP et 3 ateliers de production. Un atelier de 80 vaches laitières en agriculture biologique, un atelier de transformation de produits laitiers (yaourts, crèmes desserts, fromage blanc et faisselle et fromage lactique) et pour finir un atelier ovin viande en label Rouge et IGP agneaux des Pyrénées. Les 175 ha de SAU sont destinés à l’alimentation des troupeaux ainsi qu’à l’accueil des 300 béliers de la station d’évaluation et de vente de reproducteurs de l’UPRA Ovine des Pyrénées Centrales. La ferme est résolument tournée sur ses 5 missions avec de nombreux projets autour de l’agroécologie en lien de plus en plus étroit avec le changement climatique, par nécessité. De nombreux partenariats et projets d’expérimentations sont menés dans ce sens avec le Chambre d’Agriculture (31), l’INRAE de Toulouse et le GIP Transition de Toulouse, etc.

Malgré la distance de la ferme (11km) de l’établissement, nous accueillons chaque semaine les élèves et apprentis en mini-stages et en travaux pratiques sur l’ensemble des ateliers.

Comment as-tu été associé à cette mission du F’SAGRI ?

J’ai été contacté par l’animatrice du réseau CEFAGRI, sur recommandation de mon directeur Vincent LABART qui m’a d’abord parlé très succinctement de la mission en Afrique du Sud et au Botswana pour un départ dans les 10 jours, conditionné par un besoin de réponse rapide !

J’ai donné une réponse positive de principe et les choses se sont enchaînées rapidement avec quelques visio-conférences avec le réseau CEFAGRI, le BRECI, et Séverine Jaloustre, pour présenter, organiser et préparer la mission.

Quelles conclusions en tires-tu en termes de projets pour le F’SAGRI ?

Potentiellement, le champ des possibles est immense (à mettre au regard de la taille du pays aussi) et les besoins réels ! Le F’SAGRI peut jouer un rôle intéressant et complémentaire sur place aux côtés des agriculteurs de ses zones de collaborations. Il y a des besoins en formations techniques mais aussi managériales et commerciales. A chaque visite que l’on a pu faire, les échanges ont été riches et surtout très vite orientés sur de la technique, des « trucs et astuces », des approfondissements sur les business plans, etc. Cette vision est bien sûr à étoffer et à compléter lors d’éventuelles nouvelles missions.

Comment peut-on y associer les DEA ?

Les Directeurs d’exploitation agricoles et des Directeurs d’ateliers technologiques (DEA/DAT) pourraient être associés de diverses manières aux projets menés par F’SAGRI en participant et en animant des webinaires pour des échanges d’expériences et de méthodologies de réflexion et de gestion des exploitations.

Ils peuvent mettre en place un système de mentorat entre des candidats ayant des projets présentant un certain degré d’innovation et des DEA/DAT avec des typologies de production assez similaires et un niveau d’anglais satisfaisant.

Les DEA sont les référents pour la mise en place de programme de mobilité en France, pour faire venir des candidats sélectionnés en amont par le F’AGRI sur des EPLEFPA pour des visites d’exploitations, des échanges avec les étudiants, etc. Les candidats pourraient éventuellement participer à des formations ciblées lors de cette mobilité courte. L’objectif à terme serait que ces candidats deviennent de futurs « formateurs internes » pour le F’SAGRI en Afrique du Sud.

De manière plus personnelle, qu’as-tu retiré de cette expérience ?

Je suis reconnaissant d’avoir pu participer à une telle mission et que le réseau CEFAGRI ait fait appel à moi. C’est enrichissant sur le plan professionnel mais aussi personnel de découvrir un autre pays et une partie de son agriculture et de sa population. Au début de la mission, il a fallu « dépoussiérer » mon anglais pour être de plus en plus à l’aise dans les échanges que j’ai pu avoir.

Je remercie une nouvelle fois Séverine JALOUSTRE pour son accueil sur place, sa bienveillance et la conduite de cette mission ainsi que toute mon équipe de salariés de la ferme qui a, en mon absence non anticipée, assuré une bonne continuité de fonctionnement.

Photo de tête d’article, crédit photographique Tshekiso Tebalo/Xinhua – Tomates sous des panneaux solaires à l’Université d’agriculture et de ressources naturelles du Botswana à Gaborone, au Botswana

Contacts : Séverine JALOUSTRE, responsable du programme F’SAGRI, severine.jaloustre@ul.ac.za

Vanessa FORSANS, animatrice du réseau CEFAGRI de la DGER, vanessa.forsans@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

 

 




Nouvelle dynamique pour DEFIAA 4

16 directeurs et professeurs de 9 établissements d’enseignement agricole français ont participé à une mission du programme DEFIAA 4 en Inde en décembre 2023.

La mission DEFIAA 4  – Developping French-Indian Exchanges in Agrofood and Agronomy a regroupé des personnels de la majorité des 12 établissements français du consortium DEFIAA.

Nous travaillons avec l’appui de l’ambassade de France en Inde, et particulièrement Monique Tran, Conseillère aux Affaires Agricoles .

Il s’agit d’un partenariat entre les établissements d’enseignement agricole de Chartres, Sées, Yvetot, Bourg en Bresse, St Génies Laval, Rodez, Pau, St Christophe à St Pée sur Nivelle, Périgueux, Aurillac, Perpignan, Auch et l’Université Govind Ballabh Pant University of Agriculture and Technology (G.B PUA&T) à Pantanagar en Inde, en Uttarakhand, aux pieds de l’Himalaya. C’est la première université agricole gouvernementale Indienne, inaugurée en 1960, à l’origine de la révolution verte.

Voir la carte des établissements du consortium DEFIAA

Cette université, toujours en évolution, regroupe aujourd’hui 7 collèges avec lesquels nous travaillons, et pas moins de 3000 étudiants sont accueillis en Bachelor, master et PhD.

Actuellement, les 4 personnes référentes à la tête de l’université sont les Docteurs R.C. Agrawal, Deputy Director General, M.S. Chauhan, Vice Chancellor, Dr Kashyap, Dean du collège d’agriculture et responsable du programme IDP NAHEP et Dr Shiva Prasad, Directeur des affaires internationales. Ce dernier sera notre personne ressource à l’écoute pour l’organisation de notre planning.

L’objectif principal de la mission est de signer le renouvellement de l’accord cadre entre l’Université GB PUA&T et le Consortium DEFIAA.

Visites et Rencontres

Dans un premier temps, notre mission a été axée sur les visites officielles du site, c’est-à-dire, du bâtiment NAHEP (National Agricultural Higher Education Project) et des 7 collèges de l’université de G.B. PUA&T à Pantnagar : colleges of agriculture of basic sciences and humanities, of technology, of veterinary, of fisheries, of community sciences, of agribuisness et management.

La rencontre entre les doyens, les personnels et les membres de la délégation française a été chargée d’échanges essentiels pour créer des liens franco-indiens entre personnes et institutions. Il s’agissait également de connaitre les nouveaux responsables à la tête de chaque structure, qui sont et seront nos interlocuteurs privilégiés par la suite. Plus concrètement, la rencontre de la délégation française avec les personnes de terrain, nos référents DEFIAA Dr Satish Kumar, Dr Vipul Gupta et Dr Archana Kushwaha et Dr S.K.Guru avec qui nous travaillons depuis de nombreuses années a permis de créer une dynamique réelle.

La délégation a été invitée à visiter un centre de recherche, Uttarakhand Council for Biotechnology, à proximité de l’university. Le Prof. Dr Sanjay Kumar, Director, nous a rencontré pour la deuxième fois afin d’envisager une collaboration ultérieure sur des projets concrets de cultures et d’expérimentations.

Serre expérimentale de cultures in-vitro

Accueil et mise à l’honneur de la délégation française

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vache est sacrée en Inde

Elevage de poisson et transformation au sein du College of fisheries (intégré à l’université de G.B. PUA&T)

Le Collège of agriculture dans sa diversité par le production végétale et l’élevage de vaches laitières a été visité. Elles produisent environ 20 litres par jour. La traite se fait à la main.

Au cours de notre visite, des temps non officiels étaient réservés à la rencontre avec les étudiants qui ont déjà effectué une mobilité en France, aussi beaucoup d’émotions entre les membres de la délégation et ces jeunes étaient ressenties. Ces temps informels étaient également propices à des prises de contacts privilégiés pour les jeunes désireux de venir en stage en France. Nous avons été invités et mis à l’honneur lors d’une soirée de remise de récompenses aux jeunes et de concerts des jeunes talents étudiants !

Cérémonie de remise de diplômes aux jeunes indiens, en présence de la délégation française en invité d’honneur, devant 2000 étudiants !

Dr Shiva Prasad nous remet les trophées au cours d’une cérémonie officielle ! Nous voilà tous Goldés !

Les systèmes de formations agricole en France et en INDE

Après l’immersion à G.B.PUA&T University, au Nord de l’Inde, Monique Tran, Conseillère aux Affaires Agricoles à l’ambassade de France à New Delhi, a concocté un séminaire de la délégation française à l’Indian Habitat Center  organisé par l’ASCI ( Agriculture Skill Consil of India) pour répondre à la problématique de l’enseignement dans le monde agricole en FRANCE et en INDE, en présence de : Dr R.C. Agrawal est Deputy Director General de Indian Council of Agricultural Research et de Dr Satender Arya (expert Consulting) CEO ASCI.

A l’Indian Habitat Center à New Delhi, il s’agissait, pour la délégation française de présenter des institutions de formations agricoles en France pour les intervenants indiens de présenter le système de formation universitaire agricole en Inde.

Une intervention du Directeur d’Alliance française, Frédéric Wolska venait préciser les dispositifs de cours de français qui sont dispensés en présentiel et en distanciel. L’Alliance française représente un point important pour notre coopération franco-indienne à approfondir afin d’envisager des prolongements de nos actions.

Un grand moment clé des négociations dans l’émotion !

Le point d’orgue de notre mission est la signature de l’accord Cadre (2023-28) par Dr Shiva Prasad, Directeur des Affaires Internationales de l’Université de G.B. PUA&T. l’objectif de cet accord est le renouvellement de la coopération franco-indienne afin de conforter le programme DEFIAA et d’ouvrir de nouvelles perspectives thématiques entre l’université partenaire et le consortium des établissements agricoles français.

A l’issue de la signature du nouvel accord cadre 2023-28, plusieurs axes ont émergé de notre collaborations franco-indienne et de nos réflexions et débriefings entre les équipes françaises.

Dans un premier temps, il est important de redynamiser les partenaires français et indiens afin de créer des liens et de donner du sens au programme, de susciter l’émergence d’autres thématiques communes et de se pencher sur la faisabilité d’action.

L’émergence de la pâtisserie française en Inde

En effet, la mission a permis concrètement de créer de la synergie de groupe au sein de la délégation française pour initier les travaux dans les domaines de la transformation en agroalimentaire, notamment de la viti-oenologie, de la transformation fromagère et de la pâtisserie.

Pour ce faire, il est envisagé de travailler sur l’expérimentation avec les acteurs du consortium et principalement les professeurs techniques, les apprenants et de solliciter leurs partenaires territoriaux, précisément dans le domaine de la pâtisserie. Les chefs de la haute gastronomie française, tel Alain Ducasse, ayant déjà investi l’Inde en créant la première école Ducasse en 2022, pourront être sollicités pour appuyer le projet. L’objet sera alors d’intégrer le marché indien et d’apporter des spécificités françaises en fonction des nouveaux besoins indiens, comme les desserts sucrés, peu développés dans les habitudes culinaires indiennes mais en forte demande comme vu avec Monique Tran, Conseillère aux affaires agricoles à l’ambassade de France en Inde.

Également, le Dean Dr R.S. Jadoun du Collège of management porte un vif intérêt sur les techniques et modalités de ventes de vin en France. Il souhaite venir rencontrer les établissements viticoles, leurs Groupements d’Intérêt Economiques (GIE) et les acteurs de la profession ainsi que les syndicats.

Enfin, dans le domaine de la transformation fromagère, il s’agirait d’expérimenter la fabrication de fromage avec des ferments végétaux en partenariat avec les professeurs de  l’université de G.B.PUA&T, les acteurs des établissements techniques agricoles et l’INRAE.

Également, notre rencontre avec le le Dr Sanjay Kumar nous a permis d’envisager d’étendre le partenariat avec le centre de recherche qu’il dirige, soit l’Uttarkhand Council for Biotechnology. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur les plantes ce qui peut largement susciter l’intérêt d’une collaboration avec nos établissements techniques agricoles spécialisés.

L’organisation des rencontres clés de la mission a été facilitée par le Directeur aux Affaires internationales de G.B.PUA&T university à Pantnagar en Uttarakhand, Dr Shiva Prasad.

Les animateurs du réseau Inde de l’enseignement agricole remercient tous les membres de la délégation DEFIAA 4 pour la préparation en amont de la mission de décembre 2023, le travail sur les préparations d’interventions et de représentations au fil de l’eau et pour leur professionnalisme, leur réactivité et implication.

Bot Dhanyavad* – signifie un grand merci !

Revue de Presse indienne sur la venue de la délégation française (article traduit en anglais) : Panjab Keshari(Daily News paper), Dainik Jagran(Daily News paper),

Pour lire plus d’article sur l’Inde et sur le programme DEFIAA, dans International Content
Des Ressources pays – page Asie
Montage vidéo réalisé par  G.B.PUA&T University

Contacts : Animateurs du réseau Inde – Chantal Desprats, chantal.desprats@agriculture.gouv.fr, Christophe Groell, christophe.groell@agriculture.gouv.fr




Hippocrène 2024 : Excellent cru agricole !

Chaque année depuis 2017, les établissements de l’enseignement agricole ont la possibilité de mettre en lumière leurs actions destinées à faire vivre l’Europe plus fort au titre d’une candidature au Prix Hippocrène. En 2024, deux d’entre eux se distinguent particulièrement.

Le grand jury du concours Hippocrène s’est réuni le 5 février dernier pour récompenser les établissements d’enseignement et de formation qui intègrent l’apprentissage de la citoyenneté européenne dans leur pédagogie. Le prix se décline en plusieurs catégories en fonction de la tranche d’âge des élèves concernés : celle des écoles primaires, celle des collèges, lycées généraux et technologiques, celle des lycées professionnels et spécifiquement celle des lycées agricoles.

Les lauréats de chaque catégorie se voient attribuer un prix d’une valeur de 5000 euros, alors que l’établissement qui présente le meilleur projet d’éducation à l’Europe, toutes catégories confondues, emporte la rondelette dotation de 10 000 euros. Tous les prix sont destinés à financer la mobilité des élèves, afin de continuer à alimenter une dynamique de rencontres européennes.

Entre gastronomie et histoire européennes

Le grand jury décerne en outre un prix spécial à son projet coup de cœur !

Cette année, deux projets portés par des établissements de l’enseignement agricole ont été récompensés. Celui du LEGTA de Nevers-Cosne, situé à Challuy, qui a fait partager son partenariat avec la Slovénie, baptisé « Du champ à l’assiette, une aventure franco-slovène ». Un beau projet qui place l’alimentation et la gastronomie au cœur des échanges entre jeunes français et slovènes.

C’est également un établissement agricole qui a recueilli les suffrages du jury au titre de son prix spécial : l’Institut Lemonnier de Caen pour son projet intitulé « les normands, une histoire européenne » qui retrace la diffusion de la culture normande à la faveur des conquêtes et migrations et son impact dans la construction de l’Europe telle que nous la connaissons.

La Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche se réjouit de cette belle représentation de l’enseignement agricole à l’édition 2024 du concours, porté par la Fondation Hippocrène, et félicite les établissements lauréats.

Ces derniers sont d’ores et déjà conviés à la remise officielle des prix qui se déroulera au Parlement Européen de Strasbourg le 14 mars 2024. Élèves et professeurs bénéficieront d’une visite de ce haut lieu de la vie démocratique européenne pour l’occasion.

Si l’aventure Hippocrène vous tente aussi, rendez-vous sur le lien suivant pour en savoir plus et trouver l’inspiration pour la prochaine édition.

Pour en savoir plus sur les modalités de participation dans la catégorie Enseignement agricole, consultez la note de service du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire pour une meilleure préparation