Enseignement et Recherche : les fondamentaux du NSAF

Sur fond de grands enjeux mondiaux, le Nouveau Sommet Afrique France s’est tenu le 8 octobre à Montpellier en présence de 3000 jeunes et du Président de la république.

Ce sommet avait vocation à questionner et redéfinir les fondamentaux de la relation entre la France et le continent africain en écoutant la jeunesse, en répondant à ses interrogations et en créant un  nouvel espace de dialogue orienté vers l’avenir.

De grands espaces rassemblant les sociétés civiles de France et du continent africain étaient organisés autour de grands thèmes actuels comme l’engagement citoyen et démocratie, l’innovation et l’entreprenariat, l’enseignement supérieur et la recherche, les liens entre culture et coopération, et entre sport et développement.

Montpellier Global Days – Africa 2021

En amont du sommet Afrique-France la région Occitanie appuyée par les campus montpelliérains a organisé quatre journées dédiées à l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. Accueillis en format hybride chercheurs, porteurs de projets, représentants des institutions se sont réunis pour partager leurs travaux, leurs réflexions et leurs conseils autour du thème majeur de cette manifestation Nourrir-Soigner-Protéger.

Plaquette des actions de coopération de l’enseignement agricole sur la Grande Muraille Verte

A cette occasion, Julien Denormandie est intervenu lors d’une table ronde sur la Grande Muraille verte, revenant sur l’accélérateur mis en place à l’occasion du One Planet Summit de janvier 2021, comme un exemple de programme pouvant accompagner la recherche de solution et leur mise en œuvre. Les discussions autour des solutions aux grands enjeux actuels ont été particulièrement riches abordant les différents pans de la thématique et rappelant l’importance du continuum recherche innovation formation.

 Plaquette sur la Grande Muraille Verte  […] L’enseignement agricole, dans toutes ses composantes et en application de la stratégie internationale du ministère, s’engage depuis de nombreuses années dans des projets en partenariat avec des homologues, des associations, des professionnels du continent africain, contribuant aux objectifs de la GMV. Ils visent notamment à promouvoir l’agroécologie et les filières agricoles durables en lien étroit avec la recherche, à contribuer au développement des territoires ruraux. […]

Les Global Days ont également été l’occasion d’institutionnaliser les coopérations entre établissements d’enseignement supérieur et en particulier avec la signature de l’accord Franco-Angolais pour l’enseignement vétérinaire.

Les Global Days ont permis d’accueillir les partenaires institutionnels africains, dont Marc Olivier Tobgé, Directeur général de l’Institut National de Formation Professionnelle Agricole (INFPA) – Côte d’Ivoire avec qui le MAA construit plusieurs projets de formation (Fosta) et de mobilités entrantes, grâce au dispositif du service civique en réciprocité des étudiants de l’INFPA dans les EPL français et l’appui à l’entreprenariat de jeunes ivoiriens  – en moyenne 6 par an.

Pour (re)voir les vidéos de l’événement : https://www.montpellierglobaldays.fr

Une mobilité pour créer son avenir

Les mobilités africaines permettent de capitaliser une grande richesse d’expériences en France et en Afrique. Une série de témoignages de jeunes atteste des compétences acquises, de la naissance de leurs projets et leur ambition de « créer » leur avenir.

Articles à lire : les portraits de jeunes, lié à la dynamique Afrique-France

Attentes à la hauteur des enjeux

Le Ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Julien Denormandie, a mis à profit son déplacement à Montpellier pour visiter les équipements pédagogiques, scientifiques et numériques du campus de La Gaillarde de l’Institut agro à Montpellier avant de rencontrer 120 élèves ingénieurs agronomes, systèmes agricoles et agroalimentaires durables au Sud (SAADS) ainsi que des étudiants de master de l’Institut agro.

Des échanges et débats ont émaillé cette rencontre, l’occasion de recueillir les réflexions de ces jeunes, leurs attentes et leurs solutions pour répondre à des questions sur les grands enjeux de l’agriculture en 2030 :

Que mangerons nous en 2030 ? Quelle est notre vision d’une alimentation durable et de qualité ? Comment imaginez-vous le secteur agricole français en 2030 ? Comment imaginez-vous le secteur agro-alimentaire français en 2030 ? Comment voyez-vous la ferme du futur ? Quelles évolutions des modes de production agricole, notamment par rapport aux intrants et aux pesticides ? Comment produire autrement ? Imaginez-vous une révolution agricole ou des transitions progressives ? L’agriculture peut-elle être un puits de carbone ?

Programme AFOP en chiffres

- A ce jour, plus de 4800 jeunes hommes et femmes formés comme agriculteurs et pêcheurs professionnels, plus de 3000 jeunes hommes et femmes installés comme agriculteurs, plus de 2300 jeunes formés à entreprenariat en agriculture ainsi que d'autres emplois connexes.

122 centres de formation professionnelle agricole et écoles rénovés dans tout le pays, avec 700 formateurs, enseignants,  inspecteurs pédagogiques, gestionnaires et personnel d'appui animant le système d'apprentissage, du niveau central au niveau local.

Environ 6000 emplois créés dans les zones rurales.

Séquence de travail avec les partenaires africains

– FOSTA – Projet de FOrmation Supérieure en sciences et Technologies des Aliments fondé sur un appui à la construction d’un diplôme de BTSA et/ou d’un Certificat de Spécialisation (CS) en Sciences et Technologies des aliments qui accompagnera la montée en qualité de la formation des techniciens supérieurs en Côte d’Ivoire pour l’acquisition des compétences nécessaires à l’insertion dans les chaînes de valeur.

La venue de Ferna do Maïa, doyen de l’université Huambo en Angola, a également permis poursuivre les travaux du projet Vai2P concernant la formation des vétérinaires internationaux.

VAI2P- Veterinary and Agronomic Innovative International pedagogy Training pour le développement d’un enseignement agronomique et vétérinaire répondant aux standards internationaux en Angola, au Maroc et en Ukraine par le biais de la formation de formateurs en partenariat avec VetAgroSup et l’ENSFEA.

Côté Cameroun, Cédric Ella Bolla est l’un des dignes représentants de la réussite des mobilités africaines. Il a participé à la séquence agroécologie – Cacao durable dans laquelle il a partagé l’expérience acquise à travers l’ « aventure » Keka Wongan au Cameroun en lien avec l’EPL Terre-Atlantique-Nantes.

Enfin, la participation de Pierre Blaise Ango* dans plusieurs séquences souligne l’importance de la formation en matière de développement agricole et rurale en Afrique via l’expérience acquise dans le cadre du projet AFOP. *Pierre Blaise Ango : président du réseau régional africain pour la Formation agricole et rurale (FAR) et coordinateur national du programme Appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (AFOP) au Cameroun.

– AFOP – Programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’élevage agricole et de la pêche. Ce programme vise à contribuer à l’emploi des jeunes et à la croissance inclusive et durable des zones rurales au Cameroun par la formation et l’insertion professionnelle des jeunes femmes et hommes dans le secteur agricole ainsi qu’une formation et une insertion rénovées.

Contact : Rachid Benlafquih, chargé de la zone Afrique – MAA-DGER (BRECI), rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Du cacao d’Ebolowa au savoir Belge

Keka Wongan est le vecteur entre producteurs de cacao camerounais et chocolatiers belges, c’est une belle histoire qui commence… Le projet Keka Wongan a donné une certaine visibilité à la ville d’Ebolowa au Cameroun, ce qui lui a permis de renforcer sa notoriété internationale et de nouer des relations avec son homologue Européen : Bruges, la capitale Européenne du chocolat.

La ville de Bruges en Belgique est nouvellement jumelée avec la ville d’Ebolowa au Cameroun. Cette coopération entre les deux collectivités est née de l’implication de la ville d’Ebolowa dans le projet Keka Wongan, projet porté par deux établissements agricoles : Le CRA d’Ebolowa et le Lycée Nantes Terre Atlantique et le réseau internationale « Faire trade Town ».

Dans le cadre du réseau Cameroun de l’enseignement agricole français, des projets de coopération sont développés dans l’objectif de concrétiser les 4 engagements de l’enseignement agricole pour l’Afrique.

Les acteurs de ce partenariat novateur ont souhaité inviter le réseau français à travailler sur un projet de construction de filière équitable avec les professionnels du chocolat de la ville de Bruges et les producteurs de cacao de la ville d’Ebolowa. Les représentants du réseau se sont donc rendu à Bruges pour voir comment le projet Keka Wongan pouvait accompagner la démarche des deux collectivités.

Une volonté de circuit court et de filière équitable et durable

Certains chocolatiers réalisent le « bean to bar »*. Ils partent de la fève de cacao brute pour arriver au chocolat. C’est dans ce cadre que nous avons proposé la possibilité de créer des liens direct entre producteurs de cacao et chocolatiers afin d’avoir une filière ultra courte. De plus, cette relation bilatérale permettrait de travailler un label ou une charte propre à chaque partenariat garantissant le respect des principes du commerce équitable. Nous avons convenu d’inviter les chocolatiers volontaires au Cameroun afin de travailler in situ avec les partenaires camerounais.

Qu’est-ce que le « Bean to bar » ?

Le Bean-to-bar * littéralement traduit par de la « fève à tablette » regroupe en association l’ensemble des artisans chocolatiers-torréfacteurs qui produisent en petite quantité, voir en série limitée, des tablettes à haute qualité.

Le label « Made in Ebolowa » et la rencontre OXFAM

Dans la continuité du travail avec la ville et les chocolatiers nous sommes allé à la rencontre d’OXFAM Belgique qui est une filiale d’OXFAM international afin de discuter sur la labelisation « Made in Ebolowa », un label co-construit avec les producteurs de cacao, la collectivité d’Ebolowa et les deux établissements agricoles jumelés : le CRA d’Ebolowa et le lycée Nantes Terre Atlantique. OXFAM promeut le commerce équitable et solidaire dans le monde. Elle accompagne également des projets de développement au Sud. Cette rencontre avait pour objet la découverte de l’organisation et des différents labels et modalités autour du commerce équitable propre à Oxfam Belgique. Nous avons également visité la boutique Oxfam Bruges. L’objectif dans le cadre du partenariat est d’essayer de construire un label répondant aux critères du commerce équitable en mettant en place une filière expérimentale pour permettre aux producteurs et aux chocolatiers de bénéficier du circuit de distribution OXFAM. Le label « made in Ebolowa » est un premier pas vers la construction de ce label.

Formation des chocolatiers

le réseau français a découvert une école qui forme les apprenants aux métiers de l’hôtellerie, de la restauration, de la boulangerie/pâtisserie et de la chocolaterie. Les élèves commencent à l’âge de 12 ans et termine  à 19 ans. La formation s’opère sur des équipements professionnels en quantité et en qualité afin de rendre les apprenants directement employable à la sortie de leur  formation.

Nous avons pu faire déguster le chocolat Keka Wongan aux enseignants qui nous ont donné des conseils sur la fabrication.

Idée de tandem Franco-Belge vers une expérience camerounaise

De plus chaque année, les meilleurs éléments de l’école de chocolaterie sont accompagnés en mobilité dans les pays producteurs de cacao pour aller au plus près des cacaoculteurs. Le réseau Cameroun a proposé aux équipes pédagogiques de l’école belge d’être facilitateur afin de réaliser une mission au Cameroun pour des apprenants. Ces mobilités pourraient être conjointes avec des apprenants de l’enseignement agricole français.

Présentation de l’enseignement agricole et la place de coopération internationale

Cette mission a été clôturé par la présentation, à la mairie de Bruges et ses invités professionnels chocolatiers,  des missions de l’enseignement agricole français et la mise en oeuvre de la coopération dans le cadre du projet Keka Wongan, son historique et les effets bénéfiques de la coopération sur l’ensemble des acteurs.

De nombreux échanges ont permis de répondre aux questions des chocolatiers et les animateurs du réseau ont proposé d’accueillir les partenaires belges au Cameroun et en France dans le cadre du développement d’une filière équitable entre les producteurs d’Ebolowa et les chocolatiers.

De belles pistes de travail pour aller encore plus loin

Les séances de travail à Bruges ont permis de dégager plusieurs pistes de travail pour les mois à venir, soit organiser un séminaire multi-acteurs à Yaoundé dans l’objectif de développer les coopérations entre le Cameroun et la France, l’accompagnement des collectivités d’Ebolowa et de Bruges pour la construction d’une filière équitable à travers la construction d’un atelier municipal de transformation du cacao.

Plus largement, un projet d’appel d’offre Européen collectif est envisagé avec la Belgique vers le Cameroun dans le cadre du programme « partenariat de coopération » d’Erasmus+. L’implication des jeunes peut se concrétiser par l’accueil de service civique international en vue d’accueillir des étudiants camerounais.

Un projet d’une tel envergure demande de réfléchir au soutien financier à solliciter, au niveau institutionnel afin de développer l’ensemble de ces axes de travail. L’important est de continuer à partager l’expérience Keka Wongan et à mutualiser les compétences acquises auprès des réseaux Afrique de l’Ouest de l’enseignement agricole avec les pays partenaires, notamment le Sénégal et le Nigéria.

Keka Wongan est aujourd’hui un projet « locomotive » qui rayonne bien au delà de l’enseignement agricole et même des frontières françaises. Il permet aujourd’hui de fédérer différents acteurs de plusieurs pays dans le cadre de projet de développement.

Contacts :

Florent DIONIZY, animateur du réseau Cameroun-Nigeria de l’enseignement agricole, florent.dionizy@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

 

 




Le RED en action

Le Réseau Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale de l’enseignement agricole (RED) vient de mettre à jour la cartographie des actions d’ECSI dans l’enseignement agricole grâce au travail remarquable de Martine Gwana Passa, stagiaire au RED et étudiante en licence professionnelle Chargée de projet de solidarité internationale et développement durable à l’Université Bordeaux – Montaigne.

L’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) se matérialise par différents types d’actions d’ouverture au monde proposées dans les établissements comme l’accueil de volontaires étrangers, l’organisation du festival ALIMENTERRE et des projets de mobilité ou encore des actions du programme ERASMUS +…

Tous les établissements de formation agricole peuvent s’inscrire dans ce type de démarches et le réseau RED peut vous accompagner dans la mise en œuvre de ces actions.

Vous trouverez plus d’informations sur l’ECSI et l’engagement du ministère de l’agriculture et de l’alimentation (MAA) au sein du groupe de concertation national sur cette thématique : Consultez l’Article Portailcoop.

Au-delà du recensement des actions menées dans les lycées et CFA agricoles publics et privés, dans le cadre d’une démarche d’évaluation de la mission de l’ECSI menée par la Direction générale de l’enseignement et de la Recherche, Martine Gwana Passa a réalisé une étude globale de 4 mois sur nos pratiques afin de relever les forces et les faiblesses du dispositif d’accompagnement de la mission de coopération internationale au niveau local, régional et national.

Pour se faire, elle a mené une vingtaine d’entretiens avec des acteurs régionaux (chargés de mission en DRAAF) et nationaux (Bureau des Relations Européennes et de la Coopération Internationale de la DGER, Réseau CNEAP, animateurs géographiques nationaux…) impliqués dans la mission de coopération internationale et décrypté une enquête, réalisée en ligne auprès d’une cinquantaine de référents locaux « coop-inter » dans des lycées et CFA agricoles publics.

Ce travail, indispensable et inédit, sera valorisé au niveau du MAA et sera pris en compte dans le processus de réécriture de la note de service sur la mission de coopération internationale ainsi que dans les réflexions du groupe de concertation national sur l’ECSI (étude en cours avec l’AFD (Agence française de développement) et le MEAE (Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères) sur l’ECSI dans l’éducation nationale et l’enseignement en général).

Cartographie de toutes les actions ECSI de l’enseignement agricole à découvrir :

Pour connaître la licence professionnelle Chargée de projet de solidarité internationale et développement durable à l’Université Bordeaux – Montaigne

N’hésitez pas enfin à contacter les animateurs du RED si vous souhaitez plus d’informations sur ces études et avoir accès au rapport et aux résultats détaillés de l’étude. En voici quelques extraits :

Contacts :

Danuta RZEWUSKI, Vincent ROUSVAL, animateurs du RED de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr – vincent.rousval@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Actus’RED 2022

Découvrez les nombreuses actualités du Réseau RED : Formations, Mon carnet mobilité, le Prix ALIMENTERRE 2022…

Le RED – Réseau d’Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale de l’enseignement agricole vous présente ses outils et projets 2022 dans lesquels vous pourrez impliquer vos classes et établissements sous différentes formes :

  • Formations : ALIMENTERRE en mars 2022 en ligne et en mai 2022 à Bordeaux, les Rencontres du RED en mai 2022 à Dunkerque, l’utilisation de Serious games…
  • Outils : Mon carnet Mobilité pour organiser, capitaliser chaque mobilité individuelle, AGROCHALLENGES, le Guide de la mobilité, l’Exposition « Dessine-moi l’écologie…
  • les Campagnes citoyennes, la Cartographie de l’ECSI dans l’enseignement agricole, les Projets tutorés étudiants sur l’amélioration de la plateforme Moveagri  et l’accueil de volontaires étrangers en lycée agricole…

Pour vous inscrire aux formations, il suffit de vous connectez sur l’agenda du site Portailcoop (colonne de droite) et de suivre les indications.

Aussi, le réseau RED est la recherche encore de quelques établissements ou consortiums ERASMUS+ pour tester la première version du nouveau Carnet de Mobilité. Contactez les animateurs du RED (contacts en bas de l’article) pour recevoir des exemplaires à utiliser avec vos élèves, étudiants ou apprentis dans leur projet de mobilité.

Retrouvez enfin ci-dessous une présentation détaillée ainsi que les modalités d’inscription et de participation à ces formations et projets.

Cliquez sur la flèche à droite de l’image pour passer les diapositives ou visualiser directement la présentation en grand écran, cliquez en bas à droite.

Consultez la Présentation et liens utiles en ligne

Contacts : Danuta RZEWUSKI, Vincent ROUSVAL, animateurs du RED – Réseau d’Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr – vincent.rousval@educagri.fr