Une Russe, double-diplômée Ingénieur « Transformation-Bois »

Portrait de Dana GRIMBERG, étudiante russe, double-diplômée en 2018 « Ingénieur École Supérieure du Bois-Master Transformation du Bois Ekaterinbourg »

L’ESB de Nantes accueille chaque année des étudiants russes en mobilité académique dans le cadre de son double-diplôme avec l’Université agraire d’état de Ekaterinbourg.

Un parcours remarquable de l’une de ces étudiantes…

Dana, installée à Lannemezan (Haute-Pyrénées-Occitanie) depuis un peu plus d’un an a le sourire. Elle a de quoi être fière de son parcours. Ingénieure diplômée en 2018 de l’École Supérieure du Bois, la relation de cette étudiante russe avec la France remonte à ses années lycées.

Passionnée par la langue de Molière, elle décide en effet d’intégrer le lycée Français de Tcheliabinsk dans l’Oural. Elle intègre ensuite l’école d’ingénieur agronome de la ville. Puis, elle a la chance de découvrir la France grâce à un stage dans une exploitation agricole. Et, c’est avec un accord de Double Diplôme avec l’ESB de Nantes qu’elle revient cette fois-ci pour passer son diplôme d’ingénieur français.

Avant même d’être diplômée, Dana, qui parle couramment 4 langues, est repérée par PRUGENT DIAM EUROPE, groupe européen dans l’agencement pour des marques du luxe Français. Deviseur-métreur, elle gère la nomenclature des meubles, la distribution du temps et l’achat des matières premières pour la mise en production des différents projets, notamment en Russie.

Quand on lui demande comment elle se sent dans le sud de la France, elle se tourne vers les Pyrénées, qu’elle voit de son bureau et sourit « Ici, c’est un peu comme chez moi dans l’Oural, car il y a les montagnes, et puis j’y ai rencontré l’amour ».

Contact : Isabelle Glomot/David Baratgin, animateurs du réseau Russie de l’enseignement agricole




Océan Indien – Coopération régionale comme un levier pour l’insertion

L’insertion professionnelle des jeunes en formation agricole

Alexandre, au cours de sa formation en BTS DARC (Développement de l’Agriculture des Régions Chaudes) au lycée agricole « Emile Boyer de La Giroday « à Saint Paul de La Réunion a bénéficié de plusieurs expériences de mobilités proposées   dans le cadre du programme de coopération régionale du réseau REAP AAOI ( Réseau des Etablissements Agricoles Professionnels de la région Afrique Australe Océan Indien ) .

Ce réseau crée en 2012  réunit aujourd’hui plus de 70 établissements de formation agricole dans 8 pays et Iles de la zone Afrique australe et Océan Indien (Afrique du Sud, Mozambique, Madagascar, Maurice, Rodrigues, Comores, Seychelles, Mayotte et Réunion) et constitue un cadre favorable aux échanges des jeunes   en formation agricole.

C’est ainsi qu’Alexandre a pu réaliser une première mobilité collective en Afrique du Sud en partenariat avec 1 établissement REAP, le collège agricole de Cedara pour l’aménagement d’un jardin vivrier conduit en agro écologie dans une école de Sobantu, township historique de la ville de Pietermaritzburg au Kwa Zulu Natal.

Il a ensuite participé à une deuxième mobilité collective à Madagascar en partenariat avec 3 établissements REAP d’Antsirabe : la Ferme Ecole de Tombontsoa , le CAFPA et le CEFFEL pour une étude du système agraire et du développement local. C’est là que l’idée de son service civique a germé. Elle s’est concrétisée l’année suivante puisque dans le cadre des échanges de coopération entre le lycée agricole de St Paul et la Ferme Ecole de Tombontsoa il avait été convenu qu’un poste de service civique financé par le Conseil Général de la Réunion serait proposé à des titulaires du BTS DARC, en contre partie les établissements REAP de la Réunion accueille chaque année en stage sur leur exploitations 2 à 3 jeunes de Tombontsoa.

Après une riche année d’encadrant, enseignant et animateur sur les ateliers de production animale de Tombontsoa, Alexandre a décidé de reprendre ses études en Licence professionnelle Agriculture et Développement Durable en Milieu Tropical Insulaire proposé par le lycée agricole de St Paul et l’Université de la Réunion. Il ne fait aucun doute que ses expériences à l’internationale lui ont permis de décrocher son emploi en alternance dans la coopérative laitière SICALAIT de la Réunion et d’intégrer la licence.

À quoi sert la coopération internationale dans un parcours professionnel ?

Alexandre LEROUX , un ancien service civique de la coopération international du Département de La Réunion, nous donne son sentiment sur la question. C’est un enrichissement personnel, social et professionnel.




Nouveaux projets du Réseau République Tchèque—Slovaquie

Les grands objectifs du réseau pour l’année 2019 étaient :

• d’initier de nouveaux partenariats avec des établissements techniques tchèques suite à la mission réalisée pour développer la mobilité sortante (collective et individuelle) et entrante
• d’accompagner les établissements techniques en expérimentation pour développer les mobilités acadé-miques (un semestre de BTS réalisé à l’étranger)
• de poursuivre la récolte de données sur les pays, et d’approfondir en parti-culier les connaissances sur le do-maine de la gestion et protection de la nature en République Tchèque
• d’assurer la participation au Salon International de l’Agriculture d’éta-blissements tchèques et slovaques dans le cadre des concours des jeunes européens (jugement des animaux — CJAJ et jeunes professionnels du vin— CJPV)

Les principales réalisations :

Suite à la mission réalisée à l’automne 2019, plusieurs nouveaux établissements techniques ont été visités et deux d’entre eux sont dans une démarche de re-cherche de partenaires. Le travail est initié côté Français pour trouver un établisse-ment qui leur correspondrait.
Plusieurs visites ont permis lors de la mis-sion d’approfondir la connaissances sur la gestion environnementale (Parcs natio-naux, réserves naturelles, ONG,…).

L’accompagnement d’un établissement participant à l’expérimentation LMD (Ineopole formation—Brens) a permis de développer des mobilités académiques vers une Université Agricole Slovaque dans le cadre du programme Erasmus+.
Le SIA a encore été l’occasion pour des jeunes Tchèques et Slovaques de partici-per aux concours de pointage et dégusta-tions de vi des jeunes Européens.

Enfin, le réseau continue à aider les éta-blissements demandeurs à la prise de contact vers les deux pays.

Pour en savoir plus et découvrir et détail et en photo ces nombreux projets, téléchargez le bulletin d’information du réseau ci-dessous :

Sommaire

L’année 2019 du réseau République Tchèque—Slovaquie………………………………………………………………………… 2
Etats des lieux des mobilités sortantes pour 2019……………………………………………………………………………………. 3
Concours des Jeunes Européens—Salon International de l’Agriculture 2019………………………………………….. 4
Mission en République Tchèque à l’automne 2019……….……………………………………………………………………… 5
Une mission d’appui pour la mise en place de mobilités académiques vers la Slovaquie ………………………… 7
La gestion et la protection de l’environnement en République Tchèque…………………………………………………. 9
Revue de presse 2019—actions des établissements ……………………………………………………………………………… 11
Ressources et contacts…………………………………………………………………………………………………………………………….. 16

Bulletin à télécharger-réseau-CZ_SK-janv2020




Le programme Erasmus+ à l’honneur au SIA 2020

La séquence relative à la mobilité, pendant la formation et pendant la vie professionnelle, s’est tenue sur le stand du MAA le mardi 25 février.

Elle a été l’occasion d’illustrer les apports du programme Erasmus+.  Des jeunes de l’enseignement agricole ont témoigné de leurs expériences à l’international : un stage en entreprise en République tchèque ou encore une mobilité académique en Espagne.

En lien avec la préparation à l’installation en agriculture et dans l’objectif de structurer l’offre de mobilité à l’étranger, François-Étienne Mercier, du syndicat Jeunes Agriculteurs, a présenté le programme «Stage d’application en exploitation agricole à l’étranger», soutenu par le MAA dans le cadre du Plan de Professionnalisation Personnalisé.

Enfin, Nicolas Chomel est intervenu au titre du programme »ErasmusforYoungEntrepreneurs »(EYE), qui met en contact, quelque soient l’âge et le secteur d’activité, des jeunes entrepreneurs avec des entrepreneurs expérimentés dans les pays participants.

Extrait de la Lettre Hebdo-DGER du 2 mars 2020 n°8