Alumni DEFIAA, nos meilleurs ambassadeurs

Sonam étudiante en Master Agronomie à GB Pant University de Pantnagar intervient à l’INRAE après avoir été accueillie 12 semaines en 2019 par deux établissements d’enseignement agricole : l’EPLEFPA d’Auch dans le Gers et dans le Périgord à l’ EPLEFPA de Périgueux.

Depuis, Sonam a poursuivi son brillant parcours universitaire en Inde, par un doctorat (PhD) en Agro-météorologie au prestigieux collège d’Agriculture de son université.

Les Alumni du programme d’échange franco-indien, DEFIAA, sont nos meilleurs ambassadeurs. Initialement, le partenariat DEFIAA (Developping French Indian Exchanges In Agrofood and Agronomy) avec l’Inde, un MoU a été signé en 2015 avec l’université GB Pant University de Pantnagar, université qui est le point de départ de la révolution verte indienne.

Invitée au Work-shop de l’INRAE

Dans le cadre de ses études, Sonam a été invitée par l’INRAE à Toulouse, début octobre 2021,  pour un cycle de conférences et ateliers, regroupant des chercheurs du monde entier, sur le thème de l’évaluation globale de la santé des plantes.

Elle a été nommée, de façon honorifique secrétaire de cet événement, en charge de la coordination des conférences, de la planification des échanges avec tous les scientifiques internationaux invités à l’évènement.

Retrouvailles avec Sonam

Nous avons profité de son retour en France pour la rencontrer et entrevoir la plus value de ce programme d’échanges qui couplent mobilités entrantes dans les établissements français et mobilités sortantes réalisés sur l’université de Pantnagar en Inde.

Pour retrouver son interview, réalisé en anglais, sur Youtube DEFIAA.

Après les mobilités en Inde comme en France,  les Alumni deviennent les meilleurs ambassadeurs du programme. Ils continuent à porter les valeurs de notre coopération franco-indienne.

Les sites web de l’événement :

Global Plant Health Assessment : Work shop & conferences

Global-plant-health-assessment

Pour mieux connaître le Programme DEFIAA

Chantal DESPRATS et Christophe GROELL, co-animateurs du réseau Inde de l’enseignement agricole – chantal.desprats@educagri.fr, christophe.groell@educagri.fr

 




Tiphanie au concours de labour en Estonie

A 20 ans, Tiphanie BOUGIS, Bretonne, en terminale CGEA au Lycée agricole de Caulnes, a représenté la France au concours international de labour en Estonie qui s’est tenu en septembre 2021.

Cela fait trois ans que le lycée agricole de Caulnes participe à ce concours et c’est la première fois qu’une fille est au volant d’un tracteur.

« J’aime beaucoup labourer, mais je n’ai jamais eu l’occasion de participer à un concours. J’ai été très heureuse lorsque ma professeur a annoncé qu’elle souhaitait emmener une fille, indique Tiphanie. »

La jeune fille a pu compter sur le soutien des élèves de l’établissement ainsi que celui de toute sa famille et ses amis.

Loin du monde agricole

Tiphanie raconte que ses parents ne sont pas agriculteurs : J’ai eu un copain dont les parents étaient agriculteurs. Je passais tous les week-ends dans leur exploitation. J’étais attirée par le monde agricole. J’ai appris à traire les vaches, à soigner les animaux et j’ai pris plaisir à conduire le tracteur. Ce qui me plaît c’est le fait de préparer la terre pour faire des cultures afin de nourrir les hommes et les animaux « .

La jeune fille est très manuelle, elle est diplômé d’un CAP carrosserie, d’un Bac Pro Agro-Equipement et s’intéresse à divers domaines. Elle espère devenir éleveuse laitière.

« Comme le tracteur m’intéressait, j’ai fait un an en bac pro agro équipement à Montauban et c’est vraiment là que j’ai découvert comment bien conduire un tracteur. Je me suis prise au jeu et me suis lancé le petit défi de progresser afin de réaliser un labour le plus droit et le plus régulier possible. J’aime beaucoup faire les réglages sur la charrue, tout ce qui est préparation avant le labour. »

Jamais de fille au volant

Tiphanie n’a jamais participé à un concours. « J’aurais bien voulu mais je n’avais ni le tracteur ni la charrue adaptée pour le faire. Alors j’ai été super-heureuse quand mon enseignante m’a proposé de participer au concours en Estonie. Je suis allée la voir à la fin du cours pour lui dire que ça m’intéressait. «  Et cela tombait plutôt bien parce que ma professeure, Évelyne BOHUON, souhaitait enfin emmener une fille.

En 3 ans de participation, Evelyne a toujours accompagné les élèves mais, cette année, elle a imposé une condition : emmener une fille. En 16 années de compétition, il semble bien qu’il n’y ait jamais eu une fille d’un pays d’Europe au volant du tracteur lors du concours international. D’ailleurs, elle a été la seule fille en lice concourant au côté de 7 jeunes hommes.

« La France a droit à un seul compétiteur et nous sommes fiers d’avoir été retenus au féminin »

Des supporters « J’ai fait de mon mieux pour ne pas les décevoir. »

Certains garçons de la classe auraient bien aimé être du voyage mais le directeur et l’équipe pédagogique ont validé la participation de Tiphanie pour représenter la Lycée et toute la classe a approuvé. Tous ont cru en elle et l’ont encouragé, tous persuadés qu’elle était capable de gagner ! Vincent, qui a également participé au concours il y a deux ans, a prodigué quelques conseils à leur favorite.

Un challenge à vivre à plus de 2600km du Lycée

Après une première journée de voyage, mercredi 15 septembre 2021, Tiphanie et son enseignante ont passé quelques heures dans la capitale de la Lettonie, Riga. Ensuite, elles ont découvert le lycée agricole d’Olustvere.

Le vendredi matin, le tirage au sort a attribué le tracteur N°7 à Tiphanie, juste un temps de prise en main du tracteur suivi d’essais de labour sur une parcelle lui a permis de se familiariser à cet équipement qu’elle ne connaissait pas du tout. Après une réception au manoir du lycée pour accueillir les participants des 7 pays européens présents et une bonne nuit de repos, Tiphanie s’est lancée courageusement le samedi dans la compétition.

Après 2h40 de labour, les résultats de la compétition sont communiqués. Notre candidate à eu un score honorable et la remise des prix s’est effectuée sous les drapeaux des 8 pays participants. Tiphanie n’a pas décroché de médaille, mais elle a fait de belles rencontres, comme échanger avec le champion d’Estonie pendant le temps de préparation afin de bénéficier de bons conseils.

« J’ai fait de mon mieux pour représenter la France et les femmes dans le monde agricole. « 

A retenir : le classement est anecdotique, l’essentiel était de vivre une expérience unique en Estonie, lors de son 20 ème anniversaire !

Contact : Pascale LABROUSSE, animatrice du réseau Pologne et Pays Baltes – pascale.labrousse@educagri.fr

 

 




Acteurs de la Coop réunis !

La première réunion en présentiel, après plus d’un an et demi en distanciel, a été l’occasion de rassembler les acteurs de la coopération européenne et internationale de l’enseignement agricole pour faire un point sur les sujets d’actualité.

Accueillis par Sabine Brun-Rageul, Directrice de Bordeaux Sciences-Agro, l’équipe du Bureau des relations Européenne et de la Coopération Internationale, les animateurs des réseaux Europe et International et les chargés de coopération en DRAAF se sont réunis à Bordeaux les 17, 18 et 19 novembre 2021 pour les rencontres nationales des réseaux de coopération internationale de la DGER. Cette première réunion nationale a troqué la visioconférence par une vaste salle où tous les participants ont apprécié d’échanger.

Point sur les chantiers 2022

Le programme de travail était bien chargé, outre, l’actualité de la mobilité dans le contexte sanitaire que nous connaissons et les aspects plus administratifs du travail des réseaux, il a été question du retour du Salon de l’agriculture en 2022 et des concours jeunes qui devraient reprendre à cette occasion si les conditions le permettent. Un point d’étape sur la semestrialisation des BTSA dans le cadre du LMD a été également fait, enjeu important en vue d’un renforcement des échanges d’apprenants de ce niveau de formation, y compris avec des partenaires hors UE.

Les outils au service de l’ECSI

Ces trois jours ont notamment été l’occasion de faire un point sur l’actualité de l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI), dont la récente mise à jour de la cartographie des actions d’ECSI dans l’enseignement agricole grâce au travail remarquable de Martine Gwana Passa, stagiaire au RED et étudiante en licence professionnelle Chargée de projet de solidarité internationale et développement durable à l’Université Bordeaux – Montaigne.

Au-delà du recensement des actions menées dans les lycées et CFA agricoles publics et privés, une démarche d’évaluation de la mission de l’ECSI a été engagée grâce à une étude globale de 4 mois sur les pratiques afin de relever les forces et les faiblesses du dispositif d’accompagnement de la mission de coopération internationale au niveau local, régional et national.

Le réseau a également présenté les derniers outils disponibles : le carnet de la mobilité et un retour sur le guide de la mobilité ainsi que les différentes versions linguistiques du jeu AgroChallenges et les futures formations, les prix et leurs nouveautés : Prix Europe-Hippocrène/prix Moveagri/prix Alimenterre/ PIEED (prix des initiatives pour un monde plus solidaire).

Des Démarches simplifiées en construction

C’était aussi une opportunité de présenter, pour la première fois, l’utilisation des formulaires de déclaration de mobilité internationale sur l’application Démarches simplifiées qui sera lancée nationalement en 2022. Animé par James Chaigneaud, chargé de coopération DRAAF Occitanie, ce moment a donné lieu à une présentation et une simulation de renseignement de deux formulaires ainsi qu’à un échange sur quelques adaptations de ces formulaires qui devraient être proposés à tous les établissements de l’enseignement technique sous leur forme pilote courant 2022.

Des liens privilégiés en ambassade

Une intervention de Marie Christine Le Gal, conseillère agricole pour la Pologne, la Hongrie et les pays baltes et Représentante de l’amicale des Conseillers aux Affaires Agricoles, a permis de faire le lien entre les réseaux et d’échanger sur les synergies et les mobilisations possibles, financières, logistiques, informationnelles…, pour une coopération efficace et dynamique.

Nouvelle génération d’animateurs

Par ailleurs, ces journées de travail ont permis de faire plus ample connaissance avec les animateurs nouvellement arrivés dans le réseau : Franck Copin pour le Japon, Aurélia Haioun en tant que Chargée de Mission Europe et Programme Erasmus+ – secteur Jeunesse, Yann Jagoury et Florent Dionizy sur la zone Nigéria et Cameroun ainsi qu’Evelyne Bohuon sur Russie-Arménie et enfin Julien Amouret pour l’Ukraine.

Bar-Camp Erasmus+ : pas de spectateurs, tous participants !

La nouvelle programmation Erasmus+2021-2027 a constitué un prétexte intéressant à la mise en place d’un BarCamp aux profits des animateurs de réseaux, des chargés de coopérations en DRAAF et des agents du BRECI en administration centrale.

Animés par les CMEPE, expertes sectorielles du programme, avec la collaboration des représentantes des agences Erasmus+ éducation et jeunesse et sports, les ateliers participatifs se sont tenus le 18 novembre matin, permettant dans un cadre concret de se mettre à jour sur le programme Erasmus+, de confronter des idées et des difficultés afin de proposer aux établissements un accompagnement efficace dans leurs projets de mobilités et de partenariats.

Pour mieux connaître les acteurs de la coopération européenne et internationale, consultez l’onglet Acteurs du site

Photo de tête d’article : crédit photo – Bordeaux Siences-Agro




Enseignement et Recherche : les fondamentaux du NSAF

Sur fond de grands enjeux mondiaux, le Nouveau Sommet Afrique France s’est tenu le 8 octobre à Montpellier en présence de 3000 jeunes et du Président de la république.

Ce sommet avait vocation à questionner et redéfinir les fondamentaux de la relation entre la France et le continent africain en écoutant la jeunesse, en répondant à ses interrogations et en créant un  nouvel espace de dialogue orienté vers l’avenir.

De grands espaces rassemblant les sociétés civiles de France et du continent africain étaient organisés autour de grands thèmes actuels comme l’engagement citoyen et démocratie, l’innovation et l’entreprenariat, l’enseignement supérieur et la recherche, les liens entre culture et coopération, et entre sport et développement.

Montpellier Global Days – Africa 2021

En amont du sommet Afrique-France la région Occitanie appuyée par les campus montpelliérains a organisé quatre journées dédiées à l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. Accueillis en format hybride chercheurs, porteurs de projets, représentants des institutions se sont réunis pour partager leurs travaux, leurs réflexions et leurs conseils autour du thème majeur de cette manifestation Nourrir-Soigner-Protéger.

Plaquette des actions de coopération de l’enseignement agricole sur la Grande Muraille Verte

A cette occasion, Julien Denormandie est intervenu lors d’une table ronde sur la Grande Muraille verte, revenant sur l’accélérateur mis en place à l’occasion du One Planet Summit de janvier 2021, comme un exemple de programme pouvant accompagner la recherche de solution et leur mise en œuvre. Les discussions autour des solutions aux grands enjeux actuels ont été particulièrement riches abordant les différents pans de la thématique et rappelant l’importance du continuum recherche innovation formation.

 Plaquette sur la Grande Muraille Verte  […] L’enseignement agricole, dans toutes ses composantes et en application de la stratégie internationale du ministère, s’engage depuis de nombreuses années dans des projets en partenariat avec des homologues, des associations, des professionnels du continent africain, contribuant aux objectifs de la GMV. Ils visent notamment à promouvoir l’agroécologie et les filières agricoles durables en lien étroit avec la recherche, à contribuer au développement des territoires ruraux. […]

Les Global Days ont également été l’occasion d’institutionnaliser les coopérations entre établissements d’enseignement supérieur et en particulier avec la signature de l’accord Franco-Angolais pour l’enseignement vétérinaire.

Les Global Days ont permis d’accueillir les partenaires institutionnels africains, dont Marc Olivier Tobgé, Directeur général de l’Institut National de Formation Professionnelle Agricole (INFPA) – Côte d’Ivoire avec qui le MAA construit plusieurs projets de formation (Fosta) et de mobilités entrantes, grâce au dispositif du service civique en réciprocité des étudiants de l’INFPA dans les EPL français et l’appui à l’entreprenariat de jeunes ivoiriens  – en moyenne 6 par an.

Pour (re)voir les vidéos de l’événement : https://www.montpellierglobaldays.fr

Une mobilité pour créer son avenir

Les mobilités africaines permettent de capitaliser une grande richesse d’expériences en France et en Afrique. Une série de témoignages de jeunes atteste des compétences acquises, de la naissance de leurs projets et leur ambition de « créer » leur avenir.

Articles à lire : les portraits de jeunes, lié à la dynamique Afrique-France

Attentes à la hauteur des enjeux

Le Ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Julien Denormandie, a mis à profit son déplacement à Montpellier pour visiter les équipements pédagogiques, scientifiques et numériques du campus de La Gaillarde de l’Institut agro à Montpellier avant de rencontrer 120 élèves ingénieurs agronomes, systèmes agricoles et agroalimentaires durables au Sud (SAADS) ainsi que des étudiants de master de l’Institut agro.

Des échanges et débats ont émaillé cette rencontre, l’occasion de recueillir les réflexions de ces jeunes, leurs attentes et leurs solutions pour répondre à des questions sur les grands enjeux de l’agriculture en 2030 :

Que mangerons nous en 2030 ? Quelle est notre vision d’une alimentation durable et de qualité ? Comment imaginez-vous le secteur agricole français en 2030 ? Comment imaginez-vous le secteur agro-alimentaire français en 2030 ? Comment voyez-vous la ferme du futur ? Quelles évolutions des modes de production agricole, notamment par rapport aux intrants et aux pesticides ? Comment produire autrement ? Imaginez-vous une révolution agricole ou des transitions progressives ? L’agriculture peut-elle être un puits de carbone ?

Programme AFOP en chiffres

- A ce jour, plus de 4800 jeunes hommes et femmes formés comme agriculteurs et pêcheurs professionnels, plus de 3000 jeunes hommes et femmes installés comme agriculteurs, plus de 2300 jeunes formés à entreprenariat en agriculture ainsi que d'autres emplois connexes.

122 centres de formation professionnelle agricole et écoles rénovés dans tout le pays, avec 700 formateurs, enseignants,  inspecteurs pédagogiques, gestionnaires et personnel d'appui animant le système d'apprentissage, du niveau central au niveau local.

Environ 6000 emplois créés dans les zones rurales.

Séquence de travail avec les partenaires africains

– FOSTA – Projet de FOrmation Supérieure en sciences et Technologies des Aliments fondé sur un appui à la construction d’un diplôme de BTSA et/ou d’un Certificat de Spécialisation (CS) en Sciences et Technologies des aliments qui accompagnera la montée en qualité de la formation des techniciens supérieurs en Côte d’Ivoire pour l’acquisition des compétences nécessaires à l’insertion dans les chaînes de valeur.

La venue de Ferna do Maïa, doyen de l’université Huambo en Angola, a également permis poursuivre les travaux du projet Vai2P concernant la formation des vétérinaires internationaux.

VAI2P- Veterinary and Agronomic Innovative International pedagogy Training pour le développement d’un enseignement agronomique et vétérinaire répondant aux standards internationaux en Angola, au Maroc et en Ukraine par le biais de la formation de formateurs en partenariat avec VetAgroSup et l’ENSFEA.

Côté Cameroun, Cédric Ella Bolla est l’un des dignes représentants de la réussite des mobilités africaines. Il a participé à la séquence agroécologie – Cacao durable dans laquelle il a partagé l’expérience acquise à travers l’ « aventure » Keka Wongan au Cameroun en lien avec l’EPL Terre-Atlantique-Nantes.

Enfin, la participation de Pierre Blaise Ango* dans plusieurs séquences souligne l’importance de la formation en matière de développement agricole et rurale en Afrique via l’expérience acquise dans le cadre du projet AFOP. *Pierre Blaise Ango : président du réseau régional africain pour la Formation agricole et rurale (FAR) et coordinateur national du programme Appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (AFOP) au Cameroun.

– AFOP – Programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’élevage agricole et de la pêche. Ce programme vise à contribuer à l’emploi des jeunes et à la croissance inclusive et durable des zones rurales au Cameroun par la formation et l’insertion professionnelle des jeunes femmes et hommes dans le secteur agricole ainsi qu’une formation et une insertion rénovées.

Contact : Rachid Benlafquih, chargé de la zone Afrique – MAA-DGER (BRECI), rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr