Retrouvailles européennes au SIA-2022

Après une année 2021 marquée par l’annulation du Salon International de l’Agriculture de Paris due à la crise sanitaire, l’année 2022 est celle des retrouvailles pour les 18 pays européens participants.  Malgré l’abandon de 7 pays frileux à l’idée de s’engager dans un contexte incertain, la participation a été au rendez-vous pour cette édition du SIA 2022 qui s’est déroulée dans de bonnes conditions.

56 candidats pour briguer le podium de 2 concours

56 jeunes européens ont mesuré leurs savoirs, en participant au concours de jugement des animaux (bovins) par les jeunes (CJAJ) et au concours des jeunes professionnels du vin (CJPV), le mercredi 2 mars dernier. Chaque année, pendant trois jours, la Direction Générale de l’Enseignement agricole et de la Recherche (DGER) organise, avec l’aide précieuse des animateurs de réseaux Europe de l’enseignement agricole, la venue à Paris d’environ 25 délégations (comprenant candidats et accompagnateurs), issus d’établissements partenaires Européens.

Connaître les races bovines françaises jusqu’au bout des ongles

Le Concours de Jugement des Animaux par les Jeunes (CJAJ) consiste à évaluer les caractéristiques morphologiques de plusieurs races de vache laitière et à viande (Montbéliarde, Prim’Holstein, Brune, Blonde d’aquitaine, Charolaise, et Limousine) selon les options choisies par les candidats. Pendant une heure, les jeunes doivent évaluer 4 animaux. Ce concours se déroule sur le ring de présentation des bovins amenés directement par les éleveurs présents sur le salon, dans le Hall regroupant les plus belles représentantes des races françaises.

Une place de choix pour aspirer à découvrir l’ultime vin du Jury

Le Concours des Jeunes Professionnels du Vin (CJPV), lui, se déroule isolé de l’agitation du salon, au cœur du pavillon du Concours Général Agricole, dans le Hall dominant le parc des expositions, vue sur la tour Eiffel. Une première épreuve dite de caractérisation  consiste à identifier cépage, millésime, appellation, région climatique de production et estimation du prix de vente public de 5 vins mono-cépages présentés de manière anonyme. Lors l’épreuve suivante de notation les candidats doivent évaluer des caractères organoleptiques sur une échelle de 1 à 5 de 4 vins dégustés de façon anonyme. Les 3 finalistes sont départagés par une ultime épreuve de dégustation commentée face au jury.

 

Parmi les 18 délégations Européennes, trois lauréats pour chacun des 2 concours ont été primés à l’issue de cette journée d’épreuves.  Lors d’une cérémonie animée par le commissaire générale agricole, Olivier ALLEMAN, sur le stand du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Les 6 lauréats européens se sont vus remettre les prix par la directrice générale de la DGER, Valérie BADUEL, et la représentante de l’Agence Erasmus + France, Corine  LEFAY-SOULOY, en présence de l’ensemble des organisateurs des concours européens et des membres du jury.

De nouveaux pays prennent la plus haute place

Pour le CJAJ, le palmarès 2022 a connu de belles surprises, le 1er prix a été décerné à un candidat venant de Lituanie, pays participant pour la toute première fois aux concours européens du SIA. Les lauréates venant de Hongrie et République Tchèque ont remporté respectivement les 2ème et 3ème prix du CJAJ.

Pour le CJPV, le podium 2022 est tenu par les candidats d’Autriche (1er prix CJPV) , d’Italie (2ème prix CJAJ) et de Grèce (3ème prix CJAJ).

Des gourmandises pour adoucir les contraintes sanitaires

A cause des conditions sanitaires trop incertaines dues à la pandémie de Covid19, la soirée européenne au cours de laquelle les pays participants partagent habituellement des produits traditionnels, en marge des concours, n’a pas pu avoir lieu. A la place, une cérémonie d’ouverture des concours, pour souhaiter la bienvenue à tous les pays européens participants, a été organisée par le Bureau des Relations Européennes et de la Coopération Internationale (BRECI-DGER), le mardi 02 mars, sur le ring bovin de présentation.

Au cours de cette cérémonie présidée par Luc MAURER, Adjoint à la directrice générale, chef du service de l’enseignement technique agricole et Philippe RENARD, Chef du BRECI à la DGER, chaque délégation européenne s’est vue remettre un « panier gourmand » contenant une dizaine de produits conçus dans différents lycées agricoles français.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le BRECI a remercié chaleureusement tous ses partenaires européens qui ont fait le déplacement pour ces 3 jours à Paris dans un contexte initial peu engageant ainsi que le collectif des animateurs de réseaux qui a merveilleusement accueilli et accompagné les délégations durant leur séjour.

Le seul bémol de cette édition du SIA 2022 concerne le Trophée International de l’Enseignement Agricole (TIEA) pour lequel aucun établissement étranger n’était présent malgré 5 intentions d’inscription en automne 2021. Le contexte sanitaire a notamment « douché » les espoirs de nos partenaires Chinois, Canadiens et Argentins, qui attendent avec impatience la prochaine édition du SIA pour goûter à la magie de ce trophée emblématique pour les lycées agricoles français.

Qu’à cela ne tienne, RDV en 2023 !!!

 

 

 

 

Découvrez les vins mystères des épreuves du concours de jugement par les professionnels du vin – SIA 2022

Contact :

Paul Ménard, Coordinateur des concours jeunes Europe & International au Salon International de l’Agriculture de Paris (SIA), paul.menard@educagri.fr

Crédits photographiques : Isabelle Hervé – MAA-DGER-BRECI

 




Les tribulations de la Simmental en Chine

Le premier webinaire franco-chinois de l’enseignement agricole technique sur la filière bovin allaitant s’est tenu le 15 décembre 2021 en visioconférence. Co-organisé par le réseau Chine de l’enseignement agricole et le Jiangsu Professional College of Agriculture and Forestry (JPCAF), établissement chinois en charge des relations avec la France, l’évènement a rassemblé près de 100 participants et une vingtaine d’établissements chinois et français autour de la thématique de l’élevage bovin et de la valorisation de la viande bovine.

Après le mot d’introduction de la vice-directrice du département éducation du Ministère de l’Agriculture et des Affaires Rurales chinois (MARA), Mme Wang Xin, qui a rappelé combien les coopérations entre les établissements des deux pays étaient importantes et s’inscrivaient sur la durée, 6 interventions ont été proposées.

Formation « éleveur »

La première intervention de Max Monot, animateur du réseau Chine de l’EA, porta sur l’enseignement agricole français et les formations pour devenir éleveur bovin, en rappelant l’importance de la structuration de nos établissements autour de fermes d’application et d’ateliers technologiques afin de proposer à nos apprenants de pratiquer leurs futurs métiers tout au long de leur formation.Un focus sur les diplômes préparant au métier d’éleveur bovin et les axes principaux des référentiels qui les composent ont permis aux partenaires chinois de connaître le dispositif français.

Enfin, les opportunités de coopération ont été évoqué reposant sur la formation courte, les techniques d’élevage en prenant exemple sur deux établissements agricoles français (EPL de Nevers et celui de Bressuire) ou encore sur l’insémination bovine proposée par le CEZ Rambouillet et l’Association nationale de formation pour l’élevage et l’insémination animale (ANFEIA) au service des coopératives pour la formation continue des éleveurs). La mise en place de cursus chinois intégrant des matériels pédagogiques français a été abordé.

Une coopération institutionnelle et professionnelle

La coopération au profit de la filière bovine entre la Chine et la France s’opère aussi au niveau des entreprises et des autres directions du ministère et l’animateur du réseau de l’enseignement agricole français a profité pour présenter le projet sur l’amélioration de la génétique bovine en Chine mené par les services de l’ambassade de France et France Agrimer.

Un second temps a été consacré aux travaux de recherche du professeur Gong, menés par l’établissement d’Enshi dans le Hubei sur les questions de stress chez le veau.

Sollicité par des producteurs locaux qui déploraient de nombreuses pertes chez leurs jeunes bovins, cet établissement a mené des enquêtes pour comprendre le phénomène. Suite à leur diagnostic, ils ont pu proposer des traitements et des systèmes de prévention aux agriculteurs de leur territoire.

Praticités et technicités dans la formation française

Un binôme d’enseignants des établissements de Nevers et Bressuire, Stéphanie Moulin et Jacky Rivaux, a présenté sur les spécificités des exploitations des établissements agricoles français, en présentant les spécificités des ateliers de production et le travail lié à ces productions. La place des exploitations est essentielle dans la formation agricole ainsi que leur rôle dans les travaux de recherche et leur avancée dans les domaines de l’agroécologie.

Ensuite, le professeur Li a présenté sur la situation de l’élevage bovin en Chine et plus particulièrement dans la province du Sichuan, étant lui-même enseignant à l’institut technique agricole de Chengdu.

Alors que la consommation de viande bovine par personne est passée de 4.7 kg/pers. en 2009 à 6.6 kg/pers. en 2020 en Chine, la quantité produite n’a pas suivi les besoins de la population. Le

Présentation des croisements races locales avec Simmental

gouvernement chinois s’est saisi du problème et a lancé un plan de développement des productions bovine et ovine pour atteindre un taux d’autonomie en viande dans ces deux productions de 85% d’ici 2025 contre 70% actuellement. A savoir que le Sichuan produit 8.8 millions de têtes par an. Le cheptel est principalement composé de races locales telles que la Bashan ou la Sanjiang.

Expérimentation pour répondre aux besoins

La province afin de mener à bien des expérimentations dans la matière s’est équipée d’une ferme pilote, d’une ferme de race locale et d’un élevage de taureaux reproducteurs. Monsieur Li nous a ensuite présenté les caractéristiques des races locales chinoises qui ont besoin d’un fourrage grossier. Elles sont résistantes au climat mais ont l’inconvénient d’être petites et donc de ne pas avoir une bonne rentabilité. Des expérimentations sont en cours pour croiser les races locales à des races étrangères comme les Simmental.

Marie Provost, directrice des halls agroalimentaires de l’EPL de Bressuire et Xavier Blais, responsable des formations en boucherie et découpe du même établissement, ont mis en avant le savoir-faire français en termes de transformation alimentaire. Ils ont rappelé la structuration d’un atelier technologique et présenté les produits qui pouvaient être fabriqués puis commercialisés dans nos établissements. Ils ont enfin mis en avant le lien avec la profession et l’importance de travailler étroitement avec les agriculteurs afin de produire des produits de haute qualité.

Ils ont ainsi apporté des précision sur la formation française au métier de boucher ainsi que celle des charcutiers-traiteurs et leurs rôles dans la société.

Présentation des ateliers technologiques

Enfin, les conditions de l’élevage bovin dans le sud de la Chine ont été abordées par le professeur Zhang de l’établissement de Tongren de la province du Guizhou. Il a explicité les conditions météorologiques et topographiques, la qualité des sols et d’accès à des fourrages bons marchés ainsi qu’à la mécanisation entraînaient des difficultés à obtenir une bonne rentabilité.

Comme lors de la présentation de son collègue de l’institut technique agricole de Chengdu, il a fortement insisté sur un problème de qualité des fourrages qui rend l’élevage des bovins en Chine difficile.

Afin de résoudre ces difficultés, les équipes de l’établissement de Tongren ont mené des études comparatives sur les performances des races étrangères dans les provinces du sud en collaboration avec des agriculteurs locaux. Ces études, qui reposent principalement sur une comparaison entre la race locale Wuniu et la race Simmental, ont mis en exergue les difficultés pour la vache étrangère à s’adapter aux conditions de vie locale.

Une vache de race Simmental dans les conditions locales du sud de la Chine

Afin d’améliorer la filière, ils ont mené à bien des croisements, notamment dans la province du Yunnan, qui ont permis d’améliorer les performances des races locales et l’adaptabilité des races étrangères.

Pour conclure la séance, Monsieur Yang, directeur des relations internationales du JPCAF, a rappelé que cet évènement s’inscrivait dans une démarche de webinaires multi-sectoriels qui prendront place entre les établissements des deux pays pendant la période de pandémie et qu’une analyse sera menée pour améliorer après chaque session la qualité des échanges.

Suite à ces premières présentations, les établissements chinois seront à nouveau sollicités afin qu’ils définissent leurs besoins de formation dans les domaines de la production et de transformation dans la filière qu’ils ont identifiés.

Pour visionner les échanges de ce webinaire :

Contact : Max Monot, animateur du réseau Chine de l’enseignement agricole, max.monot@educagri.fr




L’Argentine au TIEA 2021, une aventure gagnante

Le TIEA (Trophée International de l’Enseignement Agricole), est une des rares compétitions maintenues en 2021 par le Concours Général Agricole suite au report du Salon International de l’Agriculture en 2022. Dans cette édition si particulière, en « distanciel » , l’Argentine s’impose devant la Chine et la Belgique dans la section « établissements étrangers ».

Ce trophée historique, précédemment connu sous le nom de Trophée National des Lycées Agricoles (TNLA), a fêté son 20ème anniversaire en 2021. Les organisateurs ont prévu de changer son nom et d’adapter certaines épreuves pour lui donner une résonance plus internationale.

Malheureusement, la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid19 n’a pas permis de présenter cette révolution au public du Salon International de l’Agriculture et a même mis un coup de frein au projet initial. Le règlement a donc été aménagé suite à l’annonce du report du Salon International de l’Agriculture de Paris en 2022, pour permettre aux établissements de participer à distance.

Le TIEA « nouvelle formule 2021» a donc consisté en 2 épreuves, la première est la rédaction d’un article de presse et la seconde reste une présentation d’un bovin mais sous format vidéo.

Palmarès en « Live »

Le palmarès du trophée 2021 a été annoncé lors d’une cérémonie digitale le jeudi 20 mai 2021 en « live » sur Facebook, dans le cadre de la semaine de l’agriculture française.

Cérémonie de remise des prix du TIEA 2021, présidée par le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie. Cliquez sur l’image pour assistez à la remise des prix du Concours général agricole – TIEA 2021 en replay.

Lors de cette cérémonie, Julien Denormandie, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Jean-luc Poulain, Président du Ceneca et Olivier Alleman, Commissaire Général du CGA ont remis les prix des 3 concours du Concours Général Agricole qui ont pu se dérouler cette année : le Prix d’Excellence des produits, le Concours des Pratiques Agro-Ecologiques et enfin le Trophée International de l’Enseignement Agricole.

Dans la 3ème section de ce concours, 3 établissements, belges, chinois et argentins, étaient en compétition pour le TIEA du « Meilleur établissement étranger ». Le classement final est le suivant :

– le 1er prix pour l’établissement argentin « Escuela de educacion Agraria – Goyena » en partenariat avec l’établissement agricole français l’EPL La Roque- Rodez qui prend la 2ème place de la section 2 « Races allaitantes »,

– le 2ème prix pour l’établissement chinois « Shandong vocational animal science and veterinary college » dont le lycée partenaire était le LEGTA du Robillard, qui a remporté le 1er prix dans la section 1 « Races laitières »,

– et le 3ème prix pour l’établissement belge « IPEA La Reid Institut Provincial d’Enseignement Agronomique » en partenariat avec le lycée agricole Pommerit (CNEAP), qui se place au 15ème rang dans la section 1 « Races laitières »

Les réseaux Europe et International de l’enseignement agricole français contribuent chaque année à la proposition d’établissements étrangers qui peuvent s’engager comme partenaire aux côtés d’un établissement agricole français.

Une participation née d’une coopération

C’est le cas cette année de l’établissement Chinois « Shandong vocational animal science and veterinary college » avec le LEGTA du Robillard dont la participation jumelée au TIEA 2021 est le fruit d’un long travail soutenu par l’animateur du réseau Chine de l’enseignement agricole français.

« Nous avons opéré ce rapprochement entre les deux établissements car il faisait sens »

En effet, cette collaboration Franco-Chinoise s’inscrit parfaitement dans l’accord cadre « formation professionnelle agricole », signé entre les ministères, qui

Visio-conférence entre les jeunes chinois et les jeunes normands lors de la préparation du TIEA 2021

souhaite promouvoir les échanges entre étudiants. Aussi, ces dernières années, il a permis à l’EPL du Robillard, un des acteurs phares de la coopération avec la Chine, de cimenter leur engagement avec un partenariat fiable et pérenne.

L’alchimie entre les deux établissements fut tellement bonne l’an passé, que sous leur impulsion les organisateurs du concours ont bien voulu modifier le règlement concernant les langues utilisées dans les épreuves du concours.

Suite à cette participation, l’établissement chinois de Shandong est enthousiaste pour continuer à échanger avec l’EPL du Robillard et espère ardemment pouvoir venir préparer en Normandie l’édition du TIEA 2022.

La Chine est particulièrement sensible à ce type de concours et il ne serait pas étonnant d’avoir plus de participants dans le futur.

Le TNLA, ancienne formule, avait déjà initié la présence de participants étrangers comme pays à l’honneur, mais le concours n’avait jamais reçu autant de candidats étrangers.

Une aventure gagnante

En ce qui concerne les vainqueurs argentins, il s’agissait de leur première participation. L’équipe de l’« Escuela de educacion Agraria » a tenu à participer à la cérémonie en présence du Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation français, et ce malgré le décalage horaire (il était 4h du matin à Buenos Aires).

L’ambition des animateurs des réseaux géographiques et du Bureau des Relations Européennes et de la Coopération Internationale du MAA est d’accompagner l’internationalisation du TIEA en favorisant des partenariats existants dans l’enseignement agricole et en appuyant l’émergence de nouvelles candidatures étrangères dans les années à venir. Le retour au Salon Internationale de l’Agriculture à Paris en 2022 apportera évidemment un pouvoir d’attraction supplémentaire pour nos partenaires étrangers.

Découvrez les articles de presse rédigés en français par les candidats internationaux : Deux drapeaux, un seul regard… lier des histoires, des saveurs et des savoirs de l’établissement argentin de « l’Escuela de educacion Agraria – Goyena », D’une terre vierge à la construction de notre avenir de l’établissement chinois par le« Shandong vocational animal science and veterinary college » et Demain nous appartient de l’établissement belge de l’« IPEA La Reid Institut Provincial d’Enseignement Agronomique ».
Revivez le concours en visionnant les prestations des équipes internationales au TIEA 2021 :

Vidéo de présentation de la vache Holando – Goyena, Argentine :

Vidéo de présentation de la vache – Shandong, Chine :

Vidéo de présentation de la vache – La Reid, Belgique :

En savoir plus, visionnez la prestation de l’équipe de l’EPL La Roque (Rodez) évoquant leur coopération avec leur partenaire argentin :

 

Contacts :

Paul Ménard, Coordinateur des concours jeunes Europe & International au Salon International de l’Agriculture de Paris (SIA), paul.menard@educagri.fr

Max Monot, Animateur du réseau Chine de l’enseignement agricole, max.monot@educagri.fr