Planète MOVEAGRI

Dans l’enseignement agricole, l’été rime avec mobilités. Depuis le début de l’année 2024, 6000 jeunes, du pré-bac aux écoles d’ingénieur, vétérinaire et paysagiste ont réalisé une mobilité individuelle en Europe et à l’international, plus de 3000 sont partis en stage autour du monde entre le printemps et l’été.

Chaque année, près de 25 000 mobilités individuelles, collectives et de visites de partenariats impliquent des jeunes en formation scolaire et en apprentissage, des personnels et des adultes en formation dans des séjours en Europe et dans le monde.

Leur objectif : développer des partenariats et des projets, apprendre de nouvelles techniques pédagogiques et professionnelles, faire des rencontres, prendre confiance et gagner en compétences…

Mais quelles sont les apports de la mobilité européenne et internationale dans la construction d’un jeune de l’enseignement agricole ?

Devenir un citoyen du monde

Nassim, élève au lycée de Sainte-Livrade, évoque la magie de la découverte et cette transformation qu’il a ressenti au retour d’un voyage de classe en Espagne accompagné de l’ensemble de ses camarades de classe de terminale G.

Nous avons assisté à un cours d’écologie portant sur les détritivores et leur rôle de minéralisation de la biomasse forestière. Hantés par les insectes évoqués lors du cours, on est parti en direction du grand désert de Bardenas.

Nous avons d’abord fait un détour au « Balcón del Pirineo », et comme on peut s’y attendre, la vue est à couper le souffle. En chemin nous avons pu découvrir une faune et une flore spécifique à ce territoire et aussi endémique.

Ce voyage était vraiment exceptionnel, il nous a permis de nous enrichir, de nous dépasser, de vivre des moments inoubliables et d’avoir pratiqué la langue en immersion. Enfin ce séjour à renforcé notre sentiment d’éco-citoyen et d’euro-citoyen.  Espagne, blog Moveagri de NassimElRhazouani

Sortir de sa zone de confort

Jeunes et adultes acquièrent des compétences professionnelles, linguistiques et d’ouverture culturelle et humaine. Ils augmentent leur savoir-être en plus du savoir-faire par la connaissance de l’environnement européen et international et le développement de leur citoyenneté.

Eliott est inscrit en Bac Technologique à Angoulême en  » sciences et technologies de l’agronomie et du vivant » (STAV), formation qui est destinée aux lycéens et lycéennes désireux d’exercer des métiers de l’aménagement d’espaces naturels, des services, de la production agricole, en élevage ou en cultures ou encore de la production agro-alimentaire. Eliott a choisi de réaliser son stage en Finlande pendant 4 semaines comme Musher en Laponie à l’époque de l’année où le jour à pris le pas sur les heures de la nuit.

Bonjour! Je me présente, Eliott 16ans. Actuellement en Bac Technologique  – STAV – service en milieu rural au lycée de l’Oisellerie à la Couronne (Charente). Et je pars donc en Laponie Finlandaise pendant 4 semaines en stage. Venez donc me suivre chaque jour afin de découvrir le métier de musher et la culture finlandaise.

Destination Kuusamo. Deux avions à prendre! Tout premier voyage pour moi.

Jour 2 en Finlande : j’ai dû dormir pendant le jour. Et oui en Finlande, en été, la nuit, le soleil ne se couche pas ! Sacré expérience ! Finlande, Blog de Eliott Godineau

Alice, 19 ans, est partie faire un stage en Corée du Sud pendant 11 semaines, dans la ville de Gwangju au sud du pays à l’International summer Session de la CHONNAM NATIONAL UNIVERSITY.

 Après plusieurs jours à tâtonner sur comment appréhender ce pays si nouveau et très différent du mien, j’ai pu rencontrer des Coréens qui parlent anglais dans ma structure de stage, ce qui m’a permis de mieux comprendre le fonctionnement et le tempérament général du pays, ce qui peut permettre à un occidental de s’habituer doucement à un nouveau genre de cuisine, les habitudes culinaires comme le fait qu’après le repas, il est important d’aller prendre quelque chose à boire, la plupart du temps un americano glacé, ils comparent ce café au Tea Time anglais. Corée du sud – Blog Moveagri de Alice Rigaud Modelin

La mobilité, c’est [aussi] une mission

Les établissements d’enseignement agricole sont habilités à accueillir des jeunes Volontaires européens et internationaux. Ainsi, plus d’une trentaine d’établissements accueillent désormais des volontaires de Pologne, d’Espagne, du Burkina Faso, du Brésil, du Liban ou encore du Laos. Ce nombre est en constante augmentation. Il s’agit de jeunes de 18 à 30 ans, aux profils variés, qui sont engagés aux côtés des équipes pédagogiques pour des durées de 6 à 12 mois pour partager leur culture, organiser des ateliers de discussion en langue étrangère, animer la vie des foyers ou encore prendre part à des projets techniques sur les exploitations ou ateliers technologiques.

Gratien, diplômé de l’enseignement supérieur au Bénin avec un double cursus linguistique et agricole, est l’un des Volontaires qui a été accueilli en établissement agricole en France. Il a vécu une expérience inoubliable en Bretagne au Lycée de Saint-Aubin du Cormier qu’il relate avec beaucoup d’enthousiasme dans son blog Moveagri.

Je suis MEHOUNOU Gratien, un citoyen béninois de 23 ans, titulaire d’un Diplôme en Agriculture Tropicale (DEAT) et de deux licences, l’une en espagnol et l’autre en horticulture et aménagement des espaces verts, obtenues à l’Université Nationale d’Agriculture (UNA). Je suis actuellement en mission de Service Civique en Bretagne, au Lycée Professionnel Agricole « La Lande de la Rencontre de Saint Aubin du Cormier », j’apprécie particulièrement le partage d’expérience et la découverte. Passionné d’agriculture, de langues étrangères et d’aménagement des espaces verts, je suis un fervent défenseur de l’éducation, déterminé à contribuer positivement à mon environnement.

« Plongez-vous dans mon aventure captivante. Suivez d’abord mon périple depuis les préparatifs fiévreux jusqu’à mes premiers pas sur le sol français, où j’entame ma mission civique au sein du Lycée Professionnel Agricole ‘La Lande de la Rencontre’. Découvrez mes observations, mes apprentissages et mes moments marquants alors que je m’immerge dans la vie du lycée et de la région bretonne. Une histoire d’adaptation, de découverte et d’enrichissement humain à travers les yeux d’un volontaire déterminé. »

En bref, ces expériences m’ont permis de développer un sens accru du bien-être et du bien-vivre en découvrant des pratiques culturelles et professionnelles différentes. Elles ont amélioré mon bon sens relationnel, ma faculté d’intégration dans un nouvel environnement, ainsi que mon goût pour la pédagogie, la transmission et l’innovation. J’ai acquis de nouvelles compétences en relations interpersonnelles et en compréhension culturelle à travers des activités d’interactions variées.

Retour triomphal au bercail ! Quelle expérience formidable que cette mission civique ! Si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer comme le premier outil pour guider et soutenir les jeunes.

Pour connaître les impressions de Gratien sur cette implication qu’est le Volontariat, retrouvez ses 6 épisodes sur Moveagri

Partage des savoirs

Les plus-values de la mobilité ne sont plus à prouver en terme de motivation, d’adaptation, d’analyses et de compétences transversales. L’analyse des environnements et des solutions d’innovations possibles se dévoilent par la comparaison des savoirs et des techniques échangés sur tous les continents.

Edouard, stagiaire en formation adulte au CFPPA de Bressuire, est parti avec plusieurs élèves en Chine pour concevoir un jardin à la Française avec l’imprégnation de la culture chinoise sur le paysage.

Nous avons eu l’occasion de concevoir avec les professeurs et les étudiants du Beijing Vocational College of Agriculture un jardin à la française afin d’entretenir l’amitié franco-chinoise.

Un séjour très riche, des échanges intéressants sur les différentes techniques en lien avec la conception paysagère. Aussi, nous avons eu la chance de pouvoir visiter les monuments culturels emblématique de la Chine (Cité interdite, Grande muraille de Chine). Je recommande à ceux qui auront l’occasion de vivre la même expérience de pouvoir accéder à cette belle aventure. Chine, blog de EdouardGaillard

A lire aussi l’article Un jardin qui rassemble

Le saviez-vous ?

On a appris que le parc national des îles Cies a été créé en 2000. C’est un espace protégé qui se compose à 14% de terres et 86% de marins.

Laura en 1ère Gestion des milieux naturels et de la faune au Lycée d’Oloron a réalisé un stage de 4 semaines dans les îles Cies en Galice – Espagne.

Nous avons vu un gravelot à collier interrompu (ou pluvieu à collier interrompu), c’est un espèce de petit oiseau limicol qui se nourrit d’animaux dans le sable des plages à marée basse.

On a aussi vu le goéland leucophée, plus de 1% de la population mondiale est recensé sur Cies en période de reproduction. Sa population a diminué de moitié depuis 10 ans à cause de :
-la grippe aviaire
-le botulisme aviaire qui les paralysent
-la suppression des poubelles, déchets sur l’îles (plus de nourriture)

Les fonds marins sont particulièrement riches d’algues comme les laminaires (grandes algues brunes qui forment de longs rubans comme des forêts sous-marines).

Suivez les missions de Laura à travers son carnet de bord, jour après jour sur l’île Cies. Espagne,Blog de Laura Cambeig

Enjeux professionnels

Certains choix de mobilité auront assurément un impact déterminant dans les choix futurs d’orientation des jeunes. Les démarches effectuées et l’expérience acquise lors de la réalisation du stage professionnel deviennent une réelle opportunité professionnelle et fait la différence dans la motivation des jeunes à envisager leur avenir « autrement ».

Bonjour à tous, Hello everyone ! Je m’appelle Marie, j’ai 21 ans, et je suis actuellement en Ecosse pour réaliser un stage de 12 semaines! Venez suivre mon aventure à Montrose, petite ville du la côte Est du pays. Je réalise mon projet au « Montrose Basin Visitor Centre » qui accueille des visiteurs sur la réserve naturelle, gérée par l’association environnementale Scottish Wildlife Trust qui s’occupe de la protection et conservation de la biodiversité du pays. Ce stage fait partie de mon cursus en BTSA Développement animation des territoires ruraux.

Sur le bassin, les marrées imposent le rythme de vie des animaux 2 fois par jour. A marée basse, les phoques se prélassent sur les bancs de sables avant de repartir manger du poisson en pleine mer à marée haute. De nombreux oiseaux vivent sur la réserve, j’ai eu la chance d’en observer et d’apprendre tous les jours des nouveaux noms! Hérons, Balbuzard pêcheur, Eider… Je suis étonnée par le nombre d’espèces différentes que l’on trouve sur un seul et même endroit.

Mon projet principal de stage est d’organiser un évènement pour les bénévoles de l’association, une ouverture « nocturne » pour observer les balbuzards pêcheurs qui migrent sur le bassin. Cela aura lieu en août 2024 donc je me concentre pour l’installer pour trouver des idées innovantes pour mieux accueillir « nos » visiteurs étrangers. Des nombreux panneaux informatifs se trouvent dans le centre, mais tout est en anglais. Mon job est donc de penser à quel système nous pourrions mettre en place! Egalement, je suis en train de créer un « livret d’accueil » [du public], qui sera traduit en plusieurs langues.

Royaume-Uni, Blog de  Marie Morel BTSA service aux territoires et entreprises à Issingeaux

Qu’est-ce que le Gwangju International Center ?

Alice vit une expérience unique en participant à l’International Summer Session de la CHONNAM NATIONAL UNIVERSITY en Corée du Sud. Elle est en immersion dans un campus universitaire à étudier aux côtés 96 étudiants d’une 10aine de pays de différents continents.

Ma structure de stage est un centre qui a pour objectif d’apporter une diversité culturelle dans la Métropole. Il y a des intervenants de plusieurs pays différents qui partagent leur culture avec ce centre qui va ensuite mettre en place des évènements pour faire connaître cette culture à l’international. Les pays participants sont : le Canada, l’Indonésie, le Vietnam, l’Inde, la Thaïlande, la Chine, le Nigéria…

Mon stage va avoir pour objectif d’apporter la participation française dans cet échange culturel. Le GIC m’offre plusieurs opportunités de m’impliquer dans cette démarche, notamment en m’offrant la possibilité de faire découvrir la culture, les paysages et les monuments français à une classe d’élèves coréens qui étudient l’anglais. Un très bon exercice pour eux comme pour moi. J’ai également la possibilité de rédiger un article qui serait publié dans la revue mensuelle de la structure, le Gwangju News.

Il y a maintenant deux semaines débutait l’International Summer Session de la CHONNAM NATIONAL UNIVERSITY. Chaque été, cette université propose un programme d’un mois à des étudiants du monde entier en passant par des universités partenaires. Lors de ce programme, les étudiants, coréens et étrangers qui y participent, choisissent des matières à étudier pendant un mois en anglais et vont également avoir la chance de découvrir la culture sud-coréenne ainsi que le pays grâce à des excursions organisées en partenariat avec le Gwangju International Resident Center. L’objectif de ce programme est de donner une chance à des étudiants de voyager dans le cadre de leurs études tout en étudiant.

Pour cette édition, l’université de Chonnam (CNU) accueille donc 24 étudiants américains, 10 étudiants chinois, 4 Français, 3 étudiantes mexicaines, 2 étudiants grecs, 2 étudiants Tawoinais, 2 étudiants…, 1 étudiante polonaise, 1 étudiant suédois etc… Au total, ce sont 96 étudiants coréens et étrangers qui suivent ses cours et participent aux activités.

Je suis plus qu’heureuse de participer à cet évènement. Tout au long de cette expérience, j’ai pu rencontrer des gens du monde entier, discuter avec les étudiants de leurs pays. C’est une très grande chance.

Corée du sud, Blog de Alice Rigaud Modelin BTSA à Yssingeaux, en stage de 11 semaines international summer Session de la CHONNAM NATIONAL UNIVERSITY

Apporter sa pierre

Ruskin, bilingue anglais français, passionnée par la nature et le vivant, est en BTSA Gestion et protection de la nature à Vic en Bigorre. Elle a eu la chance de travailler avec un professionnel spécialisé en chiroptères (chauves-souris) et deux dames passionnées dont une d’entre elles travaille pour les réserves naturelles de la Lettonie.

Nos missions étaient de finir les comptages de colonies repérées dans la zone d’étude et de faire un bilan d’espèces présentes autour de deux lacs précis.

Cela est fait pour donner des arguments pour maintenir les sites Natura2000 dans la zone et pour pouvoir informer le public de l’importance de ces sites lors des concertations. J’ai pu [entre autre] travailler avec un herpétologue et les juniors rangers sur l’espèce Coronella austriaca, un serpent. Lettonie, Blog de RuskinKyra

Sur le chemin de l’entreprenariat

Un esprit d’entreprenariat nait parfois d’une expérience à l’étranger. Les connaissances et les découvertes nourrissent la curiosité et la capacité à se projeter dans une innovation qui pourra aller jusqu’à la création d’entreprise, qui n’aurait peut-être pas vu le jour s’ils étaient restés dans l’hexagone.

Antoine, étudiant en deuxième année de BTSA viticulture-oenologie à Montpellier, a effectué un stage de vinification dans le cadre de ses études, au Canada, au vignoble de l’Orpailleur à Dunham au Québec. Sur toute la période des vendanges. Le but de ce stage est d’apprendre à vinifier, développer et créer un réseau professionnel à l’étranger, découvrir une nouvelle culture.

J’ai effectué mon stage au vignoble de l’Orpailleurs. C’est un vignoble de 50 ha, qui propose un large panel de vin, (blanc, rouge rosé, mousseux, rosé, pétillant…).

Lors de ces deux mois, bien qu’ayant passé la plupart de mon temps en cave avec toute l’équipe, j’ai pu aussi m’imprégner de la culture locale.
J’ai aussi pu assister à des réunions pour l’entreprise, réunion enrichissante et qui m’ont fait découvrir une autre partie du métier de vignerons.
J’ai passé deux mois, absolument géniaux en compagnie de toute l’équipe, mais aussi de membres de ma famille venu travailler à l’occasion. Je suis sorti de ce voyage grandi, heureux d’avoir découvert une autre culture, mais surtout très content d’avoir appris beaucoup grâce à l’équipe.
J’étais aussi allé au Canada dans l’optique de développer des contacts professionnels pour le futur, chose que j’ai pu faire. En effet, ayant eu l’opportunité de partir au Canada, je me devais de laisser une empreinte de mon passage dans le milieu professionnel viticole.

Canada, Antoine D’Esparron blog : Enfin en cave !

Dream came true

Clélie a vécu un rêve au Royaume Uni dans une écurie d’entrainement de chevaux de sport : Chelwood Equestrian.

Ce stage est pour moi une réelle opportunité de progresser en anglais et d’apprendre l’anglais à travers ma passion : l’équitation.

Je n’oublierai rien, c’était magique et incroyable… Je reviendrai sûrement car c’est grâce à cet endroit et ces personnes que j’aurai appris beaucoup de choses sur moi, en anglais et en équitation.
Je reviens en France changée et avec plus de détermination que quand je suis partie.

Royaume-Uni, Blog de Clelie Bras

Un mois de juin au Chili a changé sa vie

Dans le cadre de son BTS aquacole à l’EPL du Morvan, Valentin effectue son stage professionnel à Coyhaique, dans une ferme salmonicole de Patagonie.  La volonté des Chiliens de maintenir leur culture et leurs traditions, de la danse Cueca, des musiques Chamamé de Patagonie ou de la Tonada avec la harpe, en passant par le rodéo, force, selon lui, le respect.

Un stage puis une mission de service civique l’a conduit à rester… enseigner au Chili.

Je me sentais utile, jamais je n’aurais pensé auparavant me retrouver face à des élèves, ça m’a plu, je me suis dit, allons-y !

Il s’installe donc sur place, au Chili, à 12 000 km de sa vie en France.

Une opportunité à 12 000 km

Entreprendre en France et à l’étranger !

Jessy Loiseau a fait sa formation au Lycée agricole d’Ahun en Creuse puis est parti en 2018 en mobilité d’étude dans la province du Québec dans le domaine de l’aquaculture pour obtenir un DEC aquaculture au CEGEP de la Gaspésie et des Iles, dans le cadre d’une poursuite d’étude post-BTSA (entente conventionée entre lycées français et CEGEP québecois). Diplômé du DEC, il est rentré en France pour suivre les cours de Licence et est retourné en Gaspésie pour finaliser un stage pendant lequel il a participé au montage des serres d’aquaponie à Grande Rivière.

Il a poursuivi par une année de DESS (Master) en Océanographie-aquaculture à l’Université du Québec à Rimouski. Jessy a su saisir les opportunités professionnelles facilitées par l’obtention des diplômes français et québécois. Il a eu le sens de l’entreprenariat et aujourd’hui, Jessy est chef d’entreprise en Mayenne, fournisseur de poissons pour l’aquaponie.

Fort de son expérience professionnelle canadienne, il a conservé des liens d’affaires au Québec et développe son activité en France et à l’international.

Rappel : toute création de blog est susceptible d’être retenu pour le concours Moveagri  et vous propulser lauréat 2024

Il ne faut plus hésiter à partager ses impressions, son vécu et ses expériences en Europe et à l’international.

Le concours est doté d’une récompense de 300 € pour les premiers prix. Ce concours est ouvert à tout apprenant et apprenante, service civique ou volontaire international (élève, apprenti, stagiaire ou étudiant) inscrit dans un établissement d’enseignement agricole (établissement public ou privé, du technique ou du supérieur).

Pour candidater, il suffit de publier sur le site MoveAgri un ou une série de blogs, photos et vidéos avant le 1er décembre 2024 et de taguer @moveagri #moveagri2024 sur tes réels « gestes pros en action ». Le jury se réunira et communiquera les résultats à la mi-décembre 2024.

Retrouvez sur les blogs des lauréats 2023 !

Mention complémentaire du jury pour la qualité de leur réalisation.




L’immersion au service des apprenants

Le lycée de Rouffach a accueilli un groupe de 10 élèves de 1ère et 2 enseignants de l’école supérieure de Kalnes en Norvège, avec un programme consacré au sujet de l’autosuffisance des exploitations. De nombreuses visites agricoles et de rencontres avec des professionnels ont été organisées pendant une douzaine de jours en avril 2024.

17 élèves de la classe de 1ère bac pro CGEA ont été associés au programme d’accueil riche de leurs homologues norvégiensdu 6 au 19 avril 2024. Ce fut l’occasion pour ces élèves de découvrir des exploitations agricoles autosuffisantes (eau, énergie, fourrage…) et des modes de production mais également des lieux importants du territoire que certains ne connaissaient pas.

Mobilité entrante servant d’immersion aux français

Les prises de notes obligatoires et la rédaction de comptes rendus pour chaque visite ont permis aux élèves de développer des compétences essentielles telles que la prise de note rapide, la capacité de synthèse et la compréhension d’une analyse systémique d’une exploitation agricole.

Les échanges avec les Norvégiens, menés en anglais, ont contraint les élèves à fournir des efforts significatifs pour communiquer efficacement.

Ces deux semaines ont été extrêmement bénéfiques pour le bien-être et le développement personnel de nos élèves, renforçant leur ouverture d’esprit, leur désir de voyager à l’étranger et leur motivation à améliorer leur maîtrise de l’anglais.

Découverte professionnelle et culturelle en Norvège

Du 4 au 18 mai 2024, neuf élèves de cette même classe de 1ère bac pro CGEA ont pu réaliser un stage professionnel en Norvège, en partenariat avec l’école supérieure de Kalnes.

Individuellement ou en binôme, ils ont travaillé sur les différentes exploitations de cet impressionnant établissement qui comprend une exploitation laitière en agriculture biologique de 75 vaches, avec production végétale sur 140 hectares, une exploitation forestière (320 hectares de forêt), une ferme de petits animaux (volailles, lapins, petits rongeurs, moutons et chèvres), et de l’élevage équin et activités équestres.

Ce fut l’occasion pour ces élèves d’améliorer leurs connaissances pratiques et théoriques en zootechnie et agronomie, de découvrir d’autres métiers de l’agriculture et de progresser en anglais.

Hébergés en familles d’accueil, ils ont pu découvrir la culture et le mode de vie norvégiens grâce à des activités variées telles que le Friluftsliv (vie en plein air) à travers le bivouac, l’équitation, la voile, le ball-trap, le kite ; mais également de vivre la fête nationale du 17 mai à Oslo et découvrir le patrimoine des villes telles que de Fredrikstad et Oslo.

Le 15 mai 2024, Madame l’Ambassadrice de France en Norvège, Florence Robine, et Madame la Directrice de l’Institut Français à Oslo, Sophie Delporte ont fait le déplacement à Kalnes afin de rencontrer les élèves. Les échanges furent riches et intéressants, ils ont montré beaucoup d’intérêt pour les activités réalisées en ambassade, la représentation de l’agriculture française en Norvège, les échanges commerciaux entre les pays, les différences de pédagogie…

Ces 15 jours ont marqué nos élèves qui sont revenus avec des impressions fortes de leur séjour et l’envie de repartir vers de nouvelles destinations.

Ces projets ont été menés par Justine SUTTER, enseignante en agronomie et Charlotte HUG, enseignante en informatique et porteuse d’un projet tiers temps Coopération internationale et Développement Durable.

Ces projets ont été financés par l’Union Européenne avec le programme Erasmus+. Ce partenariat a vocation à durer dans le temps avec l’envoi et l’accueil d’élèves pour des stages professionnels individuels ou la participation à des mobilités collectives, dans les domaines de l’agriculture, mais également de l’aménagement paysager ou de l’horticulture, qui sont communs à nos deux établissements.

Auteur de l’article : Mme Charlotte Hug, Tiers temps animation des territoires, coopération internationale et développement durable au LEGTA de Rouffach

Contact: Annie Vuarand, Animatrice du réseau Finlande, Islande, Norvège , Suède de l’Enseignement Agricole, annie.vuarand@educagri.fr

 

 

 




Erasmus+ : des échanges pour tous

Erasmus+ est un programme d’échange pour tous les niveaux de formation, lycéens, apprentis comme étudiants mais aussi les personnels qu’ils soient enseignants ou administratifs.

Le programme européen, a pour objectif principal de soutenir les projets de mobilité et de partenariat entre les 200 pays participants ou partenaires du programme. Depuis 1987, ce sont plus de 12 millions de personnes qui en ont bénéficié.

Une augmentation des mobilités Erasmus+ dans l’enseignement agricole ?

Il y a une réelle volonté d’Erasmus + à élargir l’accès aux formations et à la mobilité, permettant ainsi une grande diversité de profils d’apprenants. Aujourd’hui le programme s’adresse aussi bien aux jeunes ruraux qu’aux jeunes citadins.

Pour les jeunes ruraux, le programme Erasmus+ est porteur de sens. Il permet de s’ouvrir à d’autres pratiques, de gagner en confiance en soi et aussi de se projeter dans des études que beaucoup n’envisageaient pas avant leur séjour, notamment grâce aux partages d’expériences, de compétences ou encore de culture de travail.

Aujourd’hui, parmi les apprenants français qui partent avec Erasmus+, un tiers est issu de l’enseignement agricole.

6000 apprenants par an

L’enseignement agricole propose des formations concrètes de la 4ème au doctorat, accessibles par la voie scolaire, par l’apprentissage, ou par la formation professionnelle continue. Elles mènent à des métiers en lien avec l’agroécologie, l’élevage, l’alimentation, l’environnement, les territoires, le développement durable, l’énergie ou encore les services aux personnes notamment avec l’aide à domicile en milieu rural – ADMR.

Corinne Le Fay-Souloy conseillère technique auprès de la direction de l’Agence Erasmus+ France / Éducation Formation met l’accent sur le fait que :

« le programme concerne 6 000 apprenants de l’enseignement agricole chaque année, dont les trois quarts en formation professionnelle (37 300 entre 2014 et 2020). Cela représente 28 % des mobilités Erasmus+ de la voie professionnelle en France et presque 10 % du budget de l’Agence Erasmus+ France / Education Formation sont dédiés à l’enseignement agricole »

Pour avoir une vision globale des atouts du programme Erasmus+, consultez le bilan 2014-2020 qui retrace la place d’Erasmus+ dans l’enseignement agricole par des chiffres, des statistiques, des exemples de projets d’établissements selon les secteurs.

Naissance de partenariats

Réflexions collectives menées sur l’Agroécologie au cours du séminaire Erasmus+ à la Bergerie nationale – Rambouillet, entre les représentants de 12 pays européens.

Le programme Erasmus+ est basé sur la création de projets entre partenaires européens et possiblement associés à des pays tiers. Ces projets font naître des échanges, des réflexions sur des enjeux communs. Pour ce faire, les groupements des pays partenaires sont organisés, sous l’égide de structures (établissements) porteuses et de l’Agence Erasmus+ France / Éducation Formation.

Lors de ces séminaires, des projets Erasmus+ sont présentés. Ils permettent de promouvoir des thématiques de réflexion, une façon collective d’encrer un possible changement des systèmes de production vers des pratiques  durables, ainsi que de partager des méthodes pédagogiques d’apprentissage et de développement de compétences.

Le temps de la réflexion

Séminaire Erasmus+ de construction de partenariats entre 12 pays potentiels (35 participant)

Ces rencontres européennes s’articulent autour de plusieurs axes et priorités. Elles permettent de découvrir les retours d’expériences sur une thématique, sur différents projets européens, différentes méthodes d’enseignement. Elles sont l’occasion de s’inspirer et de partager entre européens : différentes perceptions, les situations actuelles et les expériences de chacun. Les séminaires sont un temps privilégié pour s’interroger sur la manière de mettre en œuvre les pratiques innovantes répondant aux enjeux des territoires et à l’échelle mondiale comme par exemple l’agroécologie dans les projets Erasmus+.

Rencontrer d’éventuels et futurs partenaires, c’est l’opportunité de monter des projets Erasmus+, créer des liens et de nouveaux réseaux, ceux-ci favorisent une progression de la mobilité et assurent une formation complète et de qualité aux jeunes, apprentis et étudiants.

Lire l’article sur le séminaire Erasmus+ au coeur de la Bergerie (organisé en avril 2023)

Voir encore plus loin…

Il existe une grande diversité d’agricultures en Europe dans laquelle chaque pays a sa propre vision. C’est pourquoi le programme Erasmus+ dans l’enseignement agricole va plus loin que cette seule notion d’agriculture. C’est avant tout une transversalité d’expériences et de pratiques. Et ces programmes s’inscrivent dans un cadre bien particulier, notamment avec le Green Deal européen (Pacte vert pour l’Europe), mettant en avant 4 priorités : accompagner la transition écologique et numérique de l’industrie européenne, soutenir le développement de l’économie circulaire, protéger la biodiversité et travailler à l’intégration des systèmes énergétiques et de l’hydrogène.

Devenir ambassadeur Erasmus+

Afin de faire rayonner le programme Erasmus+ en France et d’en faire connaitre toutes les opportunités, l’Agence Erasmus+ France / Education Formation crée son réseau d’ambassadeurs et a besoin de tous !

Toute personne partie grâce à Erasmus+ peut rejoindre le réseau. Cette expérience européenne peut marquer une vie et l’Agence invite ceux qui le veulent à témoigner de cette expérience dans les médias, sur les réseaux sociaux et/ou dans tout type d’intervention publique, à participer à des événements régionaux, nationaux et/ou européens en lien avec Erasmus+ sur sollicitations ou en accord avec l’Agence Erasmus+ France et enfin à s’inscrire à des rencontres/séminaires, des speed-meetings afin d’informer, rassurer et inspirer des jeunes ayant des questions sur les possibilités du programme.

Lire l’article Toute l’Europe.eu – Erasmus+ recrute des Ambassadeurs pour promouvoir le programme de mobilité

La campagne de recrutement des Ambassadeurs pour l’année 2023-2024 est ouverte du 9 mai au 18 juin 2023.

Pour en savoir plus,  découvrez la présentation du réseau  et la  Charte des Ambassadeurs Erasmus+

Contact : Corinne Le Fay-Souloy conseillère technique auprès de la direction de l’Agence Erasmus+ France / Éducation Formation

Rédaction issue de l’article publié par Alain Clergerie sur l’Intranet du Ministère l’agriculture et de la souveraineté alimentaire

Photo de tête : crédit photographie Pixels-Pixabay : Carte de l’Europe




1, 2, 3 : Côte d’Ivoire !

Trois lycées agricoles français, Châlons-en-Champagne, La Roche-sur-Yon et Vire ont participé début décembre 2022 à une mission de coopération en Côte d’Ivoire accompagnée par les animateurs du réseau Afrique de l’Ouest de la DGER.

Afin d’accompagner les établissements français dans leur partenariat avec des écoles de l’Institut national de formation professionnelle agricole (INFPA) de Côte d’Ivoire, le réseau Afrique de l’Ouest a lancé en mars 2022 un appel à manifestation d’intérêt pour réaliser une mission collective d’apprenants au moment du SARA (Salon de l’agriculture et des ressources animales) qui devait se tenir à Abidjan fin novembre 2022.

La mission proposée a été maintenue, forte finalement de près de 50 participants aux profils variés.

Se sont ainsi retrouvés en Côte d’Ivoire du 3 au 10 décembre 2022, avec les deux animateurs du réseau, le chargé de mission Afrique subsaharienne du BRECI, deux vidéastes professionnels, 10 étudiants en BTSA (STA et APV) de Châlons-en-Champagne avec 3 de leurs enseignants, 3 étudiants en BTSA (TC et GPN) de La Roche-sur-Yon avec la directrice de l’EPL et sa secrétaire générale, et du 3 au 17 décembre 20 élèves de bac pro (CGEA et GMNF) de Vire avec 4 enseignants, en immersion dans les établissements ivoiriens de Bingerville.

Les visites de terrain

C’est en présence du Ministre ivoirien de l’agriculture, M. Adjoumani, ministre d’État, que la délégation française a passé sa première journée en terre ivoirienne ! La rencontre a eu lieu aux environs de Yamoussoukro, sur la route d’Attiegouakro. L’ensemble du groupe a visité une rizière et une unité de décorticage et transformation de riz, puis la ferme piscicole écologique du Bélier, avec quelques travaux pratiques pour les apprenants français et ivoiriens :

Cette journée a permis de mettre la lumière sur la coopération entre la DGER et l’INFPA et a donné l’occasion à la délégation française d’entendre la vision du ministre d’État de l’agriculture et du développement rural (MINADER) sur les enjeux agricoles et alimentaires en Côte d’Ivoire et de mettre l’accent sur l’importance d’une coopération bilatérale franco-ivoirienne conduite d’un esprit de partenariat, de co-construction et de réciprocité. Cette rencontre a donné lieu à la diffusion d’un reportage dans le Journal télévisé de la chaîne nationale RT1 le mardi 6 décembre à 20h.

Une deuxième visite a conduit la délégation française dans une partie du Parc national du Banco. Niché au cœur d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, entre quatre communes (Adjamé, Attécoubé, Abobo et Yopougon), le parc national du Banco, qualifié de réservoir hydraulique et poumon vert de la ville, couvre une superficie de 3438 hectares ! La visite guidée a été l’occasion pour la délégation de découvrir biotopes et écosystèmes ivoiriens et de mesurer la multidimensionnalité d’un parc national en zone urbaine (protection d’un espace naturel, tourisme, formation, sport, culture…) avec les conflits d’usages qui peuvent en résulter.

Également à Abidjan, c’est l’usine de chocolat Cémoi qu’une partie du groupe a pu visiter. Fruit d’un investissement de huit millions d’euros, l’usine africaine de Cémoi, d’une surface de 2 000 m², offre une capacité de production de 10 000 tonnes par an (70 000 tonnes de fèves broyées annuellement). Cémoi s’est fixé comme objectif de faire apprécier le chocolat aux Ivoiriens, avec des produits adaptés aux habitudes de consommation et ambitionne de faire de la Côte d’Ivoire une rampe de lancement pour servir d’autres pays d’Afrique de l’Ouest tels que le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal ou le Togo. Le numéro un du chocolat en France est présent depuis les années 70 en Côte d’Ivoire, première zone de production mondiale de cacao. Le groupe y a implanté en 1996 son usine de transformation de fèves. Il y travaille avec 19 000 planteurs dans le cadre de la joint-venture PACTS, créée en 2009 avec les chocolatiers Blommer et Delfi dans le but de favoriser la culture d’un cacao durable. Ce programme favorise la transmission de bonnes pratiques agronomiques, le respect de la biodiversité, la valorisation et la professionnalisation du monde agricole. Il a conduit à la création de 17 centres de fermentation et de séchage du cacao, en partenariat avec les coopératives, une action qui a permis de maintenir le niveau de qualité des fèves de cacao, la filière ayant été déstabilisée par la guerre civile mais aussi par la concurrence d’autres cultures.

La délégation française a aussi été reçue sur le site de Tiassalé de la Société de Culture Bananière (SCB). La SCB, qui emploie plus de 6 700 personnes en Côte d’Ivoire et couvre 75% de la production ivoirienne de bananes, a instauré une éthique de travail unique dans la région, fondée sur le respect des hommes et de l’environnement, avec une politique de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) qui a transformé le quotidien de son personnel et des populations locales. La visite de la plantation avec démonstration des étapes de production, notamment en agriculture biologique, et de l’unité d’emballage et d’exportation ont permis de saisir les enjeux sanitaires et phytosanitaires, ainsi que les enjeux économiques, dont ceux liés à l’exportation vers le marché européen.

Ces différents sites de visite constituent autant de lieux de stage potentiels pour les apprenants de lycées agricoles. Et il est même envisageable de former des binômes de stagiaires français et ivoiriens, pour favoriser encore les échanges, croiser les regards sur les gestes techniques.

Un forum sur l’enseignement des transitions agroécologiques

Ce forum s’est tenu dans l’un des établissements de l’INFPA, l’École régionale d’agriculture de Bingerville, et a réuni un peu plus de 150 participants dont une centaine d’apprenants ivoiriens et français. Y étaient également représentés les acteurs du continuum recherche / formation / développement / appui ivoirien (INFPA, Groupe SIFCA, École Supérieure d’Agronomie / INPHB, Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et Conseil Agricole (FIRCA), AGRIFER, Chambre d’Agriculture, du Club Agro (Groupe Cémoi) ainsi que des acteurs de la société civile (AFDI).

Après une présentation des grandes étapes de la coopération entre la DGER et l’INFPA et du plan EPA2 (Enseigner à produire autrement pour les transitions et l’agroécologie), le forum a pris la forme d’une table ronde dont le modérateur, Rachid Benlafquih (chargé de coopération Afrique subsaharienne au BRECI), a fait dialoguer les divers acteurs mentionnés ci-dessus autour des enjeux de l’enseignement de l’agroécologie en Côte d’Ivoire, des opportunités de l’agroécologie pour le développement, et pour quels acteurs. Une séquence a permis aussi aux représentants de l’École régionale d’agriculture d’Abengourou d’évoquer les suites de la mission FABA (Formation agricole pour la banane plantain en Afrique), ses réalisations et perspectives. Enfin, tous les apprenants français ont présenté des exemples de pratiques pédagogiques en agroécologie vécues dans leurs classes, leurs établissements.

Ce forum a donné l’occasion à la délégation française et aux participants ivoiriens, dont les étudiants de l’INFPA, d’interagir avec les acteurs de la FAR en Côte d’Ivoire ; de mettre en avant la coopération entre la DGER et l’INFPA : ses réalisations et perspectives, notamment sous le prisme de l’agroécologie. De même, une concertation s’est enclenchée entre acteurs de la FAR ivoiriens autour de la thématique de l’agroécologie, formation de formateurs et entrepreneuriat. Il est également important de souligner que le représentant du MINADER a annoncé la mise en place récente d’une Sous-Direction de l’Agroécologie et de l’Adaptation au Changement Climatique.

Des ateliers pédagogiques et des activités interculturelles

Les groupes d’apprenants et leurs encadrants de chacun des trois établissements français ont ensuite mené diverses activités avec leurs partenaires ivoiriens des établissements de l’INFPA situés à Bingerville.

Vivant pleinement au rythme de l’école d’agriculture ivoirienne, entre matchs de foot, pas de danse, séances de tresses et conversations diverses, des groupes franco-ivoiriens se sont constitués pour effectuer des activités liées à leurs domaines de compétences et d’apprentissage, que ce soit en transformation agroalimentaire, en agroéquipement, en élevage ou en aménagement paysager…

 

 

 

 

 

 

INFPA

Contacts :

Jean-Roland ARBUS et Vanessa FORSANS, animateurs du réseau Afrique de l’Ouest, jean-roland.arbus@educagri.frvanessa.forsans@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission Afrique / ECSI / expertise internationale au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr