Fiers de nos volontaires internationaux

25 volontaires internationaux ont été invités à participer aux 25ème rencontres du Réseau éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale de l’enseignement agricole du 30 mai au 2 juin 2023 au lycée agricole de La Roche sur Yon.

Les objectifs du deuxième rassemblement des jeunes en volontariat, co organisé par l’institut Agro de Florac dans le cadre du Dispositif National d’Appui (DNA) étaient de réaliser un bilan de leur expérience de plusieurs mois de mission en établissement et d’identifier les compétences développées au cours des différentes activités menées.
30 volontaires internationaux en 2023
Une trentaine de jeunes volontaires ont été accueillis au cours de l’année 2022-2023 dans les lycées agricoles, ils venaient de 4 continents, essentiellement d’Europe et d’Afrique mais aussi d’Asie et d’Amérique latine avec les statuts de Corps européen de solidarité, de volontaire franco-allemand ou bien encore de service civique de réciprocité.
Des remerciements particuliers ont été exprimés à Anna et Catarina, volontaires d’Espagne et du Portugal au lycée agricole d’Albi, pour avoir animé les différentes séquences qui ont permis aux jeunes de partager leurs expériences, d’identifier les principaux apprentissages acquis durant leur volontariat, de mettre à jour leur CV et d’obtenir enfin leur Open Badge « Volontaire international » de l’enseignement agricole.
Acquisitions de compétences transversales
Parmi les compétences développées en volontariat et mises en avant par les volontaires, revenaient le plus souvent des compétences transversales comme l’autonomie, la capacité d’adaptation, la curiosité mais aussi des compétences professionnelles dans l’agriculture, l’agroalimentaire ou l’animation. Le renseignement des grilles d’identification des compétences du Carnet de Mobilité du Red a révélé des capacités réelles en communication, des compétences linguistiques en français notamment ou encore des compétences numériques.
Rachid Benlafquih de la DGER et Stéphanie Dumortier du Cneap sont intervenus lors de ces rencontres pour présenter les missions de l’enseignement agricole et rappeler l’importance de la mission de coopération européenne et internationale dans le cadre de l’accueil de jeunes au sein de l’enseignement agricole ainsi que sur les différentes opportunités professionnelles et d’études après un volontariat. Un atelier spécifique d’échange avec le CPE de l’établissement sur les différences culturelles et les relations filles – garçons a été également proposé à la demande des volontaires.
Des outils pour mieux accueillir
Retrouvez plus d’informations sur le regroupement, la provenance et les activités des volontaires internationaux en lycée agricole : le réseau des volontaires en lycée agricole animé par le Red (calendrier des regroupements, Open Badge…), le Guide de l’accueil des volontaires internationaux en lycée agricole (Red, France Volontaires, Cneap) et la Cartographie de l’origine des volontaires. 
Un vrai + pour construire des projets
N’hésitez pas à contacter les animateurs du RED pour faire participer vos volontaires ou vous former pour accueillir des volontaires. L’accueil de ces jeunes dans les établissements d’enseignement agricole est un véritable levier pour nourrir les projets pédagogiques et de coopération européenne et internationale en plus de créer des liens et rencontres uniques pour les jeunes et les personnels de l’établissement.
Photo de tête d’article : Ana et Catarina, CES au lycée agricole Fonlabour d’Albi
Contacts :
Danuta Rzewuski, animatrice du Réseau d’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale de l’enseignement agricole (RED), danuta.rzewuski@educagri.fr
Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise internationale au BRECI



Regards croisés de vétos

Léa Cordebar et Barbara Ramos sont toutes deux étudiantes vétérinaires en fin d’étude. Brésilienne d’origine, Barbara a effectué ses études vétérinaires au Japon grâce à une bourse, Léa est quant à elle en dernière année à VetAgro Sup. Croisons leur témoignage…

Alors que Léa part pour un stage de 4 semaines au Centre Médical Équin de la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Kagoshima au Japon, Barbara vient quant à elle en France pour suivre également 4 semaines de stage au centre hospitalier vétérinaire de VetAgro Sup, notamment à la Clinéquine. Elles nous racontent leur expérience !

 
Pourquoi avoir réalisé ce stage ?

Barbara – en France

Au Japon, nous avons suivi de nombreux cours sur le bien-être des animaux européens et la façon dont les vétérinaires français mettent ces idées en pratique, par exemple lorsqu’ils s’occupent d’un patient au cours d’un examen clinique est quelque chose que je voulais vraiment voir de mes propres yeux. C’est la principale raison pour laquelle j’ai décidé de consacrer une semaine aux grands animaux. J’aime beaucoup les chèvres aussi, et comme nous n’en avons pas beaucoup au Japon, je me suis dit que ce serait une bonne occasion de les voir et d’observer comment elles sont traitées médicalement.

En ce qui concerne les équidés, j’envisage de devenir vétérinaire équin à l’avenir et j’avais entendu dire par Lea et mes professeurs que VetAgro Sup était réputé pour sa clinique équine et le grand nombre de chevaux qu’elle traite. Et je n’ai pas été déçue : l’ampleur de l’hôpital équin dépasse tout ce que j’avais imaginé avant de venir ici !

Par ailleurs, j’avais envisagé de poursuivre mes études en Europe avant de décider d’aller au Japon. Je voulais donc découvrir la vie d’un étudiant en médecine vétérinaire ici et la comparer à mon expérience actuelle au Japon.

Léa – au Japon

Voici une question qui m’a fréquemment été posée par des étudiants japonais. Pourquoi le Japon ? Beaucoup de raisons me viennent à l’esprit et principalement pour les expériences professionnelles et humaines qu’impliquaient un tel stage. En effet, il m’a toujours semblé pertinent dans ma formation professionnelle de me confronter à d’autres formes d’enseignements afin d’enrichir mes connaissances. C’est aussi un échange qui permet de travailler son ouverture d’esprit et son autonomie tant le dépaysement est important et les pratiques différentes. L’anglais fut la langue de choix pour communiquer et j’ai donc pu progresser aussi bien sur mon anglais courant que scientifique. De plus, au Japon, le cheval possède depuis toujours une grande importance symbolique et culturelle mais il fait également l’objet d’un engouement croissant pour les courses de galop avec de nombreux élevages de pur-sang. La Japan Cup fait partie des courses internationales les plus prestigieuses. Ainsi, pouvoir effectuer des rotations cliniques au sein d’un hôpital équin japonais avec des étudiants terminant leur apprentissage fut une belle opportunité pour ma formation. De plus, mon sujet de thèse porte sur l’utilisation des nouvelles technologies en médecine équine et le Japon est un des pays précurseurs dans l’utilisation des nouvelles technologies, ainsi ce stage au sein d’un hôpital équin japonais m’a permis de confronter le modèle français et canadien à un modèle asiatique et ainsi d’en tirer des connaissances nouvelles et d’enrichir ma thèse.

Enfin, choisir de partir à Kagoshima c’est aussi de choisir une expérience personnelle, découvrir une culture, rencontrer des personnes d’horizons différents avec de beaux échanges et des contacts pour toute une vie.

 

Comment s’est passée votre arrivée et votre séjour ?

Barbara – en France

Je suis très fière de ne pas m’être perdue sur le chemin de l’aéroport le premier jour. Je m’attendais au froid lorsque je suis arrivée ici en janvier, mais la vue de la neige m’a tout de même choquée après mon vol de 11 heures – nous n’avons pas beaucoup de neige à Kagoshima ! J’ai choisi de rester dans la maison d’hôtes du campus et j’alterne entre manger à la Kfet, cuisiner mes repas et de temps en temps manger au restaurant. La nourriture ici est très savoureuse et délicieuse et les sucreries sont excellentes ! Il n’est pas étonnant que la cuisine française soit réputée dans le monde entier !

Lyon est magnifique et il suffit de se promener dans la ville pour être inspiré. Le musée d’art a été l’un de mes préférés.

J’ai été très impressionnée par l’amabilité de tout le monde ici. J’ai été invitée à des fêtes et j’ai déjà eu l’occasion de rencontrer beaucoup de nouvelles personnes. Cela me fait vraiment regretter de ne pas pouvoir parler mieux le français.

D’une certaine manière, il a été très facile de s’adapter à la vie en France – la façon dont les gens interagissent et passent leur temps libre est très similaire à ce que j’ai connu au Brésil, mais les transports publics et l’histoire ancienne sont des éléments que j’ai découverts pour la première fois en vivant au Japon.

Les dernières semaines à la clinique ont été assez chargées, alors je me suis concentrée sur ce point. Les étudiants ici sont vraiment résistants !

Léa – au Japon

Les démarches administratives nécessaires à ma venue sur le territoire japonais dans une période encore touchée par le Covid furent laborieuses mais grâce à l’aide de mon interlocuteur japonais, le professeur Takuro Arimura et du consulat du Japon à Lyon, j’ai pu obtenir le visa nécessaire et m’envoler pour le Japon en juillet 2022. J’ai été logée au sein de la résidence internationale « Kagoshima University International Lodge ». Le midi je déjeunais à l’Université avec des étudiants et/ou professeurs et le soir je dinais généralement à la résidence internationale. J’ai pu faire de très belles rencontres, dont certaines viendront à leur tour en stage en France en 2023.

La plus grande surprise a été le climat : il est dit tempéré humide avec un été chaud, moites et parfois pluvieux. En effet le taux d’humidité était en moyenne de 85% avec une température autour de 34°C. Ainsi, il n’était pas rare d’atteindre des ressentis à plus de 41°C. Mais la ville est équipée pour, les établissements et logements sont climatisés. Durant la nuit les températures ne descendent que très peu tout en restant très humide ce qui en fait des nuits tropicales. Une petite semaine d’adaptation et quelques vêtements plus adaptés furent nécessaires. J’ai également fait l’expérience d’une mousson, d’une éruption volcanique du volcan Sakurajima situé à 5km de Kagoshima et d’un tremblement de terre sans gravité. Des expériences typiquement japonaises !

Avez-vous été bien intégré dans les équipes ?

Barbara – en France

Mes collègues et mes professeurs ont été très sympathiques mais la barrière de la langue a certainement été un obstacle. Heureusement, j’ai étudié un peu le français avant de venir ici et c’est assez similaire à ma langue maternelle (le portugais). Je suivais principalement les étudiants de mon équipe et j’essayais de les aider du mieux que je peux, mais j’essayais aussi de ne pas trop intervenir.

La façon dont les professeurs responsabilisent les étudiants en les faisant participer habilement aux activités tout en leur permettant de poser des questions et de demander des conseils a été merveilleuse à observer. Tous les membres de l’équipe sont également très impliqués auprès des animaux et j’ai adoré en faire partie.

Le campus de VetAgro Sup est immense et je n’ai jamais vu autant d’étudiants en médecine vétérinaire et de professionnels réunis au même endroit. L’école met également à disposition un chenil pour chiens et de nombreux étudiants promènent leurs animaux, les amenant même parfois à l’intérieur de l’école. La façon dont les animaux de compagnie sont accueillis dans les espaces publics est quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant.

Léa – au Japon

Bien que le dépaysement ait été total, mon intégration au sein des étudiants en rotation clinique équine fut très aisée. J’étais considérée comme tous les autres étudiants et nombreux sont ceux qui sont venus spontanément à ma rencontre. Les professeurs résumaient leurs interventions en anglais et m’impliquaient dans tous les activités. Les cas étaient variés et l’approche parfois différente de celle dont j’ai pu faire l’expérience en France mais c’est l’essence même de la richesse de ces échanges ! Au cours de ces 4 semaines j’ai pu suivre des consultations sur place à l’Université de Kagoshima mais également à l’extérieur en ambulatoire, principalement chez des particuliers et dans un refuge pour équidés.

Différence importante mais intéressante, la faculté de médecine vétérinaire de Kagoshima n’accueille que 30 élèves par promotion ce qui permet la formation d’un lien privilégié entre les élèves et les professeurs : tous les élèves sont connus des professeurs et inversement. De plus, chaque élève a un bureau attitré dans l’une des salles de la faculté ou il peut y laisser des affaires, déjeuner, se reposer. J’ai trouvé ce système très profitable pour l’apprentissage. Le campus est vaste avec plusieurs restaurants, une supérette, plusieurs bibliothèques, un parc.

La barrière de la langue fut le principal obstacle mais grâce à l’aide de mon professeur référent, Pr Takuro Arimura, et des élèves j’ai rapidement pu intégrer le vocabulaire japonais indispensable à la vie quotidienne et au suivi des consultations équines.

Que vous a apporté ce stage ?

Barbara – en France

Il est certain que j’ai beaucoup appris et mon séjour ici m’a également apporté un regain de passion pour mon domaine. Je me suis motivée pour reprendre mes manuels une fois de retour au Japon, afin d’étudier et de revoir certains concepts.

J’ai adoré la variété des cas que j’ai pu observer pour la première fois ici en traitant les bovins et les équidés. Je crois que je n’ai jamais vu autant de chevaux de ma vie et, en venant ici, j’ai réalisé à quel point je les aime. Il n’y a pas beaucoup de gens qui gardent des chevaux comme animaux de compagnie au Japon, où ils sont considérés comme culturellement plus proches des animaux de ferme que les chats et les chiens.

J’ai particulièrement apprécié de rencontrer les étudiants Erasmus qui ont un parcours similaire au mien, des personnes qui étudient la médecine vétérinaire loin de leur pays d’origine et qui ont appris plusieurs langues au cours de ce processus.

Je suis très reconnaissante à VetAgro Sup pour cette expérience incroyable et j’espère que les futurs étudiants de l’Université de Kagoshima auront la même opportunité de tomber amoureux de l’école et de la ville de Lyon, et ainsi, de poursuivre la relation établie de longue date entre les deux institutions d’enseignement. Il va sans dire que j’ai hâte de rencontrer tous les étudiants français de VetAgro Sup qui choisiront de visiter mon université et d’y apprendre quelque chose cette année.

Léa – au Japon

Ce fut une vraie expérience de vie tant différente des précédentes que j’avais eu la chance de vivre. D’un point de vue académique cela m’a beaucoup apporté en termes de connaissances, d’approches et de méthodes de travail. J’ai également beaucoup progressé en anglais et japonais et amélioré mon aisance à l’oral. Mon projet professionnel s’est confirmé la médecine équine avec une rentrée en A6 Équine en septembre 2022 puis un internat en équine à Montréal en 2023-2024. Enfin et surtout, cette expérience m’a beaucoup apporté humainement et ces apprentissages me serviront tout au long de ma vie professionnelle et personnelle.

Un grand merci à VetAgro Sup et à l’Université de Kagoshima pour ce bel échange ainsi qu’à la région Auvergne Rhône-Alpes et à l’Association des Anciens Élèves de l’ENVL pour leur soutien financier.




Le défi des étudiants indiens en France

Programme DEFIAA rime avec partage d’expériences franco-indiennes, stage en réciprocité, échanges entre pairs et capacités transversales : voici ce que vivent les jeunes indiens en mobilité en France ! Et ce que vivront ensuite les Français en Inde…

Le réseau Inde de l’enseignement agricole accueille, sur le territoire français depuis le 4 mars 2023 et pour un peu plus d’un mois, 18 étudiants indiens de l’GBPUAT University de Pantnagar. Cette université agricole du gouvernement est l’une des plus renommées en Inde, située dans l’Etat de l’Uttarakhand en Inde du Nord, aux pieds de l’Himalaya.  Le partenariat franco-indien a été scellé par un accord cadre en 2015.

Depuis, chaque année, les animateurs du réseau Inde organisent l’accueil des étudiants indiens et leur stage dans une douzaine de lycées d’enseignement agricole en France. Après une semaine d’intégration au lycée de Théza à Perpignan, ils partent dans les établissements partenaires du programme DEFIAA – Developping French Indian Exchanges in Agroffod and Agronomy – et vivent l’aventure française.

Arrivée à Théza

Intégration à Théza

Au cours d’une semaine, c’est le temps de l’intégration pour les Indiens et d’une préparation au départ pour les Français. Quelques consignes sont transmises sur  les préparatifs tels que l’obtention du visa étudiant pour les partants en Inde et c’est l’occasion de partager quelques anecdotes !

Happy Holi ! C’est le 8 mars 2023 que la fête des couleurs aux multiples vertus a été célébrée à Théza. Chaque équinoxe de printemps, Holi, la fête des couleurs en Inde, entraîne le pays dans un tourbillon collectif et multicolore. Il s’agit de pardonner à ses ennemis et de manifester son amour à ses proches et amis. Les indiens croient également en l’action purifiante des couleurs au contact avec les pores de la peau.

Soirée de Gala

Les étudiants indiens sont invités à vivre au sein des communautés éducatives dans les établissements d’enseignement agricole du réseau DEFIAA. Chaque structure d’accueil est en charge d’établir un programme d’accueil évolutif, en fonction des contraintes mais également des attentes des jeunes.

L’interculturel se mêle à la formation

Les étudiants indiens peuvent intervenir en cours d’anglais comme assistants du professeur de la discipline linguistique et présenter leur pays, leur université, leurs études et échanger avec leurs pairs ou encore participer à des activités avec l’enseignant de socio-culturel.

Interventions de Krati et Pranshi

Meenal et Kajal

Les étudiants indiens participent également aux travaux pratiques au sein des halles technologiques et dans les laboratoires des lycées, afin d’acquérir des compétences pratiques et techniques.

Krati et Pranshi à la fabrication de crêpes à l’atelier technologique

Au laboratoire de microbiologie et Chimie

Aller plus loin…

Aussi, il peut leur être confié un sujet d’étude qui aura une réelle valeur ajoutée à leur formation, en particulier en PhD (Doctorat). C’est le cas de Charu, étudiante en PhD food technology, qui collabore sur un projet en partenariat avec l’EPL d’Aurillac et L’ENIL.

Charu, qui en Inde, s’intéresse spécifiquement aux questions de la valorisation de sous produits alimentaires (résidus issus de l’alcool de riz), est amenée à faire d’autres découvertes de chaînes alimentaires dans le Cantal. La jeune indienne se rendra à l’INRAE et à l’IUT pour échanger avec les professeurs et chercheurs sur le sujet de son étude.

Partager des petits moments de vie

Les découvertes culturelles et ludiques complètent leur expérience de la vie dans les régions françaises, Charu s’initie au loto !

Le « Chaï », ou thé indien partagé à la cantine avec tous les jeunes, est aussi l’occasion de s’initier à l’approche organoleptique ainsi qu’à la dégustation de mets indiens.

Les étudiants indiens souhaitent améliorer leurs compétences linguistiques, c’est le cas de Bhumika en stage à Périgueux qui a pu suivre des cours de français langue étrangère. Dès son arrivée en France, elle nous a fait part de son ambition : « revenir bilingue français-indien » ! Et elle est étonnante !

La fin de stage de Achala et Mansi est valorisée par une remise de diplôme officielle par l’équipe de direction du lycée.

Achala et Mansi à Chartres

La réussite du programme tient à l’implication de tous, notamment des familles des apprenants : l’accueil au sein de familles françaises permet un autre échange de valeurs et de partage.

Le bonheur d’être ensemble, tout simplement !   

 

En août prochain, une vingtaine d’étudiants français partiront, à leur tour, vivre l’expérience indienne auprès des partenaires et amis de GBPUAT University à Pantnagar.

Un grand merci à tous les collègues investis dans le programme DEFIAA et qui ont merveilleusement répondu aux attentes de nos amis indiens !

Christophe et Chantal

Pour évaluer l’impact de l’accueil des jeunes indiens en France, une revue de Presse :

Podcast : Interview de deux jeunes indiennes, Krati et Pranshi – étudiantes en agroalimentaire à l’université GBPuat University de Pantnagar en Inde du Nord, séjournant au lycée de Auch

Théza : Des étudiants indiens accueillis au lycée agricole, l’Indépendant

 A Auch, deux étudiantes indiennes ont posé leurs valises au lycée Beaulieu-Lavacant – La dépêche, journal régional Auch

Des projets ambitieux de coopération internationale a long terme a la Roque – La dépêche, journal régional Rodez

 

Contacts : Chantal Desprats et Christophe Groell, animateurs du réseau Inde, chantal.desprats@educagri.fr, christophe.groell@educagri.fr

 

 




2023 en mode « Europe et international »

Nous partageons avec vous cette phrase de l’écrivaine américaine Margaret Lee Runbeck : Le bonheur n’est pas une destination, mais une manière de voyager.

Equipe du Bureau des relations européennes et de la coopération internationale

En 2023, dans le monde

2023, l’année du Lapin débutera le 22 janvier lors du Nouvel an chinois.

2023 est l’année internationale du mil, instauré par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies (FAO). Le mil est un terme générique désignant un groupe de poacées très cultivées en Afrique subsaharienne et en Asie, le millet.

La Suède assurera la présidence du Conseil de l’Union européenne à partir du 1er janvier 2023 jusqu’au 30 juin 2023. L’Espagne prendra sa suite le 1er juillet 2023.

L’Inde est récemment devenue cinquième puissance économique mondiale, devant le Royaume-Uni. En 2023, l’Inde deviendra surtout aussi le pays le plus peuplé du monde, devant la Chine.

En 2023, côté enseignement agricole

Les 12 et 13 janvier 2023, deux Ateliers d’écriture Erasmus+ sont organisés par les Chargés de mission Europe et Programme Européen de l’enseignement agricole.

Les mardi 28 février et 1er mars 2023, près de 100 jeunes européens concourront aux différentes épreuves de jugement bovins et des vins au Salon international agricole de Paris.

Le 11 mai 2023 – La remise des prix « Europe » dit prix Hippocrène se déroulera au Parlement européen de Strasbourg pendant la session parlementaire du mois de mai. Si vous souhaitez candidater, il n’est pas trop tard, déposez vos projets jusqu’au 17 janvier 2023.

Crédits photographiques de la carte de voeux (de gauche à droite et de haut en bas) : Témoignages des jeunes de l’enseignement agricole en mobilité / Photographies issues de leur blog Moveagri, https://moveagri.educagri.fr.

  • Le roi de la forêt, Suisse – Sophie Bosc, en BTSA Technico-commercial (MFR de Brens) spécialisé dans les animaux d’élevages et de compagnies, en stage ERASMUS+
  • Laboratoire de reproduction des méduses, Aquarium de Séville-Espagne – Marine Boudes, étudiante en BTSA Aquaculture (EPL La Canourgue) en stage ERASMUS+ en Espagne
  • Période des foins, Canada – Pauline Cassin, étudiante en BTSA ACSE (IREO Les Herbiers), en stage au Québec dans une exploitation laitière
  • Mission au Bénin, partenariat Ecole – Marie-Laure Para, référente Coopération internationale (LEGTA d’Aix Valabre), sensibilise les étudiants de BTSA à la mobilité dans le Module M11 APPP Accompagnement du Projet Professionnel et Personnel.
  • Cosecha en los viñedos del païs vasco – Tania Mendoza, en stage de vendanges au Pays Basque, France, dans le cadre d’un Volontariat international.
  • Travail en silo, Canada – Julien Salvan, étudiant (EPL Albi), en BTSA ACSE.

Contacts : Acteurs de la coopération européenne et internationale