Retour sur la remise des prix des lauréats du Prix ALIMENTERRE de l’édition 2023-2024. La cérémonie s’est tenue au siège du Secours Populaire Français, à Paris, le 25 juin 2024.
Gerardo RUIZ, Adjoint au Chef du Bureau des relations européennes et de la coopération internationale, représentant du Ministère en Charge de l’Agriculture et Gülseren Verroust Altun, Chargée de programme citoyenneté et réseau ALIMENTERRE au CFSI, ont d’abord introduit la cérémonie de remise des prix ALIMENTERRE et rappelé l’importance du partenariat entre les deux structures.
Conçu en 2012 par le CFSI, en partenariat avec la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche (DGER) du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire et de la Forêt, le prix ALIMENTERRE récompense et valorise les initiatives durables mises en œuvre par les jeunes (14-25 ans) sur les enjeux agricoles et alimentaires, quel que soit le format.
Un podium très féminin
Les lauréats de l’édition 2024 du Prix ALIMENTERRE sont venus présenter leurs initiatives : les élèves du Lycée Polyvalent Victor Bérard avec leur projet « J’agis-culture« , affiches et étiquetages valorisant les produits locaux au restaurant scolaire.
Le Prix a été remis par Dominique Desarthe, du Secours Populaire Français. Des rencontres-échanges avec des Burkinabés et des activités telles que des projections de films ont contribué à cette prise de conscience. Et ils nous interpellent avec le motto : « Si tu as la dalle, mange local ! »
Les élèves du Lycée agricole de Pixérécourt ont été récompensé avec leur projet « Notre alimentation, produit(s) des migrations d’hier et d’aujourd’hui « , échanges et débats avec des professionnels de l’agriculture, de l’environnement et de l’alimentation après la projection de 3 films.
Les représentants n’ont pas pu venir sur place. Ils ont tout de même tenu à souligner l’importance d’une continuité de travail avec les outils de médiation entre les peuples, ce qui est le cas du festival.
Les élèves du Lycée Agricole et AgroAlimentaire – NATURAPOLE du Campus Yvetot ont démontré avec leur projet « Pisser pour faire pousser« , que l’urine humaine peut être utilisée comme engrais.
Le Prix a été remis par Facinet Sylla, coordinateur pays au Guinée, pour la coopération atlantique Guinée 44. Leur projet consistait en une expérimentation de l’utilisation de l’urine comme engrais, pour réduire l’utilisation d’engrais chimique, réduire le gaspillage et repenser notre rapport aux excréments qui peuvent être des ressources à bas coûts. La participation au prix leur a permis de faciliter la prise de parole, de vivre une expérience unique entre amis.
Ils nous incitent à agir en nous disant : « Même à petite échelle, on peut avoir un impact ! N’hésitez pas, osez ! »
Félicitations aux lauréats !
Chaque groupe lauréat s’est vu attribuer une récompense de 1 200 € pour soutenir le développement, la diffusion et la pérennité de leurs initiatives.
La DGER a décerné aux trois projets le badge « Lauréat Prix ALIMENTERRE », tandis que les autres participants ont reçu le badge « Citoyen Prix ALIMENTERRE », témoignant ainsi de leur engagement et de leur contribution à la promotion de l’alimentation durable.
Contacts : Danuta RZEWUSKI et Julien AMOURET, animateurs du réseau ECSI de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr, julien.amouret@educagri.fr
Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise Internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr
La formation ALIMENTERRE répond aux QSV
ALIMENTERRE c’est un festival mais c’est aussi l’outil pédagogique phare de la formation assurée par l’Institut Agro, le CFSI et le RED pour enseigner les transitions agricoles et alimentaires.
Du 29 au 31 mars 2023 à St Malo, dans le cadre du plan national de formation Le festival ALIMENTERRE : un outil pour enseigner les transitions a réuni une trentaine d’enseignants et de partenaires associatifs qui ont pu entre autre échanger sur le concept de Souveraineté Alimentaire et les manières d’aborder les Questions Socialement Vives en lien avec des enjeux agricoles et alimentaires.
Gilles Maréchal, chercheur, militant et consultant à terralim et René Louail, paysan qui a vécu de l’intérieur les premières négociations commerciales internationales des années 90 pour la confédération paysanne et via campesina, nous ont rappelé l’histoire du concept de souveraineté alimentaire, sa définition et son actualité dans un monde marqué par la pandémie et la guerre en Ukraine.
« La souveraineté alimentaire est une nécessité pour viser la paix dans le monde – Ce concept est une création du monde paysan sud américain, européen et africain au départ dans les années 90 – C’est le droit des peuples à décider du type d’agriculture et d’alimentation dont ils ont besoin… » Gilles Maréchal – extrait de la présentation de la conférence.
Comment aborder les algues vertes, le bien être animal, les pesticides, les méga bassines ou encore les régimes alimentaires végétariens en classe ?
Tous ces sujets font partie de ce que l’on appelle les Questions Socialement Vives (QSV). Elles doivent être abordées en classe aujourd’hui (plan EPA 2) et les chercheurs en didactiques s’intéressent à la question. Marie Cadou est enseignante au lycée agricole de Guigamp et participe à une groupe de recherche sur la question au niveau national pour l’enseignement agricole. Elle a présenté au cours de la formation les fruits de ces expérimentations et observations actuelles lors de la formation.
Le festival ALIMENTERRE représente un très bon support et vecteur pour proposer des échanges et débats sur ces questions très sensibles dans certains territoires. Il est donc important d’être bien « armé » en tant qu’enseignant pour aborder ces sujets en classes, surtout quand le contexte local est tendu. Parmi les conseils et recommandations partagés, nous pouvons retenir qu’il est important de réfléchir à sa posture d’animateur, de créer les conditions d’un réel débat où tous les points de vue peuvent s’exprimer sans risque de jugement ou encore de faire réaliser des cartographies de controverses aux étudiants pour mieux comprendre la complexité des problèmes et les différents points de vue.
La suite de la formation a permis aux participants de découvrir la sélection de films de l’édition 2023 du festival ALIMENTERRE, mais pour le grand public, il faudra patienter jusqu’en mai… Les participants ont ainsi travaillé à l’édition de fiches pédagogiques sur chaque film, rencontré un réalisateur de documentaire de la sélection, testé l’outil « la fresque de l’alimentation », et ont découvert le prix Alimenterre, l’ ONG CREDI béninoise, des initiatives bretonnes (DRAAF Bretagne/EPA2, Association Xylm, PAT de Fougères) de transitions ou encore réfléchi au concept de souveraineté alimentaire dans nos pratiques pédagogiques.
Un grand merci à l’Institut Agro de Florac pour l’organisation de la formation, aux équipes du CFSI, aux intervenants et aux participants désormais « bien formés » pour lancer le festival 2023 dans leur établissement et leurs régions.
Danuta Rzewuski, Vincent Rousval, animateurs du RED-ECSI de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr et vincent.rousval@educagri.fr et Christian Resche, Institut Agro de Florac-Montpellier, christian.resche@supagro.fr
Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise internationale au BRECI
SIA 2023, le lundi à l’international
Les séquences sur le stand du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire s’ouvre sur l’enseignement agricole à l’international. C’est sous l’angle des témoignages que l’action de coopération internationale est révélée au grand public dès lundi 27 février au SIA 2023.
Des formes et des actions variées, une coopération dense, riche en relations humaines et en apprentissages mutuels. L’introduction a marqué les fondamentaux : la coopération européenne et internationale fait partie des 5 missions de l’enseignement agricole. Celle avec l’Afrique est particulièrement vive, elle s’inscrit dans les priorités du gouvernement et se décline selon les 4 engagements pris dans la continuité du discours de Ouagadougou du Président de la République en 2017.
Apports mutuels, découvertes et solidarités
Ils étaient nombreux à venir parler de leur expérience, de leurs projets, ou présenter les grandes lignes du travail de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche ainsi que l’ensemble des réseaux de l’enseignement agricole dans ce domaine. Qu’il s’agisse de jeunes de l’enseignement agricole accueillis en Afrique de l’Ouest ou de jeunes ivoiriens, sénégalais ou sud-africains venus se perfectionner en France, le regard qu’ils portent sur ces échanges est largement partagé.
Retenons par exemple le parcours de Moussa, venu du Sénégal et élève du lycée de Figeac. « Après mon BTS en production animale et végétale, j’aimerais poursuivre en lience pro transformation laitière pour installer dans mon pays un projet de coopérative avec les éleveurs », explique-t-il.
Precious est venue quand à elle d’Afrique du sud. Après son master en sciences de l’agroalimentaire obtenu à Dijon, elle poursuit aujourd’hui une thèse. « C’est pour moi une chance extraordinaire, et aussi un vrai défi pour le langage, car je suis anglophone. »
Lamine, quant à lui, vient également du Sénégal et étudie au lycée agricole d’Aurillac. « Je crois que ces échanges sont la preuve que nous pouvons tous coexister, nous adapter, sortir de nos zones de confort, découvrir, échanger, travailler sur nos projets de vie, pour nous et nos pays », affirme-t-il.
Importance du collectif, du dialogue et de l’enrichissement mutuel : les actions de coopération internationale menées par l’enseignement agricole favorisent la contribution des élèves à la construction d’une société plus juste, solidaire et durable. Les témoignages de chacun, en ce début de semaine de Salon, en ont donné la plus vivante des preuves.
La coopération du Lycée à l’Ambassade
Patricia DARJO, directrice de l’EPL de la Roche sur Yon et Sonia DARRACQ, Conseillère aux affaires agricoles à l’ambassade de France au Nigéria ont partagé leur vision, l’une sur la l’importance de la coopération dans la vie des lycées, l’accueil et l’impact de la réciprocité sur les jeunes et la communauté éducative, l’autre sur les projets qui se concrétisent au sein des pays partenaires et le poids sur l’avenir des jeunes, de l’entreprenariat et des professionnels, en particulier auprès des femmes au Nigéria.
Globalement la France accueille près d’un tiers des étudiants africains en mobilité et les établissements de l’enseignement agricole forment plus de 300 apprenants issus principalement du Sénégal, Cameroun, de République de Côte d’Ivoire, du Bénin et de Madagascar.
Les actions conduites mobilisent aussi l’expertise de l’enseignement agricole dans le fonctionnement des établissements de formation agricole, la construction de référentiels et de contenus de formation et du renforcement de capacités. Elles se concentrent tout particulièrement au Sénégal, en Angola, au Bénin et au Cameroun.
Cette séquence « spécial Afrique » était aussi l’occasion de présenter le dispositif du Service civique internationale, piloté par France Volontaires, et d’écouter ces jeunes qui ont fait ce pas de géant pour venir vivre chacun une expérience unique en France, dans l’un des 30 établissements agricoles qui accueillent des volontaires d’Europe, d’Afrique, d’Amérique du Sud et du moyen Orient ou d’Asie pour des durées de 6 à 12 mois. Lamine, Adjoua et Nazaire ou encore Franck et Gnan réalisant un service civique dans les lycée d’Aurillac, de Vire ou encore de la Roche sur Yon retiennent de leur séjour de riches échanges et des savoirs qu’ils ont apportés par leurs missions en tant que service civique mais également des compétences qu’ils ont acquises au cours de leurs expériences dans l’enseignement agricole.
La 3ème temps de ce focus « enseignement agricole et l’international » a été consacré à inviter les lauréats du Prix Alimenterre 2022 : Deux équipes lauréates invitées, Nathan Pirard pour Paroles de paysans et Emmanuel Gangand et Mahaut Roussel pour Sillage.
C’était l’occasion de partager leur projet récompensé par le CFSI, dans le cadre du Prix Alimenterre 2022 qui récompense et valorise les initiatives novatrices et/ou mobilisatrices mises en œuvre par les jeunes dans le cadre de leur parcours scolaire ou non, en prolongement du festival ALIMENTERRE.
Nathan Pirard pour Paroles de paysans a présenté le concept de projection/animation dans les lycées autour du documentaire « Tu nourriras le monde », une initiative étudiante pour sensibiliser le grand public aux enjeux du monde agricole. Ces actions visent à impulser des changements durables au niveau des jeunes participants, des cibles, des établissements, des associations, des partenaires et du territoire. Cette introduction sera l’occasion de le rencontrer pour l’interviewer et en savoir plus sur leurs questionnements que posent le modèle de production d’aujourd’hui et de demain.
Emmanuel GANGAND et Mahaut ROUSSEL ont été lauréat du Prix Alimenterre pour leur projet SILLAGE, issu du Mouvement jeune pour l’agroécologie et l’alimentation durable, qui propose une formation accessible à tous sur la thématique « Renouons avec les sols ».
Toutes ces initiatives récompensées sont de belles illustrations de la philosophie que prône l’enseignement agricole par l’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale (ECSI). En effet, il est un enseignement habité par des valeurs, les questions de citoyenneté et de solidarité y occupent une place importante, au point de s’intégrer pleinement aux apprentissages dans les établissements. On y parle beaucoup d’ECSI qui s’inscrit dans la mission de coopération internationale de l’enseignement agricole et bien plus largement puisque le ministère est partie prenante dans un groupe de concertation interministériel sur le sujet.
La mission du réseau RED de l’enseignement agricole est un levier important pour l’apprentissage de l’ECSI grâce à l’apport d’outils (Guide de la mobilité, Carnet de mobilité et Guide de l’accueil des volontaires internationaux, ou encore les Open Badges et l’appui à la participation aux festival de film Alimenterre ou au Prix) et de formation à disposition des lycées agricoles.
La rentrée est synonyme du renouveau, des bonnes résolutions, où de nouveaux engagements se planifient : c’est le moment de se lancer dans des projets individuels ou collectifs pour développer un projet innovant, ancré dans son territoire et ouvert à l’international… et pour prendre conscience de sa citoyenneté européenne et se confronter aux grands enjeux mondiaux !
L’enseignement agricole permet de développer des projets à titre individuel dans le cadre des mobilités en Europe et à l’international, de mesurer ses capacités en participant à des concours d’initiatives personnel ou en groupe, de s’engager dans des enjeux de solidarité ou encore de sensibilisation aux objectifs de développement durable.
Vivre des expériences cela passe par la connaissance du monde
Partir en mobilité se prépare plusieurs mois en amont : des formations pour les enseignants et formateurs, des outils et guides aident à construire le projet de mobilité des jeunes et des équipes pédagogiques et professionnelles.
Le programme ERASMUS+ permet de s’inscrire dans une dynamique de projet européen complet (échanges, pédagogie croisée, formation, mobilité, partenariat). Le dispositif représente 85 % de la mobilité sortante de l’enseignement agricole, contribuant ainsi fortement à la construction d’une Union Européenne forte et ouverte sur le monde.
Un projet d’équipe : atelier d’écriture Erasmus+
Dansle cadre de la programmation Erasmus + 2021–2027, la Commission européenne a lancé son appel à proposition 2022 concernant les actions «mobilité des individus» (clé n°1). Les demandes d’accréditation pour des projets relevant de ces actions devront être déposées le 19 octobre 2022 – Pour se préparer, une seconde vague d’ateliers d’écriture de dossier a été organisée par la DGER pour les candidats aux dépôt de dossiers Erasmus+, le 22 septembre 2022 pour les Secteur « Enseignement et Formation Professionnels (EFP) » et Secteur « Enseignement Scolaire » (SCO), à Paris grâce à l’expertise des Chargées de mission Europe et Programme Erasmus+ – CMEPE de l’enseignement agricole.
Des projets de mobilité collective ou des organisations d’évènements autour de l’Europe ? Inspirez-vous des projets réalisés par et avec des jeunes ; les expériences mises en avant au court de la Présidence française de l’Union européenne, le projet NECTAR sur les innovations pédagogiques vertes en terme de transitions agroécologiques, l’économie circulaire au coeur des projets européens, présentés par France Europea… et bien d’autres articles publiés sur PortailCoop.
Même la mobilité individuelle, ça se partage
Dès septembre jusqu’à décembre 2022 : Mettez toutes les chances de votre côté pour remporter le prix Moveagri 2022.
Comment faire ? Créer un blog de témoignage d’expériences de sa mobilité à l’étranger (stage, service civique, séjour académique, formation pour une reconversion, nouvelle orientation…), poster des photos, des vidéos illustrant vos découvertes et pratiques techniques à l’étranger.
Prix de la meilleure Vidéo ou Réel Instagram« Gestes professionnel en action »
Le concours dote les lauréats d’une récompense de 300 euros pour chacun des premiers Prix.
Ce concours est ouvert à tout apprenant (élève, apprenti, stagiaire ou étudiant et service civique international) inscrit dans un établissement d’enseignement agricole (établissement public ou privé, du technique ou du supérieur) tout au long de l’année pour partager ses expériences.
Publiez et donnez vous une chance de remporter l’un des 4 prix Moveagri !
Echanger avec les jeunes d’Europe
Les ErasmusDays… Ils se sont déroulé cette année entre le 13 et le 15 Octobre.
Tous les porteurs de projets Erasmus+ sont invités à organiser chaque année un événement à la mi-octobre pour célébrer les ErasmsDays. Les participants organisent une ou plusieurs journées autour de témoignages sur l’impact des projets passés ou en cours. Ils peuvent aussi envisager de nouvelles coopérations éducatives autour des enjeux de la transformation numérique, du développement durable, de l’inclusion sociale et professionnelle, de participation à la vie démocratique. Ces thématiques sont les nouvelles priorités du programme Erasmus+ 2021-2027, qui ont été au coeur des #ErasmusDays 2022.
Les ErasmusDays 2022 de l’enseignement agricole ont été lancé par le Ministre, Marc Fesneau, en personne !
Retrouvez les kits et guides d’organisations sur le site Erasmus+
Le développement durable, la solidarité et la citoyenneté internationale : des messages forts !
Au delà de l’enrichissement linguistique, la coopération européenne et internationale permet un enrichissement personnel, une ouverture sur l’autre et sa culture et ainsi comprendre les mécanismes d’interdépendance et d’exclusion en France et dans le monde. L’initiation à la citoyenneté et à la solidarité internationale développe un esprit critique par l’apprentissage des réalités internationales et la compréhension des enjeux environnementaux et sociaux et de plus favorise l’engagement citoyen.
En cela, l’éducation au développement durable croise pleinement l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale.
Découvrir et débattre autour d’un film
En prenant conscience de l’interdépendance et la similitude des enjeux agricoles et alimentaires dans le monde, les citoyens peuvent agir pour une alimentation durable et solidaire et contribuer au droit à l’alimentation ici et ailleurs.
Etablissements de l’enseignement agricole, vous souhaitez sensibiliser et mobiliser les jeunes citoyens, en particulier les (futurs) professionnels agricoles en faveur d’une alimentation durable et solidaire et du droit à l’alimentation ?
Du 15 Octobre – 30 novembre 2022 – le Festival Alimenterre propose 9 films primés pour réfléchir à l’avenir !
Comment faire ? Prendre contact avec le coordonnateur « Alimenterre », consulter la banque de films, les outils pédagogiques, organiser la projection et un débat au sein de l’établissement.
Pour ce faire, s’inscrire sur la plateforme, définir un film primé du « Festival Alimenterre 2022 » et organiser l’évènement, c’est le premier pas de la sensibilisation qui mènera vers une possible participation au prix « Alimenterre ».
Sensibiliser les autres aux enjeux de l’alimentation durable
En prolongement du Festival ALIMENTERRE, les initiatives peuvent naître des réflexions nées des débats organisés au sein des établissements. Elles peuvent être récompenser et valoriser comme initiatives novatrices et mobilisatrices. Ces actions, mises en œuvre par les jeunes dans le cadre de leur parcours scolaire ou non, peuvent être valoriser et financer. Les projets impulsant des changements durables auprès de tous, basés sur les thématiques en lien avec l’un des objectifs de développement durable (n°2) qui est défini par les Nations Unies, pourront faire l’objet d’une candidature au Prix Alimenterre 2023 sous la forme de réalisations (films, jeu pédagogique, organisation d’évènement de sensibilisation…etc).
Le Prix Alimenterre récompense les 3 premiers lauréats pour un total de 3 600€.
Septembre 2022 marquera le lancement de la 10ème édition du Prix Alimenterre (dépôt des candidatures jusqu’à mi-mars 2023).
S’unir pour devenir citoyen européen
La fondation Hippocrène en collaboration avec le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ouvrira le Prix Europe 2023 de novembre 2022 à janvier 2023. La formation, la mobilité, les échanges et les projets communs sont les meilleurs moyens pour les jeunes de concrétiser leur appartenance à un ensemble commun et de prendre conscience de leur citoyenneté européenne.
C’est l’occasion de le partager et de tenter d’être reconnu par le Jury et remporter le prix de l’enseignement agricole pour faire vivre son projet.
Prochainement : Lancement du prix de l’Année Européenne de la Jeunesse de l’enseignement agricole (AEJ)
Dans l’objectif d’impliquer plus encore l’enseignement agricole dans l’AEJ, la DGER met en place un concours, qui regrouperait les thèmes de la jeunesse, de l’Europe et de la ruralité.
Il s’agit à la fois de promouvoir l’Europe dans l’enseignement agricole et de le promouvoir « hors les murs », en encourageant les jeunes des établissements à s’interroger sur les métiers qu’ils souhaiteraient exercer après leurs études, métiers à dimension européenne ou inscrits dans l’une des priorités de l’Europe (environnement, inclusion, numérique).
Comment participer ?
A cette fin, les jeunes réaliseront, en petite équipe, des courtes interviews dans lesquelles ils décrivent leur métier d’avenir : « mon métier mystère de 2030 en 180 secondes ». Les jeunes sont invités soit à se projeter dans les évolutions d’un métier qu’ils apprennent actuellement, soit à imaginer un métier qui n’existe pas aujourd’hui.
Règlement du concours à venir, pour un dépôt des candidatures l’annonce de lancement et une remise des prix en décembre 2022.
Public éligible : les élèves, étudiants et apprentis de l’enseignement agricole public et privé, technique et supérieur.
En jeu, des moments festifs et de partage et des voyages : billets d’entrée à l’Europa – Park (pour les collégiens / lycéens), tickets d’accès à un festival green et européen ou à un salon numérique (pour les étudiants), pass interrail (pour les apprentis), des places pour un événement sportif…
Les Open-Badges, un plus pour faire reconnaître ses compétences
Des Open-badges numériques validés par le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire sont désormais délivrés aux jeunes et équipes pédagogiques impliquées dans différents concours pour reconnaître les compétences acquises lors de leurs expériences dans le domaines de l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale.
Ces Open-Badges seront un plus à valoriser dans son CV numérique et au cours des démarches de stage professionnel ou lors des futurs contacts professionnels.
Depuis 2020, le ministère en charge de l’agriculture décerne une série d’Open badges aux jeunes participants aux actions telles que :
Le Prix Alimenterre avec deux open badges : « Lauréat ALIMENTERRE » et « Citoyen ALIMENTERRE », les blogeurs de Moveagri, avec les Open-Badges « Reporter » et « Ambassadeur », les jeunes ayant une expérience du jeu de rôle pédagogique sur les principes de l’agroécologie, Agrochallenges, en bénéficiant des Open-Badges « Ambassador » et « Challenger ». Enfin les jeunes accueillis en établissement agricole en tant que Volontaires internationaux.
Contacts :
Les référents programmes Erasmus+ pour appuyer les établissements d’enseignement agricole : Anne-Sophie GOYON, anne-sophie.goyon@educagri.fr, Marthe GEOFFROY, marthe.geoffroy@educagri.fr, Corinne SAMOUILLA, corinne.samouilla@educagri.fr, Isabelle WILWERTZ, isabelle.wilwertz@agriculture.gouv.fr, Aurélia HAIOUN, aurelia.haioun@educagri.fr