Dos pastores Andaluces en las Ovinpiadas Internacionales 2024
Dos andaluces competirán en Francia por el título de mejor pastor del mundo. Un granadino que pastorea en Sierra Nevada y una sevillana que lo hace en la Sierra Norte participarán en esta competición a la que acuden representantes de [14] países.
Ambos se han formado en la Escuela de Pastores de Andalucía, un proyecto que desde hace años trabaja en el fomento del relevo generacional en el sector de la ganadería extensiva.
CANAL SUR MEDIA | 20 mai 2024
La Escuela de Pastores de Andalucía va a representar a España en el Campeonato Mundial de Jóvenes Pastores que se celebra en Francia. Durante una semana y a través de diversas pruebas se decidirá quién es el mejor pastor del mundo. Un granadino que pastorea en Sierra Nevada y una sevillana que lo hace en la Sierra Norte de Sevilla optan al premio.
El Campeonato Mundial de Jóvenes Pastores lo organiza la Interprofesional del ovino francesa en diferentes sedes alrededor de Francia.
Este campeonato, que tendrá lugar entre el 25 de mayo al 1 de junio de 2024, se configura como un concurso itinerante para descubrir la diversidad de la ganadería, entre cuyas pruebas se encuentran el esquilado de ovejas, el testeo de la condición de la salud de los animales o la conducción de un rebaño.
En concreto, jóvenes de entre 18 y 23 años que sigan una formación en ganadería pastoral o estén en proceso de incorporación a la actividad competirán en este evento por el título de Mejor Joven Pastor del Mundo. El objetivo del concurso es fomentar los intercambios entre jóvenes y la creación de redes entre futuros profesionales de la ganadería para contrarrestar el problema de la incorporación de jóvenes a la actividad ganadera.
Tras ser recibidas en París, las delegaciones de cada país iniciarán un viaje desde la Bergerie Nationale de Rambouillet a Limousin, Aveyron, Auvernia, Borgoña hasta volver a la región parisina, localizaciones donde se irán desarrollando cada una de las pruebas.
En esta edición de 2024 participarán un total de [14] países de cuatro continentes y España estará representada por los dos jóvenes pastores andaluces. Un equipo de Canal Sur ha estado con uno de ellos. Francisco Javier Castro Miralles se está incorporando al sector con una ganadería de ovino de carne en el municipio granadino de Güejar Sierra.
La Escuela de Pastores de Andalucía, un proyecto conjunto y colaborativo de la Consejería de Agricultura, Pesca, Agua y Desarrollo Rural de la Junta de Andalucía coordinado por el Ifapa, es una formación singular que transmite al alumnado aquellas habilidades tradicionales de la ganadería extensiva propias de la figura del pastor, además de facilitarles las herramientas y conocimientos necesarios para afrontar los retos de la ganadería actual.
Con ello se apoya el necesario relevo generacional y se busca dar respuesta a las necesidades de este sector estratégico para la gestión del territorio y la conservación del medio ambiente en muchas comarcas andaluzas. Entre los objetivos de esta formación también se encuentra mejorar la sensibilidad de la opinión pública respecto al pastoreo.
Crédito de la fotografía : Franciso Javier Castro Miralles, Ganadero de Extensivo en Sierra Nevada
Du yack au mérinos
Une délégation présidentielle venue de Mongolie en visite à la Bergerie Nationale de Rambouillet le 12 octobre 2023.
La Direction générale de l’enseignement agricole – Ministère de la l’agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA) a accueilli la délégation dans le cadre d’une visite de haut niveau entre les présidents de la République de Mongolie et de la France. Anne-Laure Roy, qui représentait la DGER pour l’occasion s’est fait l’écho de la satisfaction que cet accueil ait lieu dans un des 804 établissements sous tutelle du MASA, répartis dans des territoires diversifiés et couvrant toutes les filières représentatives de l’agriculture française.
La visite de la bergerie nationale de Rambouillet a été l’occasion de montrer le savoir-faire des établissements agricoles français qui allient enseignements théoriques et pratiques dans les domaines de la production, transformation, agroéquipement, commercialisation, préservation de l’environnement et du service aux personnes en milieu rural.
La délégation tenait beaucoup à visiter la Bergerie Nationale dans le cadre de la révolution agricole qui s’opère actuellement dans le pays. La directrice Mme Lescoat a présenté l’histoire et les missions de ce pôle de formation qui accueille 400 jeunes sur des formations en productions animales, métiers du cheval et agriculture. Puis elle a insisté sur quelques éléments patrimoniaux remarquables, témoins de la ferme expérimentale créée par Louis XVI.
Gérald Roseau, directeur de l’exploitation a pris le relais pour présenter le projet de l’exploitation servant de support aux formations en respectant les principes de l’agroécologie et tourné vers l’autonomie fourragère. Il a expliqué la conduite du troupeau de vaches laitières en agriculture biologique dont tout le lait est transformé sur place et vendu en circuit court. La présentation du troupeau des béliers mérinos, géré en conservatoire de la race depuis 1786, a suscité un intérêt particulier pour la qualité de sa laine, ainsi que pour les croisements effectués avec des brebis romanes pour l’amélioration de la production de viande.
Concernant le pôle formation, plusieurs membres de la délégation ont été spécialement intéressés par l’organisation de la scolarité en apprentissage et le fait que les jeunes soient rémunérés et également internes dans l’établissement.
Pour clôturer la visite, une dégustation a permis d’apprécier les fromages de la Bergerie Nationale élaborés sur place.
A travers cette visite, l’enseignement agricole a été heureux de partager son expertise avec la Mongolie sur des sujets d’intérêt commun (élevage laitier et transformation laitière, production et transformation de céréales, valorisation des qualités lainières du Mérinos, élevage équin…)
Suite à cette visite, les établissements d’enseignement français et mongols vont continuer à explorer les possibilités d’organiser la mobilité réciproque d’apprenants au sein de leurs différentes filières de formation.
Légende de la photo de tête de l’article : Chimiddorj Davaabayar, conseiller agricole du Président de la République mongol accompagné de plusieurs entrepreneurs mongols, entouré de Elisabeth Lescoat directrice de la Bergerie Nationale, Gérald Roseau directeur de l’exploitation, Anne-Laure Roy chargée de mission Asie au BRECI/DGER et Anne-Caroline VINET chargée de coopération internationale DRIAAF/ IDF
Rédaction de l’article par Anne-Caroline VINET chargée de coopération internationale DRIAAF/ IDF
Contact : Anne-Laure Roy, chargée de mission Asie-Pourtour Méditerranéen – Bureau des relations européenne et de la coopération internationale – DGER-MASA – anne-laure.roy@agriculture.gouv.fr
Erasmus+ au coeur de la Bergerie
L’agence Erasmus+ a organisé une rencontre européenne avec 12 pays invités à la Bergerie nationale de Rambouillet sur la thématique « Agroécologie, approche technique et pédagogique », à la mi-avril 2023.
Les 35 participants présents du 12 au 14 avril 2023, venus de Belgique, Allemagne, Luxembourg, Danemark, Finlande, Lettonie, Turquie, Pologne, Suède, Espagne, Estonie et France ont participé activement aux activités proposées autour des questions agroécologiques pour construire leur futurs projets avec un ou plusieurs partenaires européens présents.
Une thématique qui rassemble
Ce séminaire thématique visait à promouvoir l’agroécologie comme une façon de concevoir des systèmes de productions durables et à conduire les participants, originaires de toute l’Europe, à partager leurs différentes expériences et bonnes pratiques.
L’agroécologie s’inscrit dans la lutte contre le changement climatique et l’accompagnement de la transition écologique qui constituent l’une des priorités principales du programme Erasmus+ 2021-2027. Cette priorité est elle-même la déclinaison du Pacte vert pour l’Europe [Green-Deal], stratégie européenne portée par la Commission européenne.
Cette rencontre s’est articulée autour de plusieurs axes et priorités, par la découverte d’expériences en matière d’agroécologie : différents projets européens, différentes méthodes d’enseignement. L’un des principes de ces temps d’échange est de s’inspirer et partager entre européens : différentes perceptions, les situations actuelles et les expériences de chacun. Et, le but est de s’interroger sur la manière de mettre en oeuvre l’agroécologie dans les projets Erasmus+. Enfin, les trois jours de séminaire permettent de prendre le temps de rencontrer d’éventuels et futurs partenaires : monter des projets Erasmus+, créer des liens et de nouveaux réseaux.
2 jours de réflexions
Dès leur arrivée, les participants venus de toute l’Europe ont fait connaissance et ont découvert le site de la Bergerie nationale lors d’une balade en calèche. Puis, les participants ont partagé leurs représentations sur l’agroécologie, la durabilité et la façon d’enseigner ces notions. Certains ont présentés leurs expériences vécues dans le cadre de projet liés à l’agroécologie lors d’une séance « poster ». Les autres ont pu découvrir ces expériences et cela a donné lieu à des échanges de pratiques. Les représentants de chaque institutions partenaires se sont répartis avec enthousiasme dans chaque atelier proposant différentes activités : les fondamentaux de l’agroécologie, le serious game de l’enseignement agricole « AgroChallenges » et le kit pédagogique EducLocalFOOD. Le programme de la rencontre incluait une visite déclinant les principes de l’agroécologie suivis au sein de l’exploitation agricole de la Bergerie nationale. Les interventions de chercheurs, experts en agroécologie et sur les questions pédagogiques ont permis d’approfondir ces deux aspects.
Pour terminer cette rencontre, les opportunités de projets Erasmus + ont été rappelées et les participants motivés pour construire ensemble des projets ont pu se mettre en lien et commencer à réfléchir à des idées de projets en Belgique, au Danemark, en Estonie ou ailleurs. Certains se sont mis en contact pour développer des mobilités d’apprenants pour des périodes d’études ou de stages entre l’établissement d’enseignement agricole d’Yvetot (Normandie) et les structures norvégiennes et belges ; d’autres souhaitent s’investir dans des projets de partenariat qui donneront lieu à des productions de ressources entre universités danoises et belges. L’Estonie souhaite travailler sur des enseignements dans le domaine de l’aménagement paysager et l’apiculture, d’autres ont saisi l’occasion, juste avant de repartir, pour réfléchir à un rapprochement sur des pratiques ancestrales comme la transhumance (établissement agricole de Sartene – Corse/université – Turquie).
Malgré une météo mitigée, cette rencontre s’est déroulée dans un environnement et un contexte très favorables aux échanges ce qui devrait permettre de favoriser le développement de nouveaux projets Erasmus +. Il faut dire que le regard décalé et bienveillant porté par le dessinateur professionnel ainsi que les repas de qualité, préparés dans le respect des produits « AB » et/ou issus du circuit court, par le service de restauration de la Bergerie, ont aussi contribué à la réussite de cette rencontre. Les participants sont repartis enchantés de l’expérience qu’ils ont pu vivre à Rambouillet et très motivés pour mettre en place des projets européens.
L’agroécologie enseignée à la Bergerie – Depuis 1994, La Bergerie, centre d’enseignement zootechnique, est pionnière dans la sensibilisation au concept de développement durable et propose de nombreuses formations, notamment en agroécologie. L’agroécologie est une agriculture respectueuse de l’environnement, cherchant à la fois à améliorer le renouvellement de la biomasse, à assurer des conditions de sols favorables pour la croissance des plantes, à valoriser les interactions biologiques en utilisant les processus écologiques. Elle privilégie une agriculture rentable, plus autonome et plus locale. La Bergerie nationale a pour volonté de développer un système de production cohérent pour son exploitation.
Contacts : Marie-Laure WEBER, Référente Coopération internationale – Coordinatrice du Programme National de Formation, CEZ – Bergerie nationale, marie-laure.weber@bergerie-nationale.fr
Crédits photographiques : Illustrations humoristiques de Eric Tartrais, photographies – Isabelle Hervé – MASA
Nectar, une pédagogie verte
Le projet Nectar, coordonné par la Bergerie Nationale de Rambouillet, permet des échanges franco-autrichien entre enseignants, chercheurs et apprenants sur les transitions pédagogiques innovantes en agroécologie et ruralité.
Le CEZ-Bergerie nationale et son partenaire autrichien la Hochshcule für Agrar und Umweltpedagogik (HAUP) échangent et confrontent leurs regards de chercheurs en sciences de l’éducation et en didactique depuis 2018. En 2021, ils ont décidé d’aller plus loin dans la comparaison entre les approches autrichienne et française en mettant en relation des lycées agricoles de ces deux pays, afin de travailler ensemble sur le thème de l’agroécologie.
C’est ainsi que la Bergerie a candidaté à un projet Erasmus+ Partenariat simplifié pour l’enseignement et la formation professionnels. NECTAR est né en novembre 2021 pour une durée de deux ans.
Jetons un coup d’oeil à mi-parcours…
3 binômes franco-autrichiens
Les deux structures, pilier du projet (CEZ et HAUP), ont réuni trois lycées agricoles de chaque pays. Le partenariat est donc composé de huit structures, deux coordinateurs et six lycées.
Les six lycées travaillent en binôme sur trois thématiques : les lycées de Bourg-en-Bresse et Hohenems travaillent sur l’alimentation locale et l’autonomie. Cibeins et Langenlois se concentrent sur la fertilité des sols. Les lycées de Romans et de Raumberg échangent sur la complexité dans les situations professionnelles.
Après le lancement officiel, le projet sera jalonné par les rencontres qui seront organisées dans les six lycées. L’objectif est d’explorer et de mettre en œuvre des pratiques pédagogiques sur les thématiques mentionnées précédemment. Entre ces rencontres, des échanges entre étudiants seront organisés. Nous sommes à mi-parcours du projet et trois des six rencontres ont déjà eu lieu, deux en France et une en Autriche.
Une journée de lancement et après…
La journée de lancement a eu lieu le 10 décembre 2021 par visioconférence. Les huit partenaires du projet y ont participé. Après avoir fait connaissance, le CEZ et la HAUP ont présenté aux enseignants leurs approches des pédagogies vers la transition agro-écologique. Puis, lors des ateliers réunissant des enseignants travaillant sur la même thématique, les participants ont commencé à préparer le contenu des prochaines rencontres (choix des classes et des activités pédagogiques). Grâce à des échanges constructifs, cette première étape a permis de prendre un bon départ.
Bourg-en-Bresse sous le signe de l’innovation
Du 21 au 23 mars 2022, le lycée de Bourg en Bresse a accueilli les partenaires de la HAUP, du CEZ et du lycée de Hohenems pour travailler sur le thème de l’alimentation locale et de l’autonomie. Deux activités pédagogiques ont été observées et discutées lors de la rencontre.
Visite de laboratoire agroalimentaire par l’équipe NECTAR
Les étudiants concernés par la première activité étaient en deuxième année de BTS Sciences et technologies de l’alimentation – STA. Les apprenants ont été mis au défi de s’investir dans une situation professionnelle exigeante : ils devaient répondre à la demande du proviseur du lycée de créer un produit innovant à base de légumineuses. Cet atelier fait partie du module « Innovation » de leur formation.
Enseignants donnant les consignes d’organisation du débat mouvant à la classe seconde Pro participantes
Les apprenants impliqués dans la deuxième activité étaient en seconde professionnelle. Elle s’inscrit dans une semaine consacrée à l’éducation à la santé et au développement durable. Il s’agit d’une action interdisciplinaire où deux classes de seconde pro étaient mélangées, l’une spécialisée en conduite des cultures et d’élevages (CCE) et l’autre en alimentation, bio-industries et laboratoire (ABIL). Les élèves ont participé à un débat mouvant pour travailler sur leurs représentations du système alimentaire actuel. Ils ont visité une ferme de polyculture-élevage biologique possédant un moulin pour produire de la farine vendue en vente directe.
De la pédagogie sur la fertilité des sols à Cibeins
Du 23 au 25 mars 2022, le lycée agricole de Cibeins a accueilli les partenaires de la HAUP, du CEZ et du lycée agricole de Langenlois pour travailler sur le thème de la fertilité des sols. Deux principales activités pédagogiques ont été observées et discutées lors de la réunion.
Les étudiants concernés par la première activité étaient en deuxième année de BTS Analyse, Conduite et Stratégie de l’Entreprise Agricole – ACSE. Ils travaillent dans une exploitation agricole en tant qu’apprentis. La classe a participé à la gestion collective de parcelles agricoles expérimentales. L’enseignant et les apprenants ont utilisé un outil pédagogique de Michel Fabre, appelé le losange de problématisation.
Les étudiants impliqués dans la deuxième activité étaient en Bac technologique Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant – STAV. L’objectif était d’évaluer l’intérêt de la luzerne dans un système de culture. Les élèves ont travaillé en groupes avec des documents fournis par les enseignants et ont produit des schémas. Chaque groupe a ensuite présenté le résultat de son travail.
En plus de ces deux ateliers pédagogiques, l’équipe projet a observé une démonstration de machines agricoles utilisées pour le travail du sol. Celle-ci a été organisée par les étudiants qui ont mis en œuvre la première activité.
Travaux pratiques en anglais à Raumberg
Du 17 au 19 mai 2022, le lycée agricole autrichien de Raumberg a accueilli les partenaires de la HAUP, du CEZ et du lycée agricole de Romans. Des échanges ont pu avoir lieu entre enseignants, élèves et experts. Dans le cadre des cours de biologie, les élèves ont réalisé en petits groupes des vidéos décrivant les phases de la mitose. Ils ont présenté leur travail en anglais à l’équipe projet. Celle-ci a pu observer les élèves mettre en pratique les gestes professionnels lors de travaux pratiques en forêt et sur la ferme en agriculture biologique du lycée. Un projet de fin d’études est réalisé par les élèves en fin de formation, celui portant sur la pollution du lac Altaussee par les microplastiques a été présenté à l’équipe Nectar (photo de tête de l’article). La complexité dans les situations professionnelles est la thématique retenue pour le binôme Raumberg – Romans, en lien avec ces projets de fin d’études.
Analyses binationales pour amorcer 2023
L’objectif principal de ce projet est l’échange de pratiques entre étudiants, enseignants et experts. Après chaque activité pédagogique, l’équipe projet a eu l’opportunité d’échanger et de mettre en évidence les forces et les faiblesses. Ces échanges et des réflexions complémentaires seront capitalisés tout au long du projet afin de produire trois fiches actions portant chacune sur une thématique du projet. Ces fiches permettront de comparer les approches françaises et autrichiennes. Rendez-vous en fin de projet en septembre 2023 pour la publication des fiches actions.
Contact : Marie-Laure WEBER – Référente Coopération internationale – Coordinatrice du Programme National de Formation – CEZ – Bergerie nationale, marie-laure.weber@educagri.fr