Chine/France : former les formateurs par la pratique

La venue de deux enseignants chinois du Shandong Vocational Animal Sciences and Veterinary College (SVASVC), en stage en France, marque le renouveau des mobilités : 5 semaines sur différentes exploitations du territoire  !

Après plus de trois ans sans mobilités, les projets franco-chinois impliquant les enseignants de la formation professionnelle agricole ont enfin pu reprendre en présentiel.

Mme Zhao Xiaodong et M. Sun Defa, deux jeunes enseignants en zootechnie du SVASVC, ont eu l’occasion de découvrir les élevages à la française à travers un stage sur le terrain qui les a vu travailler sur pas moins de 7 fermes différentes. Que ce soit dans l’élevage bovin allaitant et laitier ou encore porcin et de volaille, ils ont pu découvrir l’organisation et le rythme de travail français.

Leur expérience a débuté au centre d’innovation et de recherche de la ferme de Bouviers qui est géré par l’Institut de l’élevage. Au contact des veaux et vaches, ils ont multiplié les tâches sur la ferme pour s’imprégner des méthodes d’élevage françaises.

Durant les 15 jours passés à Mauron dans le Morbihan, ils ont aussi pu rencontrer l’interprofession Interbev Bretagne qui leur a présenté la filière bovine en France ainsi que la découverte d’un établissement agricole à Quessoy, le lycée la Ville Davy.

Les deux enseignants chinois ont ensuite passé 15 jours dans la filière porcine sur deux lieux de production stratégique de la Cooperl, une coopérative agricole et agroalimentaire du Grand Ouest.

A Anceins dans l’Orne, ils ont travaillé durant une semaine à la ferme de sélection du groupe Cooperl et ont découvert comment étaient sélectionnés les cochons selon des critères précis, également comment préserver une bonne génétique.

A Lamballe, dans les Côtes d’Armor, sur la ferme expérimentale de la Cooperl, ils ont pu apprendre par les gestes pratiques, à élever les porcs dans les meilleures conditions possibles et analyser les rations utilisées en France.

Pour finir ces 5 semaines de stage, la MFR de Lesneven leur a ouvert les portes et leur a permis de découvrir 4 exploitations différentes à travers des échanges et une aide aux éleveurs. Que ce soit des exploitations à production bovine, laitière et porcine avec un système de mécanisation à la pointe ou bien des naisseurs-engraisseurs en porcin qui transforment eux-mêmes leurs produits et réalisent de la vente-directe. Le dépaysement fut aussi bien total qu’enrichissant.

Un échange avec différentes classes de la filière agricole de l’établissement de Lesneven leur a donné l’occasion de présenter l’agriculture chinoise à un public curieux et attentif.

Suite à cette expérience, plusieurs projets vont voir le jour.

Tout d’abord, les deux enseignants vont créer un module pédagogique dédié au système d’élevage à la française qu’ils intégreront à leurs cours.

Ensuite, leur venue va permettre au partenariat entre leur établissement et quatre établissements bretons de prendre forme. En effet, les mobilités réciproques qui avaient été imaginées et organisées fin 2019 avaient, par la force des choses, été mises en stand-by à cause de la crise sanitaire.

Les échanges humains entre les deux pays repartent donc. Ainsi, dès 2024, des apprenants français pourront effectuer une période de stage en Chine dans une des exploitations du SVASVC. Des apprenants chinois pourront en contrepartie venir également effectuer des stages en France dans les exploitations ou chez des partenaires des établissements impliqués.

Lire aussi : « Ici, il y a plus de diversité » : des professeurs chinois découvrent l’agriculture bretonne

Max MONOT, animateur du réseau Chine de l’enseignement agricole, max.monot@educagri.fr




3 jeunes Malgaches à FORMA’TERRA

Feno, Malya et Miran sont arrivés en août 2023 à La Réunion pour la rentrée scolaire, tous 3 sélectionnés pour suivre une formation de deux ans en BTSA GEMEAU et DARC à la Réunion au lycée agricole Emile Boyer de La Giroday de l’EPL FORMA’TERRA à Saint Paul.

L’arrivée de 3 jeunes malgaches en formation agricole sur l’île de la Réunion est associée à un projet initié en 2022. En effet, l’établissement d’enseignement agricole FORMATERRA de St Paul avait accueilli avec la collaboration de l’Ambassade de France à Madagascar et Campus France Madagascar, un premier groupe de 8 étudiants malgaches en agronomie pour un stage de 3 mois. Ce stage s’est décomposé en 3 périodes de 1 mois : une formation dans les classes BTSA du lycée et du Centre de Formation d’Apprentis, un stage pratique sur l’exploitation agricole de FORMATERRA et un stage dans une entreprise agricole partenaire.

Ce projet  mobilité entrante a été un véritable succès tant humainement que professionnellement. Il et a permis aux 8 jeunes issus de plusieurs écoles de formation agronomique de Madagascar de réaliser une expérience qualifiante et d’acquérir des compétences en agroécologie en milieu tropical.

Suite au succès de cette collaboration, FORMATERRA a donné son accord pour renouveler l’expérience pour l’accueil d’un deuxième groupe de jeunes en 2023 sur le même format.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là . En effet lors du bilan, la majorité des 8 jeunes ont exprimé leur souhait de pouvoir intégrer les sections BTSA du lycée.

Face à cette demande , FORMATERRA a décidé d’offrir à 3 étudiants malgaches la possibilité de suivre une formation diplômante de deux ans dans les filières BTSA du lycée Emile Boyer de La Giroday. Un appel à candidature a été lancé début 2023.

Feno, Malya et Miran – tsoa Hajaina ont été les 3 étudiants sélectionnés par FORMATERRA pour s’inscrire en BTSA GEMEAU et DARC dès la rentrée d’août 2023.

 Miran, inscrite BTSA GEMEAU

Avant l’arrivée à FORMATERRA, je suis Miran RAKOTOARIMANANA et j’ai un parcours d’ingénieur diplômée de l’école supérieur polytechnique D’Antananarivo.

Pourquoi le choix de compléter par une formation technique BTSA GEMEAU ?

Je suis particulièrement sensible aux besoins de mon pays et en spécifiquement à la difficulté des familles malgaches à avoir accès à l’eau potable. Mon pays se compose de près de 70% d’agriculteurs et pourtant on a du mal à produire assez de nourriture pour toute la population. Le manque d’eau ou sa mauvaise gestion est souvent le frein à la productivité de l’agriculture à Madagascar, aussi on recourt encore beaucoup aux importations. Ces situations m’ont conduit à m’interroger et m’ont poussé à m’impliquer professionnellement pour trouver des solutions durables. Suivre une formation technique spécialisée dans le domaine de l’eau m’a semblé une opportunité d’acquérir de nouvelles compétences en rapport avec mon projet professionnel. Aussi j’ai candidaté pour intégrer la formation BTS GEMEAU à La Réunion.

Feno, inscrit en BTSA DARC

Feno HASINA RAFALINDRANTO, avant l’arrivée à FORMATERRA, était étudiant diplômé de l’école de formation des techniciens agricole d’Ambatobe à Antananrivo.

Pourquoi le choix de compléter par une formation technique BTS DARC ?

J’ai toujours été passionné par l’agriculture et l’élevage. Je considère que, pour mon pays, l’agriculture c’est l’avenir. Elle joue un rôle important sur le développement durable du pays. Dans le sud malgache, en particulier, les problèmes de la production agricole sont importants et nécessite davantage de techniciens. Je pense que le BTSA DARC va m’apporter les compétences nécessaires pour contribuer à résoudre ces problèmes. Je souhaite après cette formation technique suivre une licence professionnelle en agronomie. Ces 2 parcours vont me permettre de me qualifier en agroécologie, puis je pourrais travailler comme technicien agricole à Madagascar et ensuite m’installer en tant qu’agriculteur.

Malya, inscrite en BTSA DARC

Avant l’arrivée à FORMATERRA, Malya STEPHANIE RANDRIANARIVELO était étudiante en deuxième année de licence en science agronomique dans le domaine de la production végétale à l’Ecole Professionnelle Supérieure Agricole (EPSA de Bevalala) à Antananarivo.

Pourquoi le choix de compléter par une formation technique BTSA DARC ?

Je viens d’une famille d’agriculteur et j’ai toujours été attiré par la nature et l’Environnement, c’est pour cela que je me suis inscrite dans une école professionnelle en Agriculture à Antananarivo pour acquérir des expériences et compétences afin de les pratiquer et de les partager une fois chez moi. Mon but était d’approfondir mes connaissances dans le domaine de l’Agriculture durable surtout tout ce qui concerne la production végétale et la transformation agroalimentaire. Mon but est de devenir technicienne agricole.  Mon objectif est d’obtenir le BTSA DARC est de pouvoir acquérir les compétences nécessaires à mon projet.

En plus des expériences professionnelles que ces étudiants vont acquérir en stage dans les entreprises de La Réunion, nos deux jeunes malgaches en BTSA DARC se sont inscrits dans une démarche de mobilité professionnelle de stages en agroécologie en Europe via le dispositif Erasmus+. Ils bénéficieront aussi au cours de leurs deux années en BTS, du programme de stage collectif du BTSA DARC de FORMATERRA, soit une étude de système agraire et de développement local à Madagascar ou aux Seychelles ainsi que l’animation d’une formation à l’agroécologie autour de la création d’un jardin potager dans une école de Rodrigues.

Crédit photographique – tête d’article : Bandeau illustrant les formations de l’EPL FORMATERRA

Contacts :

Didier Ramay, animateur réseau géographique Afrique Australe Océan Indien, didier.ramay@educagri.fr

Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise internationale au BRECI

 

 




L’aventure DEFIAA se poursuit en Inde

Namasté et Bot Danyavad ! C’est ce que nous disent les jeunes français du programme DEFIAA de retour d’un séjour en Inde, effectué en août 2023, dans le cadre de leur cursus en BTS Agricole.

Après l’accueil de 18 étudiants indiens en France au printemps 2023, la mobilité rime avec réciprocité, avec le stage de 8 étudiants français en Inde pendant un mois. Ces jeunes en BTSA au sein de différents lycées agricoles français sont inscrits au programme DEFIAA pour réaliser leur mobilité de fin de 1ère année à l’international. Ce sont les professeurs, les Docteurs d’Université et les étudiants de G.B Pant University of Agriculture & Technology of Pantnagar en Uttarakhand, au Nord de l’Inde, qui ont accueillis chaleureusement les jeunes français !

*Namasté et Bot Danyavad une façon de dire bonjour/enchanté et merci en hindi

Début août Lola, Edouard, Brunissande, Nicolas, Maylis, Cynthia, Clémentine et Marie rejoignent le territoire indien après avoir surmonté l’indispensable et fastidieuse étape des visas !

Lola, comment s’est passée la préparation au départ pour l’Inde ?
image 0d767a4af2dd4c4da320589e28b9896c.jpeg (0.2MB)

Lola, en BTSA Anabiotech au Lycée Agricole et Agroalimentaire d’Yvetot, témoigne sur son blog Moveagri.

« Après quelques difficultés rencontrées pour obtenir mon visa , j’ai eu la chance de partir à Bhārata varṣam [au pays de Bharata] le 28 juillet 2023 dans le cadre du programme DEFIAA. Nous sommes arrivés à l’aéroport de New Delhi et nous avons été accueillis chaleureusement par deux étudiants indiens : Khaba et Nimisha , que j’avais eu la chance de recevoir dans mon établissement au mois de mars. »

Lola, quel était votre ressenti avant le départ vers l’Incredible India ?

« Avant de venir en Inde, j’avais la tête pleine de craintes et de questions : comment je vais communiquer avec les gens d’ici ? comment sera l’environnement là-bas dans l’établissement ? ce que les professeurs attendent de nous ? comment va être la nourriture etc… ? Maintenant, j’ai des réponses à toutes mes questions et je ne regrette absolument pas d’être partie ! »

Vivez l’aventure en lisant le blog de Lola – 30 days in India

image 697229AE391D448D8A8EE7EE14E4958C_Original.jpeg (0.3MB)
G.B Pant University of Agriculture & Technology of Pantnagar en Uttarakhand, au Nord de l’Inde
Cynthia, quel était votre impression en arrivant en Inde ?

« Une fois arrivé on a fait la connaissance de Dr.Premlata et du responsable, le Dean Dr. S.K Kashyap. C’était très impressionnant, le fait d’être dans un autre pays on veut faire la meilleure impression possible, je me suis rendu compte par la suite que pour eux le plus important c’est qu’on profite au maximum de cette expérience : ce qui m’a beaucoup touché et rassuré, par rapport à tout et notamment mon niveau d’anglais. »

Je m’appelle Cynthia Delgado j’ai 19 ans, je suis étudiante en première années de BTSA production horticole au Lycée de Théza . Ce que j’aime dans l’agriculture, c’est découvrir les plantes des Pyrénées Orientales et d’ailleurs…  j’ai besoin de sortir de ma zone de confort et de découvrir ce qui m’entoure. Lire le Blog Moveagri de Cythia DEFIAA – Mobilité France/Inde

Clémentine, pouvez vous nous développer vos activités à l’université de Pantnagar ?
image WhatsApp_Image_20230830_at_15.09.33_1.jpeg (0.2MB)

« Nous sommes allés dans un premier établissement : College of Agriculture. On y a réalisé des productions alimentaires, telles que du lait de soja, du jus de citron et de litchi ainsi que du tofu.

image WhatsApp_Image_20230830_at_15.09.33_3.jpeg (0.1MB)

Nous y avons également fait de très belles rencontres dont nous nous souviendrons : les étudiants sont très amicaux. »

Découvrez les deux épisodes de sa Découverte de l’Inde (1) (épisode 2) par Clémentine du Lycée Agricole Les Sardières-Bourg en Bresse

Edouard, outre les activités à l’université, avez vous été à la rencontre du monde professionnel ?

« Nous avons eu la chance de pouvoir visiter deux usines, à savoir « Parle » et « Roquette », qui nous ont ouvert leurs portes. Cela nous a permis de comprendre davantage comment les normes indiennes influençaient la disposition des usines et des laboratoires sur les sites industriels de transformation alimentaire.
À la fin de cette semaine, nous avons cuisiné un repas avec des aliments typiques français et indiens. »

image 1693418466405.jpg (0.1MB)image 9A4F9860DA8541A8B7FACACEBB8F13C7.jpeg (36.9kB)
Edouard, avez vous échangé des recettes et réalisé des dégustations en réciprocité françaises et indiennes ?

« Nous avons appris à cuisiner certains plats traditionnels d’Inde, tels que le « Roti », la « Paratha », les « Idli », les « momos » et bien d’autres plats. Par la suite, nous avons effectué sur chacun de ces aliments une analyse sensorielle. »

DEFIAA 2023 Blog d’Edouard

Maylis, outre les visites sur l’université ou dans les entreprises, avez-vous effectué des visites de manière informelle ?

« Pour notre jour de repos c’est Nainital (Naini signifie montagne en Hindi et tal signifie lac en Hindi) où nous nous sommes rendus : un levé très tôt, pour voir de magnifiques paysages, malgré la pluie, nous avons pu bien profiter. Nous avons navigué sur l’eau, acheté quelques cadeaux souvenirs et mangé un super repas à base de riz et de poulet, c’était super bon ! On s’est bien amusés, et c’est Premlata et Khaba qui nous ont accompagné pour cette journée. »

image 621F83EC2F4441DAA55F2EDD775CAB7F.jpeg (28.1kB)  

J’ai 18 ans et je suis suis actuellement étudiante en analyse biotechnologique au lycée la Roque. Je suis curieuse et aime découvrir de nouvelle culture, c’est ce qui m’a poussé à faire ce stage en Inde. Maylis – L’inde, un pays à découvrir 

Brunissande, pouvez vous nous commenter cette magnifique photo témoin de partages et d’intégration  ?

« Chaque jour nous nous sommes rendus au Collège d’Agriculture où nous avons, procédé à des échanges culinaires, réalisé des danses traditionnelles et des pratiques musicales, … Certaines étudiantes nous ont proposé de nous faire du henné, ce que nous avons accepté avec grand plaisir !

Pour le dernier jour des étudiantes nous ont apporté des tenues traditionnelles (appelé Kurti).

Nous avons été invitées pour l’apéritif dans la maison du Dr Kashyap, ce qui nous a permis de découvrir l’intérieur des maisons indiennes (ainsi que l’extérieur), avec son fonctionnement et ses occupants. »

Que se passe-t-il Brunissande, en Inde le 15 août ?

« Pour l’Independance Day, nous avons été invité à la Delhi Public School. Nous avons assisté sur place à une parade militaire, la levée du drapeau Indien, des discours, des représentations de danses, d’acrobaties, de yoga…. »

Nous avons trouvé cet article sur le site de l’université de Pantnagar, avec une photo sur laquelle vous étiez à l’honneur, pouvez vous nous commenter, Nicolas ?

Nicolas précise : « Nous avons participé a un concours et nous étions en binôme avec un indien. Le but était de fabriquer un plats avec du millet. L’indienne qui était avec moi a eu l’idée de faire des donuts. Cette compétition est le jour de la fête nationale du millet. » La remise du prix a été valorisé par un article rédigé en sanskrit et publié sur le site de l’Université indienne.

Retrouvez l’article traduit en anglais (et en français) Donut revisited in Franco-Indian colors, publié dans la rubrique International Content.

Et vous avez remporté le 3° prix !!!! Bravo de vos investissements à tous !
Brunissande, avez vous ramené des petits souvenirs d’Inde ?

« Une journée était dédiée à nos achats personnels, nous nous sommes rendus au marché permanent et au marché temporaire afin d’acheter ce que l’on souhaitait, tel que des vêtements, des bijoux, des encens, des épices, des souvenirs pour nous même ou nos familles et nos amies. »

Brunissande, avez-vous rédigé un rapport sur votre expérience auprès du partenaire indien ?

image 1692367554191.jpg (0.1MB)

« Toute la journée nous avons travaillé sur le rapport à propos de notre mois passé en Inde à la GB Pant University of Agriculture & Technologie, à propos de ce que l’on a appris, découvert, apprécié ou non, …

Durant la journée nous avons pu échanger avec des professeures à propos de la perception des images et de leurs morales, tester la réalité virtuelle et avons participé à un concours photo à propos de notre voyage en Inde. »

Travel Discovery Blog – A month in India, le blog de Brunissande en Bac-Gestion de la nature et de la faune sauvage au Lycée de Sées

Et bien, merci de ces précisions, peut être avez vous eu un programme de visite surprise ? pouvez vous nous en dire plus notamment à propos d’une anecdote?

« Nous sommes partis à l’aurore en direction de la ville d’Agra, à 6 heures de route de l’université.
Nous avons mangé sur la route et sommes arrivés en début de soirée à l’hôtel où nous allions passer la nuit. Le lendemain nous sommes partis de l’hôtel à 5 heures du matin pour nous rendre au Taj Mahal avant qu’il n’y ait trop d’affluence, nous en sommes partis aux alentours de 10 heures. Sur le chemin du retour j’ai eu l’immense privilège de me lier d’amitié avec un singe (il était plus intéressé par la bouteille de jus que j’avais en ma possession qu’autre choses mais bon…), fort heureusement tout c’est bien passé et il est repartit d’où il venait une fois le jus de mangue obtenu ! »

Nicolas, quel est votre ressenti sur la visite du Taj Mahal à Agra ?

« Je n’ai pas été déçu de ma visite du Taj Mahal, loin de là. Le Taj Mahal fait partie de ces sites uniques ! Vous pouvez voir ce monument image 9879CFF2F9194872A64E38030F1B6016.jpeg (29.3kB)d’une autre facette, malgré les nombreuses photos que vous avez vu sur internet. Non, la réalité est bien meilleure avec les différentes couleurs au lever du soleil. De plus, ce monument possède son histoire, couvert de marbre blanc, construit par l’empereur moghol musulman Shâh Jahân en mémoire de sa chère épouse.

Bref, je ne vous en dis pas plus, pourquoi ne pas aller le voir ! « 

Nicolas, vous donnez à comprendre votre grande émotion de vos rencontres en Inde, dites nous en plus si vous voulez bien !

« les indiens me manqueront tous les jours ! Mais peu importe la distance, nous resterons toujours des amis.

Pour conclure sur cette aventure à la fois humaine et culturelle, j’ai pu prendre conscience que des petits problèmes n’étaient rien face à leur problème. Le plus important est de prendre soin de sa santé. Les étudiants indiens sont très déférents envers les professeurs et très soucieux de respecter la hiérarchie sociétale. »

Impressions de Nicolas – L’inde n’est pas si loin

Bot Dhanyavad et Phir Milenge ! [Merci et à bientôt]  à ces jeunes pour leurs témoignages sur moveagri.

Au delà de ce groupe partis au cours de l’été 2023, retrouvez toutes les publications sur Moveagri (photos et blogs taguées Inde)

Contacts : Animateurs du réseau Inde – Christophe Groell, christophe.groell@agriculture.gouv.fr, Chantal Desprats, chantal.desprats@agriculture.gouv.fr




Bloggeurs Moveagri sans frontières

Faites un bout de chemin avec les jeunes de l’enseignement agricole qui sont devenus de vrais aventuriers du vivant autour du monde…

Vous êtes prêt ? Alors, venez découvrir les parcours de Lilou, Coline, Charles, Maël, Marius et Angélique, Mathieu, Louis ou encore Jessica et Cerise sans oublier Ahmed venu du Maroc ainsi que les jeunes indiens, accueillis dans des établissements d’enseignement agricole en France.

Tous ces bloggeurs et bien d’autres partagent leurs expériences, leurs ressentis et leur inoubliable projet de partir ailleurs pour apprendre, découvrir ou encore acquérir des savoirs et des compétences… mais avant tout, se connaître soi-même grâce à une mobilité européenne ou internationale.

Les « Globe-trotteurs » ont créé un blog sur la Plateforme Moveagri, tel est le principe du site ouvert pour les jeunes de l’enseignement agricole qui bougent à l’étranger. Il est dédié aux apprenants et aux personnels de l’enseignement agricole pour aider à se préparer pour réaliser une mobilité à l’étranger et à valoriser leur projet au retour. C’est l’occasion de narrer les différentes étapes d’un séjour, expliciter les missions réalisées pendant son stage et partager les découvertes d’un pays de destination ainsi que ses rencontres.

Au rythme du végétal

Lilou et Laura, en Bac technologique, production agricole au lycée de la Roque (Aveyron) ont réalisé un stage d’un mois en Sicile (Italie) en juillet 2023 et témoignent en cinq épisodes de leurs missions dans une ferme biologique qui produit différents fruits et légumes.

Lilou et Laura en Sicile

Nous avons commencé par nettoyer la serre où sont rangés les plants d’avocats et où sont cultivées des carottes dans du sable. Nous avons réalisé un système d’irrigation à la maison pour les plants de l’extérieur, de la serre « Lalou » et pour les carottes. C’était super intéressant de pouvoir réaliser ce travail qui pourra servir dans le temps. Nous avons réalisé la partie d’une commande. Alors la récolte s’impose : des tomates, des haricots rouges et verts, quelques aubergines, des poivrons verts, des betteraves et des œufs . Nous avons même fait la livraison à Augusta…

Nous sommes invitées à diner seulement nous deux chez un couple d’amis de Roberto et Delphine … Nous vous avouerons que nous étions légèrement stressées … car nous ne parlions pas encore la langue.
Au final, nous avons stressé pour rien … on posait plein de questions en mélangeant : l’italien, l’espagnol, l’anglais et le français. C’était très amusant ! Nous sommes revenues toutes contentes ! – partagent Lilou et Laura.

Découvrez l’ensemble du témoignage de Lilou Gaillac

Façonner le paysage

Maquette de l’Univers paysager de Coline et Florian en Irlande

Coline et Florian du même lycée en Aménagement paysager, eux se retrouvent en Irlande en stage Erasmus+. Le mieux est de découvrir en image le Blog de Coline.

Analyses biologiques sur l’île verte

Tour dans le Sud Ouest de l’Irlande avec Charles

Charles, étudiant en première année de BTSA analyses et biotechnologies, nous fait découvrir en quoi consiste les analyses qu’il a réalisé lors de son stage dans le Laboratoire Southern Scientific Services, l’un des plus importants d’Irlande dans son domaine, situé près de Killarney, une petite ville du sud-ouest irlandais.

Toutes ses recherches et analyses tournent autour de l’environnement, il [le laboratoire] fournit des analyses de sol, des solutions de traitement de l’eau, des évaluations de suivi écologique, des contrôles alimentaires ainsi que l’analyse de l’eau destinée à la consommation humaine ou animale ou même des tests pharmaceutiques ou médicaux – précise Charles.

Les stages à l’étranger sont aussi l’occasion de découvrir le pays à l’arrivée avant de rejoindre son lieu de stage et pendant le week-end. C’est dans cette optique que les deux étudiants partent à l’assaut de l’île verte et s’offre un tour de la région de Cork à Banna Strand…puis sonne le temps du retour.

On arrive en pleine nuit à Killarney fatigués mais très satisfait notre expédition avec plein de souvenirs en tête – avoue Charles. Voyagez en lisant le blog de Charles.

Des Caraïbes à la Colombie

La Barbade agricole – mobilité dans le cadre de REACT-Interreg

Mael part de la Guyane pour la Barbade, le tout, dans le cadre du projet REACT Interreg qui vise à renforcer le capital humain des territoires pour «Enseigner à produire autrement » en favorisant la formation et la professionnalisation des élèves, étudiants et des enseignants-chercheurs en agro-sciences via des mobilités entre établissements d’enseignement, entreprises, ONG et organismes de recherche à l’échelle de la région Caraïbe. Mael est en BTSA Gestion et Protection de la Nature au Lycée agricole de Matiti et s’engage dans ce programme qui le mène à réaliser un séjour à la Barbade débutant par un court à l’Université de Bridgetown sur l’Agroécologie et suivre des visites techniques sur l’irrigation.

5 mois plus tard, Mael poursuit son projet de connaissance et de transmission par un stage individuel dans une association d’écotourisme et de tourisme communautaire en Colombie.

Pourquoi la Colombie ?

Passionné des écosystèmes tropicaux, j’ai quitté le nord de la France pour la Guyane française à la rentrée 2022. Cela a été pour moi une expérience incroyable de découvrir la forêt tropicale humide.

Pour effectuer mon stage, je cherche donc un pays autour de l’Amazonie, avec pour objectifs de découvrir une nouvelle culture, d’enrichir mes connaissances naturalistes et apprendre des manières pour les transmettre. Mais aussi d’améliorer mon espagnol – confie Maël.

Suivez les découvertes culturelles, linguistiques et écologiques de Maël entre nature et culture, la mangrove colombienne livre ses secrets. Il avait pour mission d’organiser des ateliers de sensibilisation sur l’écosystème et sur les questions de la pollution des déchets, dispensés auprès de jeunes enfants qui pourront à leur tour devenir les protecteurs de la mangrove.

J’en ai plus appris sur l’écosystème que constitue cette mangrove et l’importance qu’elle a pour la communauté locale. – Maël.
Blog de Maël – Sensibilisation aux enjeux de la mangrove de Colombie

Sortie d’observation de la mangrove avec les jeunes enfants

Cameroun, une autre vision du monde

Le chemin qui mène Marius à son stage vers l’EcoPark est narré dans son blog. Il décrit son périple pour s’imprégner des diversités du pays et des quelques jours de découvertes touristiques avant de reprendre la route vers son lieu de stage.

Le stage nous a permis de découvrir la gestion d’un parc accueillant des animaux issus du braconnage. Nous avons pu travaillé sur la prise en charge de ses animaux , mais aussi sur la mise en place d’espace de permaculture. Une expérience camerounaise inoubliable que je conseille à tout les stagiaires aventuriers !!! – partage Marius.

Retrouvez dans son Blog Moveagri l’ensemble du périple de Marius, en stage de Bac technologique – Aménagement paysager.

Pendant leur cursus, les jeunes de l’enseignement agricole peuvent s’engager dans des projets transversaux. Marius avec deux de ses camarades du lycée Nantes-Terre Atlantique ont construit un projet Ecoresponsable tout au long de leur cursus de 3 ans et ont réalisé de A à Z un court métrage sur l’étude de la faune invisible à deux pas du lycée. La découverte de la faune sauvage qui les entoure les ont même amené jusqu’en Irlande. Plongez dans leur film, Invisible, dans l’ombre des hommes.

Une tournée forestière en Gaspésie

Angélique, Mathieu et Louis, apprentis en BTSA, Gestion Forestière au Lycée de Crogny dans l’Aube sont partis vivre leur rêve au Canada.

Il s’agit pour nous de découvrir les essences, les méthodes de gestion et d’exploitation de la forêt québecoise, de participer à des cours dans un établissement appelé Cégep de Gaspésie, de découvrir le fonctionnement des scieries…. Mais aussi la culture de cette province francophone chargée d’un passé fort. Nous aurons l’occasion de rencontrer des peuples autochtones (Tribu Micmacs), de découvrir la fabrication du sirop d’érable… disent Angélique, Mathieu et Louis.

Découvrez en 13 épisodes sur Moveagri de cette tournée forestière au Canada qui intervient dans le cadre de leurs études.

La formation à tout moment de la vie

Contrairement à la destination évoquée initialement par Jessica dans sa première publication, ce n’est pas en Espagne qu’on la retrouve mais en Croatie.

Après 20 ans de restauration dont 5 années à mon compte, j’ai décidé de reprendre mes études pour être technico-commerciale dans les vins, bières et spiritueux… Durant cette reconversion, je dois faire une stage découverte à l’étranger… – confie Jessica.

Jessica, 38 ans, en reconversion professionnelle, est inscrite en alternance en BTSA Technico Commercial dans les vins et les spiritueux, dans le sud de la France, dans une région que l’on nomme le  » Frontonnais ». A travers son blog, Jessica partage une expérience professionnelle de 15 jours dans un domaine familial viticole et oléicole au sud de la Croatie, sur la péninsule de Peljesac. Elle s’est formée à l’organisation de visite et de vente des vins de la propriété qu’elle a appris à connaître et à présenter en apprivoisant la pratique de la langue anglaise pour communiquer au mieux avec un public européen ou américain venu découvrir le domaine.

C’est une expérience de vie, qui n’a pas été parfaite …, mais j’ai quand même pu observer leur façon de faire, visiter d’autres caves, déguster des vins que je ne connaissais pas, vivre en immersion total avec une famille, découvrir un pays, une culture. Cela m’a beaucoup appris personnellement. Je reviens de ce voyage grandis – avoue Jessica. Suivez l’évolution du stage professionnel de la formation continue de Jessica.

Apprendre en immersion, c’est valable aussi pour les enseignants

Cerise Chevallier est enseignante documentaliste au Lycée de la Canourgue et a intégré un projet de mobilité linguistique dans le cadre du Teacher’s Mobility du programme Erasmus+, déposé par la Consortium EFP Occitanie. Le groupe a obtenu 3 bourses de mobilité dédiées aux enseignants et personnels.
La viabilité de ce projet dépendait d’un partenariat avec une école de langues labellisée Erasmus+, proposant un programme avec un minimum de 32h de cours/semaine à Dublin. Le groupe d’Occitanie réalise les tests linguistiques et sont répartis selon leur niveau pour suivre les cours pendant leur séjour. Elles sont entourées de stagiaires d’origine cosmopolite :  italienne, espagnole, japonaise, sud-coréenne ou encore taïwanaise et bolivienne, mexicaine, brésilienne, chilienne, chinoise, turque, portugaise et enfin française !

La formation linguistique en immersion est un retour aux fondamentaux : cours de grammaire, de prononciations et de conversation. Les progrès sont là et les acquis sont attestés pour chacun et chacune par une certification de leur niveau en fin de séjour.

My english is really better and this experience had really improved my english. So I’m satisfied – témoigne Cerise.

Pour suivre toutes les étapes de cette formation, les ressentis de chacune des participantes et découvrir les moments de convivialité et de détente de ce séjour, retrouvez Cerise, Marine et Sylaine dans les 5 chapitres de leur blog Moveavri.

Une expérience inoubliable

Ahmed écrit sur son téléphone, pendant son retour à bord du bus qui le ramène au Maroc, pour nous témoigner de son expérience inoubliable vécue lors de son stage en France dans le cadre du programme « Stage-250 ».

Je m’appelle Ahmed El Malali et je viens de la belle ville Er-Rich (الريش), située au sud du Maroc. Aujourd’hui, je vais te raconter mon expérience incroyable lors de mon premier voyage en France. En tant qu’étudiant en gestion des entreprises agricoles à l’Institut des Techniciens Spécialisés Larache, j’ai eu l’opportunité de m’entraîner dans ce pays fascinant […]

L’objectif de mon expérience était de comprendre les méthodes modernes de soins et de gestion utilisées par les agriculteurs français dans l’élevage du bétail […]

J’ai pu acquérir de nouvelles compétences précieuses pour ma carrière future […] Cela m’a montré que malgré nos différences culturelles, nous partageons tous un intérêt commun pour l’agriculture et le développement durable – Ahmed

Ceci n’est qu’un petit extrait du témoignage d’Ahmed, l’ensemble de ces réflexions sont publiées sur Moveagri dans le blog qui retranscrit l’ensemble de son message émouvant.

Le « Stage-250 » fait la fierté des deux Ministères de l’agriculture marocain et français, car depuis plus de 30 ans, il a d’abord permis à des jeunes élèves ingénieurs agronomes puis à des techniciens spécialisés en agriculture du Maroc de venir faire un stage de découverte dans une structure de production ou de transformation : ferme familiale ou industrielle ou ferme/halle technologique, rattachée à un établissement d’enseignement agricole.

Defiaa, une vague de couleurs sur la France

Chaque année et ce depuis 2015, le réseau Inde de l’enseignement agricole accueille, sur le territoire français et pour un peu plus d’un mois, une vingtaine d’étudiants indiens de l’GBPUAT University de Pantnagar. Cette université agricole du gouvernement est l’une des plus renommées en Inde, située dans l’Etat de l’Uttarakhand en Inde du Nord, aux pieds de l’Himalaya.

Les animateurs du réseau Inde organisent l’accueil des étudiants indiens et leur stage dans une douzaine de lycées d’enseignement agricole en France. Après une semaine d’intégration au lycée de Théza à Perpignan, ils partent dans les établissements partenaires du programme DEFIAA – Developping French Indian Exchanges in Agroffod and Agronomy – et vivent l’aventure française.

Annu, une jeune étudiante indienne accueillie en mars 2023, dans le cadre du Programme DEFIAA témoigne comme une quinzaine de ces camarades sur Moveagri afin de partager les moments incroyables qu’ils ont vécus et partagés avec les français qui les ont accueillis.

Un voyage dont j’ai toujours rêvé a commencé à l’aéroport de Mumbai, puis à Istanbul et enfin en France. Nous sommes arrivés au Lycée Agricole de Théza, à Perpignan et les coordinateurs du programme DEFIAA nous ont accueillis avec beaucoup d’amour et d’enthousiasme. Dans l’institut, j’ai participé à l’apprentissage de la franchise (Petit petit) [sans doute « du français »], goûté à la délicieuse cuisine, au vin et à la pratique de leur culture. Le lendemain, nous sommes allés à Collioure et à Saint Cyprien. C’est une ville pleine d’art culinaire, de vin, de nourriture, de gens charmants, de beaux marchés représentant la culture française et la mer qui offre une gamme complète de plaisirs. La France, ce n’est pas seulement le vin, le pain et le fromage, ce sont aussi les gens et leur comportement chaleureux et accueillant qui font de la France un endroit idéal pour voyager – raconte Annu.

Avant de venir en France pour ce programme de formation, j’avais la tête pleine de si et de mais : comment communiquer avec les gens ici, quel sera l’environnement dans l’établissement, ce que les professeurs attendent de nous, comment je me débrouillerai avec la nourriture et d’autres choses, comment je me mêlerai aux gens ici, etc… déclare Goel Krati.

Pour comprendre le ressentis d’une telle aventure, rien de mieux que de lire tous les blogs qu’ils ont créés lors de leur séjour et découvrir les photos qu’ils nous livrent. Leur homologues français vivent cet été 2023 la même  expérience en Inde, dans le cadre du même programme d’étude et de stage.

Ensemble des témoignages des jeunes indiens de Defiaa 2023 à retrouver sur Moveagri.

Lire aussi DEFIAA, A wave of color over France – International Content

Découvrez toutes les autres expériences des bloggeurs, trouvez des informations et échangez avec des Globe-Trotteurs, voici la mission du site Moveagri !

Les 10 focus présentés peuvent amener à en lire des dizaines d’autres sur le site Moveagri. Tous les jeunes de l’enseignement agricole en mobilité sont invités à s’inscrire sur Moveagri dès les premières démarches pour préparer un séjour en Europe ou à l’international, de créer un blog ou une série de pages, télécharger des photos pour créer un album, mettre un lien vidéo… selon son choix d’expression et de sa sensibilité. Ainsi, les apprenants font partie de la communauté de bloggeur Moveagri et participent, de fait, au concours Moveagri qui récompense chaque année le meilleur blog, le meilleur album photos ou la meilleure vidéo « gestes professionnels ».

Retrouvez les derniers lauréats du Concours et lisez la marche à suivre, et valoriser son expérience sur Moveagri en bénéficiant des Open Badges Reporter.trice et Ambassadeur.drice afin d’enrichir son identité numérique.

Consultez aussi les outils et ressources pour préparer sa mobilité et trouvez le bon contact pour s’orienter dans les projets de coopération européenne et internationale, correspondants en DRAAF-SRFD  et les animateurs de réseaux géographiques et thématiques de l’enseignement agricole. 

Illustration de tête d’article : Lac-continents du monde nature intacte-métaphore voyage – image Freepik