Des Bac Pro en stage au Japon !

Le Lycée agricole d’Yssingeaux organise des stages au Japon pour ses élèves de BacPro SAPAT et soigne leur préparation linguistique.

Le lycée, l’ESCY-LEAP Eugénie Joubert à Yssingeaux, poursuit ses échanges avec le Japon. En effet, après avoir proposé une option japonais aux élèves de filière générale, trois élèves de Bac Pro Service aux Personnes et Animation du Territoire (SAPAT) sont en stage à Tokyo.

Pour préparer leur départ, les élèves ont eu des initiations au Japonais, une préparation de 2 jours dans le cadre de préparation collective avec notre consortium Erasmus CNEAP Auvergne Rhône-Alpes et de manière plus individualisé au lycée. Un tel stage n’a été possible que grâce à des bourses Erasmus hors UE et des actions d’autofinancements menées depuis 8 mois.

Rémy, Lily et Francine, âgés entre 16 et 18 ans ont été choisis pour effectuer une période de formation en milieu professionnel (PFMP) de 3 semaines à l’école internationale franco-japonaise (EIFJ) de Tokyo dans le quartier de Kita-Ku.

Cette école accueille 100 élèves de la crèche au collège et offre un lieu de stage idéal pour nos apprenants en option « service à la personne ».

Ils découvrent ainsi l’enseignement multilingue (français, japonais et anglais), les temps de regroupement, les activités extra-scolaires, et les règles de vie Japonaise.

Manon Padel et Laura Bracq, enseignantes au Lycée Eugénie Joubert explique leur démarche : Nous sommes deux enseignantes à les avoir sélectionnés, préparés et suivis lors de leur stage. Un suivi qui nous a amené à les accompagner au Japon pour 10 jours. Cet accompagnement était nécessaire pour les familiariser avec le pays, ses coutumes et le réseau de transport tokyoïte. Les premiers jours ensemble ont permis de s’installer dans le logement, de se repérer dans leur quartier, jusqu’à leur lieu de stage et dans la ville.

Tokyo est une ville immense, une taille auquel nous ne sommes pas habitués, pour autant les élèves ont rapidement pris leurs marques.

Cette expérience a permis aux élèves de découvrir un nouveau pays et une culture très différente. De plus, grâce au stage, ils ont pu acquérir de nouvelles compétences dans l’animation, l’accompagnement des enfants et une approche différente de celle développée en France.

Article écrit par Manon Padel et Laura Bracq

Retrouvez les témoignages d’un stage au Japon des 3 jeunes sur Moveagri : Kon’nichiwa ! mais Nous sommes Rémy, Lily et Francine, 3 élèves de 16 à 18 ans en classe de Première Bac Pro SAPAT au lycée ESCY – LEAP Eugénie Joubert à Yssingeaux en Haute Loire. Grace à Erasmus et le consortium CNEAP Auvergne Rhône-Alpes, nous sommes au Japon et plus précisément à Tokyo en stage dans une école franco-japonaise pour 3 semaines. Nous sommes donc à 16h de vol de chez nous dans une culture totalement différente de la notre mais tout autant fascinante ! Nous vous laissons lire la suite pour suivre nos aventure. Moveagri : Du blog 5 – Japon, nous voilà ! au blog 20 – Week-end à Tamba Sasayama

Photo de tête d’article : crédit photographique : Aleksandar Pasaric – Ville-Tokyo (banque d’images pexels)

Contact : Franck COPIN, animateur du réseau Japon de l’enseignement agricole, franck.copin@cneap.fr

 

 

 

 

 




Chine/France : former les formateurs par la pratique

La venue de deux enseignants chinois du Shandong Vocational Animal Sciences and Veterinary College (SVASVC), en stage en France, marque le renouveau des mobilités : 5 semaines sur différentes exploitations du territoire  !

Après plus de trois ans sans mobilités, les projets franco-chinois impliquant les enseignants de la formation professionnelle agricole ont enfin pu reprendre en présentiel.

Mme Zhao Xiaodong et M. Sun Defa, deux jeunes enseignants en zootechnie du SVASVC, ont eu l’occasion de découvrir les élevages à la française à travers un stage sur le terrain qui les a vu travailler sur pas moins de 7 fermes différentes. Que ce soit dans l’élevage bovin allaitant et laitier ou encore porcin et de volaille, ils ont pu découvrir l’organisation et le rythme de travail français.

Leur expérience a débuté au centre d’innovation et de recherche de la ferme de Bouviers qui est géré par l’Institut de l’élevage. Au contact des veaux et vaches, ils ont multiplié les tâches sur la ferme pour s’imprégner des méthodes d’élevage françaises.

Durant les 15 jours passés à Mauron dans le Morbihan, ils ont aussi pu rencontrer l’interprofession Interbev Bretagne qui leur a présenté la filière bovine en France ainsi que la découverte d’un établissement agricole à Quessoy, le lycée la Ville Davy.

Les deux enseignants chinois ont ensuite passé 15 jours dans la filière porcine sur deux lieux de production stratégique de la Cooperl, une coopérative agricole et agroalimentaire du Grand Ouest.

A Anceins dans l’Orne, ils ont travaillé durant une semaine à la ferme de sélection du groupe Cooperl et ont découvert comment étaient sélectionnés les cochons selon des critères précis, également comment préserver une bonne génétique.

A Lamballe, dans les Côtes d’Armor, sur la ferme expérimentale de la Cooperl, ils ont pu apprendre par les gestes pratiques, à élever les porcs dans les meilleures conditions possibles et analyser les rations utilisées en France.

Pour finir ces 5 semaines de stage, la MFR de Lesneven leur a ouvert les portes et leur a permis de découvrir 4 exploitations différentes à travers des échanges et une aide aux éleveurs. Que ce soit des exploitations à production bovine, laitière et porcine avec un système de mécanisation à la pointe ou bien des naisseurs-engraisseurs en porcin qui transforment eux-mêmes leurs produits et réalisent de la vente-directe. Le dépaysement fut aussi bien total qu’enrichissant.

Un échange avec différentes classes de la filière agricole de l’établissement de Lesneven leur a donné l’occasion de présenter l’agriculture chinoise à un public curieux et attentif.

Suite à cette expérience, plusieurs projets vont voir le jour.

Tout d’abord, les deux enseignants vont créer un module pédagogique dédié au système d’élevage à la française qu’ils intégreront à leurs cours.

Ensuite, leur venue va permettre au partenariat entre leur établissement et quatre établissements bretons de prendre forme. En effet, les mobilités réciproques qui avaient été imaginées et organisées fin 2019 avaient, par la force des choses, été mises en stand-by à cause de la crise sanitaire.

Les échanges humains entre les deux pays repartent donc. Ainsi, dès 2024, des apprenants français pourront effectuer une période de stage en Chine dans une des exploitations du SVASVC. Des apprenants chinois pourront en contrepartie venir également effectuer des stages en France dans les exploitations ou chez des partenaires des établissements impliqués.

Lire aussi : « Ici, il y a plus de diversité » : des professeurs chinois découvrent l’agriculture bretonne

Max MONOT, animateur du réseau Chine de l’enseignement agricole, max.monot@educagri.fr




3 jeunes Malgaches à FORMA’TERRA

Feno, Malya et Miran sont arrivés en août 2023 à La Réunion pour la rentrée scolaire, tous 3 sélectionnés pour suivre une formation de deux ans en BTSA GEMEAU et DARC à la Réunion au lycée agricole Emile Boyer de La Giroday de l’EPL FORMA’TERRA à Saint Paul.

L’arrivée de 3 jeunes malgaches en formation agricole sur l’île de la Réunion est associée à un projet initié en 2022. En effet, l’établissement d’enseignement agricole FORMATERRA de St Paul avait accueilli avec la collaboration de l’Ambassade de France à Madagascar et Campus France Madagascar, un premier groupe de 8 étudiants malgaches en agronomie pour un stage de 3 mois. Ce stage s’est décomposé en 3 périodes de 1 mois : une formation dans les classes BTSA du lycée et du Centre de Formation d’Apprentis, un stage pratique sur l’exploitation agricole de FORMATERRA et un stage dans une entreprise agricole partenaire.

Ce projet  mobilité entrante a été un véritable succès tant humainement que professionnellement. Il et a permis aux 8 jeunes issus de plusieurs écoles de formation agronomique de Madagascar de réaliser une expérience qualifiante et d’acquérir des compétences en agroécologie en milieu tropical.

Suite au succès de cette collaboration, FORMATERRA a donné son accord pour renouveler l’expérience pour l’accueil d’un deuxième groupe de jeunes en 2023 sur le même format.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là . En effet lors du bilan, la majorité des 8 jeunes ont exprimé leur souhait de pouvoir intégrer les sections BTSA du lycée.

Face à cette demande , FORMATERRA a décidé d’offrir à 3 étudiants malgaches la possibilité de suivre une formation diplômante de deux ans dans les filières BTSA du lycée Emile Boyer de La Giroday. Un appel à candidature a été lancé début 2023.

Feno, Malya et Miran – tsoa Hajaina ont été les 3 étudiants sélectionnés par FORMATERRA pour s’inscrire en BTSA GEMEAU et DARC dès la rentrée d’août 2023.

 Miran, inscrite BTSA GEMEAU

Avant l’arrivée à FORMATERRA, je suis Miran RAKOTOARIMANANA et j’ai un parcours d’ingénieur diplômée de l’école supérieur polytechnique D’Antananarivo.

Pourquoi le choix de compléter par une formation technique BTSA GEMEAU ?

Je suis particulièrement sensible aux besoins de mon pays et en spécifiquement à la difficulté des familles malgaches à avoir accès à l’eau potable. Mon pays se compose de près de 70% d’agriculteurs et pourtant on a du mal à produire assez de nourriture pour toute la population. Le manque d’eau ou sa mauvaise gestion est souvent le frein à la productivité de l’agriculture à Madagascar, aussi on recourt encore beaucoup aux importations. Ces situations m’ont conduit à m’interroger et m’ont poussé à m’impliquer professionnellement pour trouver des solutions durables. Suivre une formation technique spécialisée dans le domaine de l’eau m’a semblé une opportunité d’acquérir de nouvelles compétences en rapport avec mon projet professionnel. Aussi j’ai candidaté pour intégrer la formation BTS GEMEAU à La Réunion.

Feno, inscrit en BTSA DARC

Feno HASINA RAFALINDRANTO, avant l’arrivée à FORMATERRA, était étudiant diplômé de l’école de formation des techniciens agricole d’Ambatobe à Antananrivo.

Pourquoi le choix de compléter par une formation technique BTS DARC ?

J’ai toujours été passionné par l’agriculture et l’élevage. Je considère que, pour mon pays, l’agriculture c’est l’avenir. Elle joue un rôle important sur le développement durable du pays. Dans le sud malgache, en particulier, les problèmes de la production agricole sont importants et nécessite davantage de techniciens. Je pense que le BTSA DARC va m’apporter les compétences nécessaires pour contribuer à résoudre ces problèmes. Je souhaite après cette formation technique suivre une licence professionnelle en agronomie. Ces 2 parcours vont me permettre de me qualifier en agroécologie, puis je pourrais travailler comme technicien agricole à Madagascar et ensuite m’installer en tant qu’agriculteur.

Malya, inscrite en BTSA DARC

Avant l’arrivée à FORMATERRA, Malya STEPHANIE RANDRIANARIVELO était étudiante en deuxième année de licence en science agronomique dans le domaine de la production végétale à l’Ecole Professionnelle Supérieure Agricole (EPSA de Bevalala) à Antananarivo.

Pourquoi le choix de compléter par une formation technique BTSA DARC ?

Je viens d’une famille d’agriculteur et j’ai toujours été attiré par la nature et l’Environnement, c’est pour cela que je me suis inscrite dans une école professionnelle en Agriculture à Antananarivo pour acquérir des expériences et compétences afin de les pratiquer et de les partager une fois chez moi. Mon but était d’approfondir mes connaissances dans le domaine de l’Agriculture durable surtout tout ce qui concerne la production végétale et la transformation agroalimentaire. Mon but est de devenir technicienne agricole.  Mon objectif est d’obtenir le BTSA DARC est de pouvoir acquérir les compétences nécessaires à mon projet.

En plus des expériences professionnelles que ces étudiants vont acquérir en stage dans les entreprises de La Réunion, nos deux jeunes malgaches en BTSA DARC se sont inscrits dans une démarche de mobilité professionnelle de stages en agroécologie en Europe via le dispositif Erasmus+. Ils bénéficieront aussi au cours de leurs deux années en BTS, du programme de stage collectif du BTSA DARC de FORMATERRA, soit une étude de système agraire et de développement local à Madagascar ou aux Seychelles ainsi que l’animation d’une formation à l’agroécologie autour de la création d’un jardin potager dans une école de Rodrigues.

Crédit photographique – tête d’article : Bandeau illustrant les formations de l’EPL FORMATERRA

Contacts :

Didier Ramay, animateur réseau géographique Afrique Australe Océan Indien, didier.ramay@educagri.fr

Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise internationale au BRECI

 

 




L’aventure DEFIAA se poursuit en Inde

Namasté et Bot Danyavad ! C’est ce que nous disent les jeunes français du programme DEFIAA de retour d’un séjour en Inde, effectué en août 2023, dans le cadre de leur cursus en BTS Agricole.

Après l’accueil de 18 étudiants indiens en France au printemps 2023, la mobilité rime avec réciprocité, avec le stage de 8 étudiants français en Inde pendant un mois. Ces jeunes en BTSA au sein de différents lycées agricoles français sont inscrits au programme DEFIAA pour réaliser leur mobilité de fin de 1ère année à l’international. Ce sont les professeurs, les Docteurs d’Université et les étudiants de G.B Pant University of Agriculture & Technology of Pantnagar en Uttarakhand, au Nord de l’Inde, qui ont accueillis chaleureusement les jeunes français !

*Namasté et Bot Danyavad une façon de dire bonjour/enchanté et merci en hindi

Début août Lola, Edouard, Brunissande, Nicolas, Maylis, Cynthia, Clémentine et Marie rejoignent le territoire indien après avoir surmonté l’indispensable et fastidieuse étape des visas !

Lola, comment s’est passée la préparation au départ pour l’Inde ?
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Lola, en BTSA Anabiotech au Lycée Agricole et Agroalimentaire d’Yvetot, témoigne sur son blog Moveagri.

« Après quelques difficultés rencontrées pour obtenir mon visa , j’ai eu la chance de partir à Bhārata varṣam [au pays de Bharata] le 28 juillet 2023 dans le cadre du programme DEFIAA. Nous sommes arrivés à l’aéroport de New Delhi et nous avons été accueillis chaleureusement par deux étudiants indiens : Khaba et Nimisha , que j’avais eu la chance de recevoir dans mon établissement au mois de mars. »

Lola, quel était votre ressenti avant le départ vers l’Incredible India ?

« Avant de venir en Inde, j’avais la tête pleine de craintes et de questions : comment je vais communiquer avec les gens d’ici ? comment sera l’environnement là-bas dans l’établissement ? ce que les professeurs attendent de nous ? comment va être la nourriture etc… ? Maintenant, j’ai des réponses à toutes mes questions et je ne regrette absolument pas d’être partie ! »

Vivez l’aventure en lisant le blog de Lola – 30 days in India

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G.B Pant University of Agriculture & Technology of Pantnagar en Uttarakhand, au Nord de l’Inde
Cynthia, quel était votre impression en arrivant en Inde ?

« Une fois arrivé on a fait la connaissance de Dr.Premlata et du responsable, le Dean Dr. S.K Kashyap. C’était très impressionnant, le fait d’être dans un autre pays on veut faire la meilleure impression possible, je me suis rendu compte par la suite que pour eux le plus important c’est qu’on profite au maximum de cette expérience : ce qui m’a beaucoup touché et rassuré, par rapport à tout et notamment mon niveau d’anglais. »

Je m’appelle Cynthia Delgado j’ai 19 ans, je suis étudiante en première années de BTSA production horticole au Lycée de Théza . Ce que j’aime dans l’agriculture, c’est découvrir les plantes des Pyrénées Orientales et d’ailleurs…  j’ai besoin de sortir de ma zone de confort et de découvrir ce qui m’entoure. Lire le Blog Moveagri de Cythia DEFIAA – Mobilité France/Inde

Clémentine, pouvez vous nous développer vos activités à l’université de Pantnagar ?
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« Nous sommes allés dans un premier établissement : College of Agriculture. On y a réalisé des productions alimentaires, telles que du lait de soja, du jus de citron et de litchi ainsi que du tofu.

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Nous y avons également fait de très belles rencontres dont nous nous souviendrons : les étudiants sont très amicaux. »

Découvrez les deux épisodes de sa Découverte de l’Inde (1) (épisode 2) par Clémentine du Lycée Agricole Les Sardières-Bourg en Bresse

Edouard, outre les activités à l’université, avez vous été à la rencontre du monde professionnel ?

« Nous avons eu la chance de pouvoir visiter deux usines, à savoir « Parle » et « Roquette », qui nous ont ouvert leurs portes. Cela nous a permis de comprendre davantage comment les normes indiennes influençaient la disposition des usines et des laboratoires sur les sites industriels de transformation alimentaire.
À la fin de cette semaine, nous avons cuisiné un repas avec des aliments typiques français et indiens. »

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Edouard, avez vous échangé des recettes et réalisé des dégustations en réciprocité françaises et indiennes ?

« Nous avons appris à cuisiner certains plats traditionnels d’Inde, tels que le « Roti », la « Paratha », les « Idli », les « momos » et bien d’autres plats. Par la suite, nous avons effectué sur chacun de ces aliments une analyse sensorielle. »

DEFIAA 2023 Blog d’Edouard

Maylis, outre les visites sur l’université ou dans les entreprises, avez-vous effectué des visites de manière informelle ?

« Pour notre jour de repos c’est Nainital (Naini signifie montagne en Hindi et tal signifie lac en Hindi) où nous nous sommes rendus : un levé très tôt, pour voir de magnifiques paysages, malgré la pluie, nous avons pu bien profiter. Nous avons navigué sur l’eau, acheté quelques cadeaux souvenirs et mangé un super repas à base de riz et de poulet, c’était super bon ! On s’est bien amusés, et c’est Premlata et Khaba qui nous ont accompagné pour cette journée. »

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J’ai 18 ans et je suis suis actuellement étudiante en analyse biotechnologique au lycée la Roque. Je suis curieuse et aime découvrir de nouvelle culture, c’est ce qui m’a poussé à faire ce stage en Inde. Maylis – L’inde, un pays à découvrir 

Brunissande, pouvez vous nous commenter cette magnifique photo témoin de partages et d’intégration  ?

« Chaque jour nous nous sommes rendus au Collège d’Agriculture où nous avons, procédé à des échanges culinaires, réalisé des danses traditionnelles et des pratiques musicales, … Certaines étudiantes nous ont proposé de nous faire du henné, ce que nous avons accepté avec grand plaisir !

Pour le dernier jour des étudiantes nous ont apporté des tenues traditionnelles (appelé Kurti).

Nous avons été invitées pour l’apéritif dans la maison du Dr Kashyap, ce qui nous a permis de découvrir l’intérieur des maisons indiennes (ainsi que l’extérieur), avec son fonctionnement et ses occupants. »

Que se passe-t-il Brunissande, en Inde le 15 août ?

« Pour l’Independance Day, nous avons été invité à la Delhi Public School. Nous avons assisté sur place à une parade militaire, la levée du drapeau Indien, des discours, des représentations de danses, d’acrobaties, de yoga…. »

Nous avons trouvé cet article sur le site de l’université de Pantnagar, avec une photo sur laquelle vous étiez à l’honneur, pouvez vous nous commenter, Nicolas ?

Nicolas précise : « Nous avons participé a un concours et nous étions en binôme avec un indien. Le but était de fabriquer un plats avec du millet. L’indienne qui était avec moi a eu l’idée de faire des donuts. Cette compétition est le jour de la fête nationale du millet. » La remise du prix a été valorisé par un article rédigé en sanskrit et publié sur le site de l’Université indienne.

Retrouvez l’article traduit en anglais (et en français) Donut revisited in Franco-Indian colors, publié dans la rubrique International Content.

Et vous avez remporté le 3° prix !!!! Bravo de vos investissements à tous !
Brunissande, avez vous ramené des petits souvenirs d’Inde ?

« Une journée était dédiée à nos achats personnels, nous nous sommes rendus au marché permanent et au marché temporaire afin d’acheter ce que l’on souhaitait, tel que des vêtements, des bijoux, des encens, des épices, des souvenirs pour nous même ou nos familles et nos amies. »

Brunissande, avez-vous rédigé un rapport sur votre expérience auprès du partenaire indien ?

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« Toute la journée nous avons travaillé sur le rapport à propos de notre mois passé en Inde à la GB Pant University of Agriculture & Technologie, à propos de ce que l’on a appris, découvert, apprécié ou non, …

Durant la journée nous avons pu échanger avec des professeures à propos de la perception des images et de leurs morales, tester la réalité virtuelle et avons participé à un concours photo à propos de notre voyage en Inde. »

Travel Discovery Blog – A month in India, le blog de Brunissande en Bac-Gestion de la nature et de la faune sauvage au Lycée de Sées

Et bien, merci de ces précisions, peut être avez vous eu un programme de visite surprise ? pouvez vous nous en dire plus notamment à propos d’une anecdote?

« Nous sommes partis à l’aurore en direction de la ville d’Agra, à 6 heures de route de l’université.
Nous avons mangé sur la route et sommes arrivés en début de soirée à l’hôtel où nous allions passer la nuit. Le lendemain nous sommes partis de l’hôtel à 5 heures du matin pour nous rendre au Taj Mahal avant qu’il n’y ait trop d’affluence, nous en sommes partis aux alentours de 10 heures. Sur le chemin du retour j’ai eu l’immense privilège de me lier d’amitié avec un singe (il était plus intéressé par la bouteille de jus que j’avais en ma possession qu’autre choses mais bon…), fort heureusement tout c’est bien passé et il est repartit d’où il venait une fois le jus de mangue obtenu ! »

Nicolas, quel est votre ressenti sur la visite du Taj Mahal à Agra ?

« Je n’ai pas été déçu de ma visite du Taj Mahal, loin de là. Le Taj Mahal fait partie de ces sites uniques ! Vous pouvez voir ce monument image 9879CFF2F9194872A64E38030F1B6016.jpeg (29.3kB)d’une autre facette, malgré les nombreuses photos que vous avez vu sur internet. Non, la réalité est bien meilleure avec les différentes couleurs au lever du soleil. De plus, ce monument possède son histoire, couvert de marbre blanc, construit par l’empereur moghol musulman Shâh Jahân en mémoire de sa chère épouse.

Bref, je ne vous en dis pas plus, pourquoi ne pas aller le voir ! « 

Nicolas, vous donnez à comprendre votre grande émotion de vos rencontres en Inde, dites nous en plus si vous voulez bien !

« les indiens me manqueront tous les jours ! Mais peu importe la distance, nous resterons toujours des amis.

Pour conclure sur cette aventure à la fois humaine et culturelle, j’ai pu prendre conscience que des petits problèmes n’étaient rien face à leur problème. Le plus important est de prendre soin de sa santé. Les étudiants indiens sont très déférents envers les professeurs et très soucieux de respecter la hiérarchie sociétale. »

Impressions de Nicolas – L’inde n’est pas si loin

Bot Dhanyavad et Phir Milenge ! [Merci et à bientôt]  à ces jeunes pour leurs témoignages sur moveagri.

Au delà de ce groupe partis au cours de l’été 2023, retrouvez toutes les publications sur Moveagri (photos et blogs taguées Inde)

Contacts : Animateurs du réseau Inde – Christophe Groell, christophe.groell@agriculture.gouv.fr, Chantal Desprats, chantal.desprats@agriculture.gouv.fr