Une mobilité pour construire son avenir

8 étudiants malgaches en Licence agricole sont accueillis 3 mois en formation professionnelle à l’’EPLEFPA FORMA’TERRA de Saint-Paul de la Réunion. Ils se nourrissent de cette expérience et nous livrent leurs ambitions professionnelles et d’entreprenariat.

Le projet de mobilité professionnelle « entrante » a été mis en œuvre par l’Ambassade de France à Madagascar en collaboration avec Campus France et le Conseil Départemental de La Réunion.

Un appel à candidature a été lancé dans les écoles d’agronomie et sur les réseaux sociaux en août 2022. Plus de 400 jeunes en formation agricole en licence ont candidaté et après sélection, 8 ont été retenus et ont obtenu le statut de « Boursier du Gouvernement Français » – BGF pour financer leur séjour.

L’objectif de ce projet est de permettre aux lauréats d’acquérir de nouvelles compétences, connaissances et expériences professionnelles en agriculture durable et de s’ouvrir à leur territoire régional.

Arrivés en octobre 2022 à La Réunion et accueillis par l’équipe de direction de l’EPLEFPA de FORMA’TERRA, M. Abdallah Baha, M. Jérôme Stalin et Mme Nicole Hum, les 8 jeunes malgaches se sont installés et ont bénéficié de l’internat de l’établissement.

Les 8 étudiants malgache en classe avec les étudiants BTS DARC 1 du lycée agricole « Emile Boyer de La Giroday »

Le programme des 3 mois organisé par FORMA’TERRA propose 3 activités d’un mois chacune, soit la participation aux activités pédagogiques des sections BTS du lycée (cours, visites, TD et TP), un stage pratique sur l’exploitation agricole de FORMA’TERRA sur le site de Saint-Paul et un stage pratique sur les exploitations privées partenaires du lycée (8 ont répondu favorablement pour accueillir les étudiants malgaches).

Les activités pratiques sur l’exploitation agricole de FORMA’TERRA

Les weekends, les équipes de l’établissement proposeront des activités découvertes de la culture réunionnaise.

Quelles sont les attentes des 8 jeunes étudiants ?

Laissons-les s’exprimer sur leur projet professionnel et leur motivation à participer à ce projet  :

Tahinjanahary , originaire de Fianarantsoa en 2eme année de Licence d’agronomie :

 » Je souhaite devenir agricultrice mais aussi conseiller agricole. J’attends de ce séjour à La Réunion de pouvoir acquérir des techniques innovantes en agriculture que je pourrais transférer sur Madagascar « .

Mirindra, originaire de Majunga en 2 eme année de licence agronomie et environnement à l’ESSA de Tananarivew :

 » Je souhaite devenir ingénieure dans la filière agroalimentaire et créer une entreprise de transformation agroalimentaire, pour moi cette formation de 3 mois à La Réunion est une belle opportunité d’acquérir de nouvelles connaissances et expériences dans un pays tropical ou l’agriculture est avancée « .

Andriamampionona, originaire de Tuléar, en 2eme année de licence agronomie parcours agriculture :

 » Ma motivation pour participer à ce projet de formation à La Réunion est d’améliorer mes compétences en agriculture dans un pays développé, je souhaite devenir agriculteur et pouvoir utiliser ce que j’aurais appris sur ces 3 mois « .

Malya Stephanie originaire d’Antanarivo en licence de 1ere année agronomie :

« Je souhaite créer ma propre entreprise dans le secteur agricole et aussi donner des formations aux paysans. J’attends de ce séjour à La Réunion la possibilité d’avoir des échanges avec les professionnels réunionnais et aussi acquérir des expériences et connaissances que je pourrais partager à Madagascar « .

Irina Laetitia , originaire de Antananarivo, en licence 2eme année agronomie et environnement à l’ESSA de Tananarive

« Je souhaite devenir entrepreneur dans le secteur agricole, cette formation à La Réunion va me permettre d’acquérir de nouvelles connaissances sur l’agriculture dans un pays aux conditions proches de Madagascar, je souhaite aussi avoir des échanges avec les professionnels de l’agriculture réunionnaise et voir les systèmes de productions, transformation et commercialisation agricoles locaux « .

Isabelle Francline, originaire de Fianarantsoa, en licence production animale à l’ISTA d’Ambositra :

« Je souhaite devenir ingénieur agronome et créer mon entreprise agricole et collaborer avec un centre de formation agricole dans une région rurale ou les jeunes n’ont pas les moyens de suivre des études. Cette formation à La Réunion va me permettre de m’aider à mettre en place mon projet professionnel, d’une part par le partage des techniques développées dans les élevages locaux mais aussi par l’apprentissage de techniques et pratiques d’élevage, en particulier en aviculture ».

Toky Nandrianina, originaire d’Antsirabe en licence agronomie 2eme année :

 » Mon projet est de devenir entrepreneur agricole , la formation à La Réunion va me permettre d’avoir de nouvelles connaissances sur l’agriculture locale et des expériences qui m’aideront à préparer mon projet professionnel « .

Niaina Nathalie Erica, originaire d’Antananarivo, en formation BTS 2 eme année dans une EFTA

« Je souhaite former les agriculteurs et les éleveurs et créer ma propre entreprise dans le domaine de la formation agricole. Ces 3 mois à La Réunion vont me permettre d’acquérir à travers des expériences professionnelles, des connaissances, savoirs et savoirs faire en agriculture et aussi de découvrir d’autres façons de produire et des techniques agricoles dans un autre pays d’une région chaude afin de pouvoir les utiliser à Madagascar pour lutter contre la faim ».

Les financeurs du projet :

                                        

Contacts :

Didier RAMAY, animateur du réseau Afrique Australe Océan Indien de l’enseignement agricole français, basé à l’EPLEFPA FORMA’TERRA – La Réunion, didier.ramay@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise Internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

 

 

 

 

 




Les Normands à Bruxelles

Les correspondants coopération  européenne et internationale des établissement d’enseignement agricole normands se forment !

Suite à la pandémie et la forte diminution des mobilités des jeunes, le réseau régional « Coop Inter » a souhaité impulser une nouvelle dynamique en Normandie, en organisant un parcours de formation à destination des acteurs et actrices responsables de la mise en œuvre de la mission coopération internationale dans les lycées agricoles.

Se professionnaliser au coeur de l’institution

L’objectif était de professionnaliser les référents pour une meilleure compréhension des principaux éléments d’évolution du contexte européen. La durée de la formation était de six jours, réalisée sur l’année 2021/2022. Les finalités de ce parcours ont été réparties autour de la découverte des acteurs locaux de la coopération européenne et internationale (1 journée), de l’appropriation des institutions européennes et du programme Erasmus+ (2 journées) et enfin la cohésion du réseau avec des rencontres à Bruxelles pendant un séjour d’étude.

Le voyage s’est déroulé du 12 au 14 octobre 2022 à l’occasion des Erasmus Days. Le programme prévoyait des rencontres avec des Eurodéputé.es, un conseiller Education de la Représentation Permanente de la France auprès du Conseil de l’Union Européenne et enfin des conférenciers de la Commission et du Parlement.

Les stagiaires ont également visité la Maison de l’histoire européenne et la Parlementarium.

Les partenaires qui ont permis ce voyage d’étude, étaient la DRAAF de Normandie (le SRFD et la DRF), le Carrefour Rural Européen des Acteurs Normands, qui a bâti le programme et a organisé les rencontres, ainsi que l’antenne de la Région Normandie à Bruxelles qui a facilité les échanges.

Ambassadeurs des valeurs européennes

Véritable succès, ce parcours de formation, conçu pour des multi acteurs.trices, a rempli ses objectifs. Dans chaque lycée agricole normand, il y a aujourd’hui des enseignants, des personnels de direction, des agents administratifs qui ont pour mission de développer des projets européens, véritables ambassadeurs.trices des valeurs européennes dans l’enseignement agricole.

Crédit photographique : Galerie de projet – I-Guzzini, Intérieur du Conseil de l’Union européenne

Contact : Delphine Gibet – Cheffe de Pôle et Chargée de la Coopération internationale en DRAAF-SRFD Normandie, delphine.gibet@agriculture.gouv.fr

Jean-Marie SEBIRE – Animateur régional de coopération internationale (basé à St Lô-There), jean-marie.sebire@educagri.fr, Danuta RZEWUSKI (basé à Yvetôt) – Animatrice régional de coopération internationale, danuta.rzewuski@educagri.fr




J’irai vinifier chez toi…

5 pays européens planchent sur des outils autour de la transition agroécologique en viticulture-oenologie pour « apprendre à apprendre » aux jeunes viticulteurs de demain.

Dans le cadre de la transition écologique et la viticulture de demain, l’enseignement agricole doit adapter ses contenus pour former les générations futures, renouveler et adapter de nouveaux modes de productions. La transition écologique doit permettre de créer de nouveaux métiers, faire évoluer  la profession et imaginer des nouvelles façons de produire.

Réunion des partenaires pour la construction du projet – Sardaigne

« Demain », Projet Erasmus+ de prés de 400.000 €

Pour se faire, l’EPLEFPA de Bordeaux-Gironde  en lien avec l’Agence de l’Alimentation en Nouvelle-Aquitaine (AANA)   bénéficient  d’un financement Erasmus+ de  389 763 €, projet de partenariat de 2021 à 2024 avec 4 autres établissements de formations viticole européen : l’Instituto Politecnico de BEJA au Portugal, l’Universidad de LEON en Espagne, l’Universitat Dunarea de JOS DIN GALATI en Roumanie ainsi que l’Istituto  di Istruzione Superiore DUCA DEGLI ABRUZZI en Italie.

Prendre le meilleur

Mobilité des techniciens et enseignants au centre agronomique d’Elmas – Sardaigne

Ces 5 lycées agricoles partenaires vont travailler pendant 3 ans autour de la transition agroécologique en viticulture-oenologie en mettant en pratique des éco-techniques, des éco-produits et des éco-gestes. Il s’agit  de valoriser les ressources, d’utiliser des mécanismes naturels pour répondre à une demande sociale forte : le  respect de l’environnement. Ce projet en outre, permettra  de faciliter  les échanges de bonnes pratiques entre élèves, enseignants et professionnels de la filière. L’ensemble des échanges aboutiront sur des solutions pour produire autrement, préserver les ressources, et de doter les enseignements d’outils pour apprendre à apprendre. Les entreprises pourront, elles-aussi s’adapter et transformer leurs pratiques.

Le but est simple : prendre le meilleur de ce qui se fait dans chaque milieu viticole pour construire un cahier des charges qui s’adaptera à chaque terroir.

Ces différentes techniques seront utilisées par les vignerons de « demain », les jeunes viticulteurs, les professionnels (mise en place de tutoriels) ainsi que les enseignants et formateurs.

Sillonner l’Europe pour apprendre

Ce partenariat est articulé en 3 niveaux : mobilités des élèves en infra-bac et post bac, des enseignants et professionnels.

La première étape du projet  » j’irai vinifier chez toi » se déroulera du 3 au 8 octobre 2022 avec la venue des élèves et enseignants portugais, sardes, roumains et espagnols en collaboration avec la classe de 1ère STAV de l’EPLEFPA Bordeaux-Gironde pour étudier les terroirs médocains et libournais.

Le portage de ce beau projet aquitain associe l’équipe de l’EPLEFPA Bordeaux-Gironde, Corinne Reulet – Directrice de l’EPLEFPA, Stéphane Badet – Ingénieur Agronome et Enseignant et Bertrand Cheminade – Enseignant d’Histoire-Géographie ainsi qu’Agnès Soulard du  Pôle Europe AANA.

A noter que les prochaines rencontres auront lieu au Portugal et en Espagne en 2023 et ainsi qu’en Roumanie en 2024.

Contact : Pascale Labrousse – Animatrice du réseau Italie-Grèce- Chypre-Malte de l’enseignement agricole pascale.labrousse@educagri.fr




Les tribulations de la Simmental en Chine

Le premier webinaire franco-chinois de l’enseignement agricole technique sur la filière bovin allaitant s’est tenu le 15 décembre 2021 en visioconférence. Co-organisé par le réseau Chine de l’enseignement agricole et le Jiangsu Professional College of Agriculture and Forestry (JPCAF), établissement chinois en charge des relations avec la France, l’évènement a rassemblé près de 100 participants et une vingtaine d’établissements chinois et français autour de la thématique de l’élevage bovin et de la valorisation de la viande bovine.

Après le mot d’introduction de la vice-directrice du département éducation du Ministère de l’Agriculture et des Affaires Rurales chinois (MARA), Mme Wang Xin, qui a rappelé combien les coopérations entre les établissements des deux pays étaient importantes et s’inscrivaient sur la durée, 6 interventions ont été proposées.

Formation « éleveur »

La première intervention de Max Monot, animateur du réseau Chine de l’EA, porta sur l’enseignement agricole français et les formations pour devenir éleveur bovin, en rappelant l’importance de la structuration de nos établissements autour de fermes d’application et d’ateliers technologiques afin de proposer à nos apprenants de pratiquer leurs futurs métiers tout au long de leur formation.Un focus sur les diplômes préparant au métier d’éleveur bovin et les axes principaux des référentiels qui les composent ont permis aux partenaires chinois de connaître le dispositif français.

Enfin, les opportunités de coopération ont été évoqué reposant sur la formation courte, les techniques d’élevage en prenant exemple sur deux établissements agricoles français (EPL de Nevers et celui de Bressuire) ou encore sur l’insémination bovine proposée par le CEZ Rambouillet et l’Association nationale de formation pour l’élevage et l’insémination animale (ANFEIA) au service des coopératives pour la formation continue des éleveurs). La mise en place de cursus chinois intégrant des matériels pédagogiques français a été abordé.

Une coopération institutionnelle et professionnelle

La coopération au profit de la filière bovine entre la Chine et la France s’opère aussi au niveau des entreprises et des autres directions du ministère et l’animateur du réseau de l’enseignement agricole français a profité pour présenter le projet sur l’amélioration de la génétique bovine en Chine mené par les services de l’ambassade de France et France Agrimer.

Un second temps a été consacré aux travaux de recherche du professeur Gong, menés par l’établissement d’Enshi dans le Hubei sur les questions de stress chez le veau.

Sollicité par des producteurs locaux qui déploraient de nombreuses pertes chez leurs jeunes bovins, cet établissement a mené des enquêtes pour comprendre le phénomène. Suite à leur diagnostic, ils ont pu proposer des traitements et des systèmes de prévention aux agriculteurs de leur territoire.

Praticités et technicités dans la formation française

Un binôme d’enseignants des établissements de Nevers et Bressuire, Stéphanie Moulin et Jacky Rivaux, a présenté sur les spécificités des exploitations des établissements agricoles français, en présentant les spécificités des ateliers de production et le travail lié à ces productions. La place des exploitations est essentielle dans la formation agricole ainsi que leur rôle dans les travaux de recherche et leur avancée dans les domaines de l’agroécologie.

Ensuite, le professeur Li a présenté sur la situation de l’élevage bovin en Chine et plus particulièrement dans la province du Sichuan, étant lui-même enseignant à l’institut technique agricole de Chengdu.

Alors que la consommation de viande bovine par personne est passée de 4.7 kg/pers. en 2009 à 6.6 kg/pers. en 2020 en Chine, la quantité produite n’a pas suivi les besoins de la population. Le

Présentation des croisements races locales avec Simmental

gouvernement chinois s’est saisi du problème et a lancé un plan de développement des productions bovine et ovine pour atteindre un taux d’autonomie en viande dans ces deux productions de 85% d’ici 2025 contre 70% actuellement. A savoir que le Sichuan produit 8.8 millions de têtes par an. Le cheptel est principalement composé de races locales telles que la Bashan ou la Sanjiang.

Expérimentation pour répondre aux besoins

La province afin de mener à bien des expérimentations dans la matière s’est équipée d’une ferme pilote, d’une ferme de race locale et d’un élevage de taureaux reproducteurs. Monsieur Li nous a ensuite présenté les caractéristiques des races locales chinoises qui ont besoin d’un fourrage grossier. Elles sont résistantes au climat mais ont l’inconvénient d’être petites et donc de ne pas avoir une bonne rentabilité. Des expérimentations sont en cours pour croiser les races locales à des races étrangères comme les Simmental.

Marie Provost, directrice des halls agroalimentaires de l’EPL de Bressuire et Xavier Blais, responsable des formations en boucherie et découpe du même établissement, ont mis en avant le savoir-faire français en termes de transformation alimentaire. Ils ont rappelé la structuration d’un atelier technologique et présenté les produits qui pouvaient être fabriqués puis commercialisés dans nos établissements. Ils ont enfin mis en avant le lien avec la profession et l’importance de travailler étroitement avec les agriculteurs afin de produire des produits de haute qualité.

Ils ont ainsi apporté des précision sur la formation française au métier de boucher ainsi que celle des charcutiers-traiteurs et leurs rôles dans la société.

Présentation des ateliers technologiques

Enfin, les conditions de l’élevage bovin dans le sud de la Chine ont été abordées par le professeur Zhang de l’établissement de Tongren de la province du Guizhou. Il a explicité les conditions météorologiques et topographiques, la qualité des sols et d’accès à des fourrages bons marchés ainsi qu’à la mécanisation entraînaient des difficultés à obtenir une bonne rentabilité.

Comme lors de la présentation de son collègue de l’institut technique agricole de Chengdu, il a fortement insisté sur un problème de qualité des fourrages qui rend l’élevage des bovins en Chine difficile.

Afin de résoudre ces difficultés, les équipes de l’établissement de Tongren ont mené des études comparatives sur les performances des races étrangères dans les provinces du sud en collaboration avec des agriculteurs locaux. Ces études, qui reposent principalement sur une comparaison entre la race locale Wuniu et la race Simmental, ont mis en exergue les difficultés pour la vache étrangère à s’adapter aux conditions de vie locale.

Une vache de race Simmental dans les conditions locales du sud de la Chine

Afin d’améliorer la filière, ils ont mené à bien des croisements, notamment dans la province du Yunnan, qui ont permis d’améliorer les performances des races locales et l’adaptabilité des races étrangères.

Pour conclure la séance, Monsieur Yang, directeur des relations internationales du JPCAF, a rappelé que cet évènement s’inscrivait dans une démarche de webinaires multi-sectoriels qui prendront place entre les établissements des deux pays pendant la période de pandémie et qu’une analyse sera menée pour améliorer après chaque session la qualité des échanges.

Suite à ces premières présentations, les établissements chinois seront à nouveau sollicités afin qu’ils définissent leurs besoins de formation dans les domaines de la production et de transformation dans la filière qu’ils ont identifiés.

Pour visionner les échanges de ce webinaire :

Contact : Max Monot, animateur du réseau Chine de l’enseignement agricole, max.monot@educagri.fr